
La pause estivale se poursuit pour le chômage. Le nombre de demandeurs d'emplois est resté quasi-stable en juillet (-0,1%). D'après les chiffres communiqués mercredi 26 août par Pôle emploi, l'Hexagone compte 1.900 demandeurs de moins qu'en juin.
En revanche, si on inclut les chômeurs ayant exercé une petite activité, la tendance est toujours à la hausse, avec 15.100 demandeurs d'emploi supplémentaires (+0,3%). Pôle emploi en recensait à la fin du mois dernier 5,41 millions, un niveau jamais atteint.
Le mois précédent, "seules" 1.300 personnes supplémentaires se sont inscrites à Pôle emploi dans la catégorie A en juin. Les listes de l'opérateur recensaient 3,55 millions de chômeurs en France métropolitaine, 3,82 millions en incluant les Outre-mer. Du jamais-vu. Pôle emploi dénombrait même 5,7 millions de demandeurs d'emploi en ajoutant ceux exerçant une petite activité.
L'affinement de la méthode de recensement rend cependant difficile la comparaison avec les précédentes statistiques. L'organisme public a procédé à de nouveaux recoupements de données permettant de mieux repérer des personnes en formation, en service civique ou en contrat aidé.
Près de 200.000 chômeurs supplémentaires en 16 mois
Depuis l'arrivée de François Rebsamen au ministère du Travail en avril 2014, le gouvernement n'a connu que deux baisses mensuelles du chômage et la dernière remonte à janvier 2015. Dans un entretien accordé mi-août au Parisien, il disait partir avec le sentiment du travail "bien fait" et estimait avoir "contribué à mettre en place un certain nombre de dispositifs facilitant la vie des entreprises sans pour autant diminuer les droits des salariés".
Il avouait cependant ressentir de la frustration, alors que le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté depuis son arrivée au ministère de près de 190.000 pour ceux qui n'ont aucune activité et de plus de 400.000 avec ceux qui ont une activité réduite. Il estime cependant que l'économie française créera des emplois en 2015 avec le retour de la croissance et que le chômage devrait reculer d'ici la fin de l'année. "S'il n'y a pas de croissance, ce ne sera pas le cas", a-t-il toutefois récemment nuancé lors d'un entretien avec l'AFP.
Après une hausse de 0,7% du PIB (révisée à la hausse) au 1er trimestre, la croissance française été nulle (0,0%) au deuxième trimestre, selon une première estimation de l'Insee. L'investissement des entreprises a ralenti (+0,2% après +0,6% au premier trimestre), tandis que la consommation des ménages a fortement fléchi (+0,1% après +0,9%). Le gouvernement table pour 2015 sur une croissance de 1% avec une légère accélération en 2016, à 1,5%.
S'il baisse pour une catégorie de 0.1% et qu'il monte pour l'ensemble de 0.3%, il ne s'est pas stabilisé! Il n'a ni stabilisé et encore moins baissé; mais bel et bien augmenté, malheureusement!
De plus, rappelons que tous les ans, la période estivale recrute pour compenser les employés en vacances ou pour renforcer les équipes des entreprises qui vivent du tourisme, justement. Quoi de surprenant dans ce résultat?
Le plus surprenant, est que le contenu de votre article -relatant, lui, la vérité, ne correspond pas au titre de l'article.
Vous, La Tribune, journal économique sérieux et que d'ordinaire j'apprécie, nous faîtes des accroches à la Sapin!... Un titre adéquate serait autant accrocheur, le chômage étant un sujet et un problème particulièrement sérieux dans notre... "pauvre" France. Vous ne pensez pas qu'ils (Holland's company) suffisent à nous prendre pour des demeurés et des brêles?
Merci pour les prochains.
Du souci à se faire....
Tout a fait d accord avec vous , et je rajouterai ceci quelle performance sachant que des milliers d emplois saisonniers vont de nouveau se réactualises chez pole emploi , l éthique des journalistes en France et a l image des politiques de nos jours médiocre
en grande difficulté et une reprise économique espérée qui ne permettra pas de régler
la situation en 2016 ni probablement en 2017.
- augmentation de l'âge de départ par N. Sarkozy
- augmentation des cotisations par F. Hollande
...mais ca ira mieux dès le mois dés aout avec les emplois saisonniers tels les vendanges, davantage de radiations après des controles renforcés des chômeurs par Pole sans Emploi, des entrées forcées en formation prioritaire ( comprenez "formation bidon" chez les sous-traitants amis)
1 ha = 10 jours homme à la main. 1 heure machine maintenant.
Mon cousin n'embauche plus pour les vendanges, c'est un sous traitant qui ramasse de nuit pour que le raisin soit à la bonne température en arrivant à la cave.
A part quelques zones accidentées, les vendanges, c'est comme les moissons plus besoin de main d’œuvre.
Pour le reste la comparaison n etant pas possible il convient de discuter avec les chefs d entreprises pour avoir une idee