Jusqu'à 80 milliards d’euros d'économies : l’effort à faire pour atteindre 3% de déficit en 2027 avec une croissance faible (OFCE)

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a maintenu l'objectif de ramener le déficit en dessous du seuil de 3% d'ici à 2027 après le violent dérapage de 2023 sur les comptes publics. Et il s'est montré déterminé à sabrer dans la dépense. Mais la promesse de rééquilibrer les finances risque de se faire au prix de coupes drastiques sur le reste du quinquennat selon les économistes. L'équation budgétaire se complique sérieusement au moment où la France doit engager des investissements colossaux dans la transition écologique, la défense ou la santé.
Grégoire Normand
Bruno Le Maire
Bruno Le Maire (Crédits : STEPHANIE LECOCQ)

Emmanuel Macron va-t-il pouvoir tenir sa promesse de rétablir l'équilibre des finances publiques d'ici à 2027 ? Rien n'est moins sûr. L'Insee a dévoilé ses chiffres très attendus de la comptabilité nationale ce mardi 25 mars. Et ils ne sont pas bons. Le déficit public a atteint 5,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2023 contre 4,8% en 2022 et 6,6% en 2021. Le gouvernement tablait sur un solde des comptes publics à 4,9% l'année dernière. Cela signifie que le déficit a gonflé de 18 milliards d'euros de plus que ce qui était prévu en loi de finances. « Prévoir 4,9% de déficit et réaliser 5,5%, ce ne peux pas être seulement de l'incompétence ! J'ai connu des accusations d'insincérité pour dix fois moins que ça ! », a réagi l'ancien secrétaire d'Etat au Budget de François Hollande, Christian Eckert.

En 2023, le coup de frein de la croissance a plongé le déficit dans le rouge. Les ministres de Bercy Bruno Le Maire et Thomas Cazenave ont réaffirmé le principe d'une rigueur budgétaire accrue lors d'une réunion avec des journalistes. «  En avril, je présenterai le programme de stabilité qui réaffirmera l'objectif de réduire le déficit public à 3% en 2027 », a avancé Bruno Le Maire. Quant à la dette publique, elle diminue légèrement. Après avoir atteint un pic en 2020 au moment de la crise sanitaire (114,9% du PIB), la dette rapportée au produit intérieur brut s'est établie à 110,6% en 2023. S'agissant des charges d'intérêt payées sur la dette, elles se sont repliées (-4,9%) entre 2022 et 2023 passant de 52,7 milliards d'euros à 50 milliards d'euros.

Une prévision de croissance « bien trop optimiste » en 2023

En dépit d'un déficit plus élevé que prévu en 2023, le gouvernement tient toujours à sa promesse de revenir sous les 3% d'ici à la fin du quinquennat. Le ministre de l'Economie a notamment affirmé que la situation des finances publiques « ne change rien à la réalité économique de notre pays avec une croissance solide ».

Pourtant, la plupart des instituts de conjoncture avaient révisé bien avant le gouvernement leurs prévisions de croissance à la baisse pour 2023. « Le problème est que les prévisions de croissance étaient beaucoup trop optimistes pour 2023  », explique Christopher Dembick, économiste chez Pictet Asset Management. « Il y a un effet inflationniste à prendre en compte mais il y a clairement un dérapage », ajoute-t-il.

Revenir à 3% de déficit en 2027 : une promesse « fantaisiste  »

 Partant d'un déficit public plus bas que prévu, le gouvernement va avoir de vastes difficultés à remonter la pente. Pour rappel, Bercy avait inscrit dans sa loi de programmation des finances publiques (LFPP) 2024-2027 présentée en décembre dernier une croissance entre 1,4% et 1,8% sur cette période. « Je ne vois pas par quel miracle la prévision de croissance en France serait supérieure à la croissance potentielle (environ 1,2%), tout en faisant de la consolidation budgétaire », s'interroge l'économiste.

