Nouveau regain d'optimisme en Bourse, le CAC 40 flirte avec les 5.500 points

Une véritable compétition sur les annonces de vaccin semble s'être engagée entre les géants pharmaceutiques. Avec pour conséquence à Wall Street, des prises de position sur les valeurs fragilisées par la crise.
(Crédits : Regis Duvignau)

Une vague d'optimisme sur les marchés peut en cacher une autre. La période pandémique est en tout cas propice à l'euphorie, à chaque annonce d'un potentiel vaccin. Après l'annonce de l'américain Pfizer associé à l'allemand BioNTech, c'est au tour d'un second acteur américain, Moderna Therapeutics, dirigé par le Français Stéphane Bancel, d'agiter les marchés. Après l'annonce que son vaccin contre le Covid était efficace à 94.5%, le CAC 40 flirtait avec les 5.500 points à la clôture ce lundi, en hausse de 1,70%.

La Bourse de New York était elle aussi portée, lundi en début de séance, par l'annonce de la société de biotechnologies.

Vers 15H30 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) s'appréciait de 1,29% à 29.860,04 points et l'indice élargi S&P 500 de 0,93% à 3.618,39 points, les deux indices s'orientant vers de nouveaux records.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, montait de 0,66% à 11.907,33 points.

Lire aussi : Covid-19 : toutes les questions que vous vous posez à propos du vaccin de Pfizer/BioNTech

Les valeurs en pleine crise sont les plus dopées

Comme avec cette annonce la semaine dernière, les progrès rapportés lundi par Moderna, dont l'action prenait 6,10%, profitaient aux sociétés dépendantes d'un redémarrage de l'économie: la compagnie aérienne United Airlines (+6,39%), le croisiériste Carnival (+10,93%) ou encore le groupe d'hôtels et de casinos MGM Resorts International (+3,32%) étaient tous en hausse.

En revanche, dans le secteur technologique, plusieurs entreprises ayant profité des confinements et de la généralisation du travail à domicile se repliaient, dont la plateforme de visioconférences Zoom (-2,41%).

Malgré l'optimisme général du marché et l'espoir d'un vaccin prochainement disponible, plusieurs analystes appelaient à rester prudents.

"Il y a encore beaucoup de sujets d'inquiétudes au moment où les cas de contaminations flambent et où de plus en plus d'Etats américains évoquent la possibilité de fermer leur économie", indique M. Kinahan.

"Des confinements pourraient tout à fait continuer d'affecter le marché et peser sur les résultats financiers à court terme", ajoute-t-il.

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Commentaires 2
à écrit le 16/11/2020 à 20:08
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Curieux, lL'économie est en berne, la dette explose, le chômage rugit, les faillites s'accumulent, le commerce international recule, les Français s'appauvrissent en coulant, les impôts sont faramineux, la valeur de la monnaie n'est plus corrélée à ce...

à écrit le 16/11/2020 à 18:21
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Ben vu ce que ça leur rapporte on les comprend ! C'est juste qu'en ces temps obscurs dans lesquelles les thèses complotistes ont de plus en plus de succès, je sais pas si c'est bien malin...

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