> AQUITAINE

Située dans le premier tiers des régions les plus créatrices d'emplois cadres en 2012, l'Aquitaine pourrait, au mieux, voir ses embauches de cadres progresser de 5%, au pire, reculer de 10% en 2013, tandis que les promotions internes pourraient augmenter de 10 % à 27 %. En cause, « l'attentisme des entreprises : 88 % des entreprises aquitaines interrogées annoncent une stagnation de leur effectif cadre (86 % au niveau national) ». C'est dans le département des Pyrénées-Atlantiques que les orientations seraient les meilleures, « 10% d'entreprises envisageant une croissance de leur effectif cadre et seulement 5% une réduction ».

Quels profils ? À la faveur du dynamisme de l'activité informatique, les recrutements de jeunes diplômés pourraient représenter 22% du total des embauches, « soit la part la plus élevée de l'Hexagone ».

Quels secteurs ? Le marché aquitain de l'emploi cadre est « traditionnellement concentré dans les services », ils pourraient représenter 65% des embauches cette année.

Quelles fonctions ? Les cadres informaticiens bénéficient de cette orientation sectorielle et leur part dans les embauches pourrait atteindre 26%, un taux historiquement haut, au contraire des cadres de production industrielle-chantier qui pourraient reculer de 3 points (10%).

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> PAYS DE LA LOIRE

En 2013, l'incertitude succède à l'embellie de 2012 dans cette région : « 7% des entreprises interrogées déclarent vouloir renforcer leur encadrement et 6% estiment qu'elles vont plutôt le réduire ». Une hausse des embauches de 5% maximum n'exclut pas leur recul de 10% ; quant aux promotions internes, elles seraient stables ou bien pourraient diminuer jusqu'à 7%. C'est dans les entreprises de 200 à 499 salariés que l'optimisme est le plus présent : 12% à envisagent une croissance de leur effectif cadre et 7% pensent le réduire.

Quels profils ? Les jeunes cadres (un à cinq ans d'expérience) auraient la préférence des recruteurs (+14 points, à 36%), « soit un niveau jamais atteint ». Ce n'est pas le cas des jeunes diplômés qui pourraient ne plus représenter que 15% des embauches (20% en 2012).

Quels secteurs ? Le secteur des services prédomine avec des prévisions en hausse de quatre points (58%), tandis que l'industrie serait encore plus en perte de vitesse (-8 points, à 19 %), « pour atteindre un niveau historiquement bas ».

Quelles fonctions ? Le marché est favorable aux cadres commerciaux et cadres d'études-R&D, ils représenteraient respectivement 22% et 18% des recrutements.

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> BRETAGNE

Le repli de 2012 pourrait se poursuivre en 2013. Les prévisions parlent, au pire, d'une baisse des recrutements, au mieux, de leur stagnation. Dans un contexte incertain, les entreprises bretonnes miseraient sur leurs ressources internes afin de pourvoir leurs postes cadres. Prudentes, neuf entreprises de la région sur dix envisagent une stabilité de leur effectif cadre cette année. Les intentions de croissance (12%) sont trois fois plus fréquentes que celles de réduction (4%) dans les entreprises de 50 à 199 salariés. Et c'est dans le Finistère que l'on trouve les orientations les plus optimistes : « 11% des entreprises y ont l'intention d'accroître leur effectif cadre et 1% pensent le baisser ».

Quels profils ? Les jeunes cadres (un à cinq ans d'expérience) seraient les plus demandés par les recruteurs et « représenteraient un tiers des embauches en 2013 contre un quart en 2012 ». Les jeunes diplômés seraient en revanche les plus affectés par la baisse des recrutements (19% des embauches contre 23% en 2012).

Quels secteurs ? Les services concentreraient les deux tiers des recrutements de cadres, tandis que la part de la construction augmenterait (+4 points). Enfin, celles de l'industrie (-1 point, à 15%) et du commerce (-2 points, à 9%) seraient minoritaire dans les recrutements.

Quelles fonctions ? Les cadres commerciaux retrouveraient en 2013 leur première position (23%, +6 points), détrônant ainsi les informaticiens, qui devraient représenter 22% des recrutements. La part des cadres d'études-R&D et de production industrielle, chantier pourraient augmenter, de respectivement trois et deux points, contrairement celle des cadres d'exploitation tertiaire (-3 points, à 7%).

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