Le pari de revenir à 3% d'ici à 2027 « est complètement fantaisiste à l'heure actuelle», juge Christopher Dembick. S'agissant de 2024, la croissance du PIB va osciller entre 0,1% et 0,3% au premier semestre selon la dernière note de conjoncture de l'Insee. Pour parvenir à l'objectif de croissance de 1% en 2024, « il faudrait que la croissance du PIB accélère de 0,7% durant les deux derniers trimestres de cette année », a calculé l'institut de statistiques.

Lire aussiCroissance en panne, chômage en hausse : l'Insee noircit ses prévisions pour 2024

S'agissant de la fin du quinquennat, les prévisions annoncées par le gouvernement dans la loi de finances semblent intenables pour remplir les promesses sur les comptes publics. « Résorber un surcroît de déficit de 0,7 point avec plus de croissance sur quatre années (2024-2027) supposerait de rehausser la croissance de 0,3 à 0,4 point par an, par rapport à une trajectoire qui était déjà optimiste », a calculé Olivier Redoulès, directeur des études chez Rexecode. Bercy avait ainsi projeté dans le budget 2024 que le solde public s'établirait à -4,4% en 2024, -3,7% en 2025, -3,2% en 2026 et -2,7% en 2027.

Jusqu'à 80 milliards d'euros de coupes budgétaires jusqu'en 2027

Le gouvernement a entrepris de serrer l'étau budgétaire en prenant une première décision de couper 10 milliards d'euros dans les dépenses de l'Etat mi février. Et les ministres de Bercy ont annoncé que ce ne serait pas suffisant en annonçant 20 milliards d'euros d'économies supplémentaires étalées sur deux ans. L'exécutif compte sur les revues des dépenses publiques pour faire « refroidir la machine », a prévenu Bruno Le Maire. Dans le viseur de Bercy, figurent les collectivités locales et les dépenses de santé.

Pour parvenir au 3% de déficit d'ici 2027, l'institut Rexecode avait calculé l'année dernière que le gouvernement devrait réaliser environ 55 milliards d'euros d'économies jusqu'à la fin du quinquennat. « Or, depuis juin dernier, le point de départ en déficit pour 2023 est moins favorable, donc il faudrait sans doute plus que 55 milliards d'euros, toute chose égale par ailleurs. En effectuant 30 milliards d'euros comme il l'annonce, le gouvernement ferait donc à peu près la moitié du chemin », explique Olivier Redoulès. De son côté, la Cour des comptes évoquait 50 milliards d'euros d'économies d'ici la fin du quinquennat. Pour Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, passer de 5,5% à 3% de déficit avec une croissance faible (1,2% ou 1,3%) représenterait un effort total de 70 à 80 milliards d'euros.

Des économies « incohérentes » avec les objectifs climatiques de la France

Le gouvernement « ne tient pas compte des effets de levier de la dépense. Cela a un impact sur la croissance », poursuit l'économiste. Le risque « est de répéter l'erreur qui a été faite après 2010 ». Pour rappel, les mesures d'austérité budgétaire adoptées dans la zone euro avaient favorisé la crise des dettes souveraines de 2012. Le risque est « de tomber dans une spirale récessionniste » avec « moins de croissance et moins de recettes », complète Mathieu Plane.

Pour Christopher Dembick, les économies à réaliser «sont incohérentes avec les objectifs de baisse des émissions  de gaz à effet de serre de la France ». Pour rappel, la France s'est engagée à réduire ses émissions de 55% d'ici 2030 auprès de la Commission européenne. Pour y parvenir, le rapport Pisani Ferry/Mahfouz préconise près de 70 milliards d'euros d'investissements chaque année d'ici 2030 (dont la moitié d'investissements publics). Promu au printemps 2023 par le chef de l'Etat, ce rapport semble désormais enterré par Bercy.

Une avalanche de réformes

Pour redonner du souffle à la croissance économique, le ministre de l'Economie a grandement insisté sur « les réformes structurelles ». « Elles doivent nous permettre d'avoir une croissance solide en 2024 et une croissance forte en 2025 et en 2026 ». Pour le locataire de Bercy, « si nous avons le plein emploi et les cotisations qui vont avec, nous aurons les recettes de l'impôt sur le revenu ».

