Ecart Total

Chute des profits de Total, hausse de ceux de Statoil, optimisme mesuré de Rhodia, déprime de Clariant : de quoi perdre son latin.

L'analyse sectorielle fait partie des grands classiques de la Bourse. On joue les cycliques contre les défensives et inversement, en partant du principe que les valeurs d'un même "compartiment" suivent les mêmes fondamentaux. Ensuite, les arbitragistes s'amusent à déceler les différences au sein des entreprises du même secteur. Mais une journée comme celle de mercredi a de quoi leur faire perdre leur latin. Quand un Total publie un bénéfice trimestriel en chute de 54% alors que son grand concurrent norvégien Statoil voit les siens bondir de près de 14%, ou quand un Rhodia rassure avec une sortie du rouge assortie de commentaires plutôt optimistes sur la reprise de certains marchés alors que son rival suisse Clariant broie du noir, voit chuter ses profits et supprime encore plus de postes que prévu. Ce n'est plus de l'arbitrage, c'est du grand écart.

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