L'échec de l'organisation mondiale du commerce

Chaque matin, l'actualité économique commentée par Marc Fiorentino...
Marc Fiorentino.
Marc Fiorentino. (Crédits : MonFinancier.com)

La réunion de l'Organisation Mondiale du Commerce s'est terminée sur un échec.

C'est un évènement important. Et un évènement inquiétant. 3 jours de rencontres et de négociations à Buenos Aires. 164 pays représentés. Et pas un seul accord. Ni même de positions communes ou de communiqué commun.

AUCUN ACCORD

On n'a même pas se mettre d'accord sur des problèmes spécifiques à tel ou tel secteur ou telle ou telle zone géographique. Un dialogue de sourds. Et c'est une première depuis longtemps pour l'OMC qui a su accoucher à chacune de ses réunions d'accords majeurs ou au moins, très souvent, d'accords mineurs.

LES ÉTATS-UNIS OPPOSÉS À UNE FORME DE LIBRE ECHANGE

Les États-Unis ne se sont pas montrés très coopératifs.

C'est probablement un des facteurs d'échec majeur. Les États Unis de Trump n'aiment pas l'OMC. De façon plus générale les États-Unis de Trump ne sont pas des fans du libre échange tel qu'il est pratiqué aujourd'hui. Trump est convaincu que les États Unis sont enfermés dans tout un ensemble d'accords et de traités commerciaux qui sont totalement défavorables aux États-Unis et qui expliquent largement le déficit commercial massif que traînent les États-Unis depuis des dizaines d'années. Trump ne croit pas à ces grands traités, et préfère des deals négociés directement pays par pays, ou zone géographique par zone géographique dans lesquels les États-Unis peuvent peser de tout leur poids et imposer leurs conditions.

LE RETOUR DU PROTECTIONNISME ?

Est-ce qu'on peut parler de retour du protectionnisme ?

C'est certainement une vraie menace. L'America First de Trump fait clairement un pas vers le protectionnisme. Et c'est assez paradoxal. Ce retour du protectionnisme apparaît alors que la croissance mondiale est satisfaisante et s'accélère. Généralement on érige des frontières commerciales en période de crise pour tenter de se protéger. Là c'est une autre forme...

Lire la suite sur MonFinancier.com

Pour aller plus loin, suivez le cours des marchés en direct

MonFinancier

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 15/12/2017 à 12:20
Signaler
"Généralement on érige des frontières commerciales en période de crise pour tenter de se protéger" Heu, nous sommes en période de crise c'est juste qu'elle est cachée: "Cinq choses à retenir sur le boom des inégalités mondiales" https://www.latri...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.