Déterminé à faire des économies, le ministre des Finances a réaffirmé sa volonté de réformer l'assurance-chômage en abaissant la durée d'indemnisation des chômeurs. Le Premier ministre Gabriel Attal a d'ailleurs convié plusieurs de ses ministres pour plancher sur la question du travail mercredi 27 mars. Attendu au journal télévisé de 20 heures, le chef du gouvernement pourrait annoncer un nouveau tour de vis après deux précédentes réformes depuis 2018.

Lire aussiFinances publiques, travail... Attal s'exprimera mercredi au 20h de TF1

Des gages pour les agences de notation

A quelques semaines du verdict des agences de notation, le gouvernement veut donner des gages sur sa volonté de réformer. Le 26 avril,  Fitch et Moody's donneront une nouvelle appréciation de la capacité de la France à rembourser sa dette. La décision de l'agence S&P, la plus redoutée, est annoncée pour le 31 mai. Une dégradation de la note de la France serait un camouflet pour le gouvernement déterminé à afficher ses ambitions réformatrices. En pleine réforme des retraites, l'agence Fitch avait dégradé au printemps 2023 la note de l'Hexagone après plusieurs mois de vives contestations sociales et des débats électriques à l'Assemblée nationale.

Lire aussiL'agence Fitch dégrade la note de la France : ce que ça change

Bercy favorable à un prolongement de la taxe sur les énergéticiens

Lors de la réunion avec les journalistes, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est une nouvelle montré inflexible sur la fiscalité. Attaché au dogme des baisses d'impôt, il veut maintenir cette politique économique jusqu'à la fin du quinquennat. Sur une possible hausse de la fiscalité sur les plus grosses fortunes, il a estimé que « taper sur les riches est la facilité ». Il a également balayé d'un revers de la main la proposition de la président de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet d'une hausse de la fiscalité sur les superprofits.

Lire aussiHausse de la fiscalité : première brèche chez « Renaissance », Yaël Braun-Pivet pour taxer les superprofits et les superdividendes

En conférence de presse à l'Assemblée nationale, le président de la Commission des finances Eric Coquerel a expliqué qu'il allait s'approcher des députés de la majorité favorables à une taxation exceptionnelle des superprofits pour faire une proposition de loi, « n'en déplaise à Bruno Le Maire ». En revanche, le ministre s'est montré favorable à un prolongement de la taxe sur les énergéticiens. Reconnaissant que « la taxe sur la rente inframarginale n'a rapporté que 300 millions d'euros, soit 10 fois moins que prévu par la CRE (la Commission de régulation de l'énergie) ». Il s'est dit ouvert « à des propositions». « Il est inacceptable que le rendement soit aussi faible que prévu ». Reste à savoir s'il validera les pistes mises sur la table.

Actuellement, la France n'a pas de difficultés à emprunter sur les marchés

Pour l'instant, les marchés sont loin d'être affolés par le dérapage des finances publiques de l'Hexagone. Le spread, c'est à dire l'écart de taux à 10 ans entre la France et l'Allemagne, jugé le pays le plus sûr, est légèrement remonté depuis la semaine dernière. Mais il demeure très loin de son niveau de l'automne dernier. Et des pics enregistrés en 2012 en pleine crise des dettes souveraines de la zone euro.

« Depuis fin 2023, le spread est orienté à la baisse, indiquant que la France n'a pas de difficulté à emprunter de l'argent sur les marchés financiers », a indiqué Sylvain Bersinger, chef économiste du cabinet Astères dans une récente note. Après l'envolée de l'inflation en 2022 et 2023, la BCE avait considérablement durci sa politique monétaire. Mais il semble qu'un assouplissement monétaire se profile à l'été.

Grégoire Normand
Commentaires 57
à écrit le 28/03/2024 à 11:23
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Avant la crise du covid Bernard avait 80 milliards d'euros , il en a maintenant près de 190 Lui et autres Bettencourt , voila ou est l 'argent et il ruisselle de partout !

