Ce qu’il fallait retenir de la dernière déclaration de la RBNZ

Vous vous demandez pourquoi le dollar néozélandais a tant grimpé après la déclaration de taux de la RBNZ ? Va t'il continuer à engranger des gains sur le marché des changes ? Pour le savoir, voici la teneur du discours du gouverneur Wheeler.

Pas besoin d'une baisse de taux
Alors que la plupart des autres banques centrales semblent se tourner vers un assouplissement de politique monétaire, la RBNZ a décidé de s'en tenir à sa position actuelle. Le gouverneur a, en effet, souligné qu'il s'engageait dans une période de stabilité concernant les taux d'intérêt et ce sans doute pour les deux prochaines années. Il a également ajouté que les futurs ajustements de taux pourraient être soit vers le haut, soit vers le bas selon la façon dont l'économie évolue. A en juger par son évaluation économique actuelle et les perspectives, il semble que les chances de voir une baisse des taux dans les mois à venir soient très minces.

Des prévisions de croissance favorables
Wheeler s'est montré optimiste quant aux performances actuelles du pays. Il a souligné que la croissance a conservé un rythme soutenu entre 3,25% et 3,5% et que cela pourrait se poursuivre au cours des prochaines années.
Les décideurs de la RBNZ ont prévu que l'économie progresserait de 3% au premier trimestre de cette année pour atteindre 3,8% au premier trimestre 2016. Wheeler a rappelé la force de son économie soulignant l'afflux d'immigrants qui stimulent les dépenses de consommation.


Pas d'inquiétude concernant la faible inflation

Concernant l'inflation, Wheeler a admis que les risques de baisse demeurent et que l'IPC annuel pourrait effectivement tomber à zéro ce trimestre. Les responsables de la banque centrale néozélandaise prévoient que l'inflation reste inférieur à la fourchette cible située entre 1% et 3% pour les deux prochaines années.
Cependant, ces faibles perspectives semblent être le cadet de leurs soucis pour l'instant. Ils sont, en effet, bien plus concentrés sur la hausse continue des prix des maisons. A Auckland, par exemple, ils ont augmenté de 13% sur l'année entrainant un bond de 6,4% de l'inflation du logement à l'échelle nationale. Les décideurs de la RBNZ craignent, en effet, qu'une mesure d'assouplissement monétaire, visant à stimuler l'inflation globale, conduise le prix des maisons à grimper encore plus. Le risque étant la création d'une bulle immobilière.

Même si la RBNZ n'a pas totalement laissé tomber ses élans bellicistes au cours de la dernière déclaration, elle semble, cependant, moins prudente qu'habituellement. Le kiwi pourrait de ce fait reprendre du terrain par rapport à ses homologues du marché des changes comme le dollar australien ou l'euro dont les banques centrales sont toujours accommodantes.

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