Quel contraste.
Entre les marchés et la macroéconomie.
5700 points sur le CAC.
Le plus haut niveau de l'année.
Du jamais vu depuis décembre 2007.
Même ambiance aux États-Unis et dans le reste de l'Europe.
Au même moment, le FMI révisait une nouvelle fois la croissance mondiale à la baisse.
A 3% pour 2020.
OPTIMISME
L'optimisme règne sur les marchés.
Du fait des perspectives d'accord commercial, de façade certes, entre la Chine et les États-Unis.
Du fait des perspectives d'accord sur le Brexit avant la deadline du 31 octobre.
Et du fait bien sûr du refrain "il n'y a pas d'alternative" aux actions dans un monde à taux négatifs.
PESSIMISME
Heureusement qu'il y a les consommateurs américains.
Si on voulait caricaturer, et vous savez que ce n'est pas mon habitude, on pourrait dire que tout ralentit à part la consommation américaine boostée par les mesures fiscales et le plein-emploi.
Le FMI a révisé encore à la baisse ses prévisions de croissance.
Ce sera 3% seulement.
Du fait de la guerre commerciale, du fait des tensions géopolitiques (NDLR: et, plus structurellement, du fait de la démographie, de la technologie et des changements sociétaux, vous connaissez l'histoire).
ZONE PAR ZONE
C'est un peu tristounet.
1.2% seulement pour la zone euro, la France fera pareil, la Grande-Bretagne aussi.
0.5% seulement pour l'Allemagne.
6.1% seulement pour la Chine (le chiffre réel doit être plus proche des 2.5 ou 3%).
Pareil pour l'Inde, ex-champion de la croissance.
Heureusement qu'il y a les États-Unis et leurs 2.4%.
LA SAISON DES RÉSULTATS
C'est la saison des résultats trimestriels des entreprises américaines.
Et les marchés continuent à voir le verre à moitié plein.
Hier, c'est le match JP Morgan - Goldman Sachs qui a passionné les investisseurs.
JP Morgan qui rit avec une hausse de 8% du produit...
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