à écrit le 27/03/2024 à 13:39
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Atteindre les 3% dogmatique ne signifie pas que l'on vivra mieux après, mais encore moins bien qu'avant 1971 sous Pompidou Giscard !;-)

le 27/03/2024 à 17:02
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Les 3% une création bien française pondu en juin 1981 par Guy Abeille un statisticien français et quelques potes sur un bout de table.Guy Abeille était chargé de mission au ministère des Finances sous Valéry Giscard d'Estaing puis au début de l'ère F...

à écrit le 27/03/2024 à 12:55
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Le plan (la ruine de la France) se déroule comme prévu. Tu as bien travaillé, mon jeune apprenti. Tu auras bientôt ta récompense.

à écrit le 27/03/2024 à 10:48
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Le type qui passe sont temps a ruiner l'état vient nous raconter qu'il faut faire des économies !!! il pesense peut être que nous ne le voyons pas a l'assemblée ou dans les commissions tenter de dire n'importe quoi ! cela fait 7 ans que le monsieur...

le 27/03/2024 à 13:25
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Ceux qui pillent l’Etat, ce sont les français et les €848 Milliards de dépenses sociales, plus que le PIB de la Pologne !!! Et ce serait la faute de l’Etat ??? Vous oubliez toutes les oligarchies mendiantes qui composent le peuple français, et violen...

le 27/03/2024 à 13:42
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Il y en a qui oublie que les dépenses sociales sont issus de cotisation !

le 27/03/2024 à 20:17
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Vous croyez que le remboursement des campagnes présidentielles de Macron nous ont rien coûté? Et que le train de vie des députés sénateurs ministres et président actuel comme les anciens ne nous coûtent pas un pognon de dingue? Si je décide de prendr...

à écrit le 27/03/2024 à 10:03
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Bref, c'est le voisin qui doit payer et c'est bien naturel pujsqu'il est plus riche que vous; pour les communistes, c'est encore plus évident: les riches PEUVENT et DOIVENT payer mais ils ne réfléchissent pas qu'un pauvre rêve de devenir riche; alors...

à écrit le 27/03/2024 à 8:32
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Il faut taxer les malades en ALD, la société ne vie que grace à la force des surhommes. Les pauvres le sont deja, les appauvrir encore un peu plus permet de les invisibiliser definitivement, ils ont honte, ce qui règle le problème du deficit. Les sur...

à écrit le 27/03/2024 à 7:57
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Nos dirigeants sont nuls, et aucun garde fou pour les empêcher de gaspiller le pognon des français de le refourguer à leurs réseaux de dégénérés.

à écrit le 27/03/2024 à 0:21
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La dette depuis 50 ans n'a servi qu'à payer les dépenses courantes. Ce qui fait qu'il a aujourd'hui une montagne de dettes et en face aucune contre partie. L'euro a complétement déresponsabilisé les gouvernements successifs. Ils pouvaient dépenser to...

le 27/03/2024 à 5:54
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100 milliards/an de subventions/aides aux entreprises de la part de l'état, sans contreparties, sans évaluations....... La part des cotisations sociales des entreprises est passée de 56% à 35%, environ .... 80 milliards/an de fraude fiscale au bas ...

le 27/03/2024 à 11:54
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@Tototiti. Que demander de mieux que de financer sa dette via les marchés financiers au lieu de sa propre banque centrale nationale? Du moins les ayatollahs du monétarisme le croyaient (puisque selon leur idéologie, les marchés financiers allaient s'...

à écrit le 26/03/2024 à 23:24
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Eh Lemaire en réponse à tes propositions : le boycott général de la consommation t en penses quoi ? Si nous faisions comme l état tous des économies ? Lol …

à écrit le 26/03/2024 à 22:49
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La dette s'affichait à ~ 515 milliards d'euros en 1993 pour ~3 100 milliards d'euros fin 2023. Soit 46% du PIB en 1993 et 110.6% du PIB fin 2023 et pour quel résultat au final? Où est donc partie (comprenez l'affectation selon la notion d'Intérêt gén...

à écrit le 26/03/2024 à 20:38
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Ne vous en faites pas, tout va très bien madame la marquise le MATRAQUAGE FISCAL est de retour au grand plaisir des esprits de gauche en attendant la BCE et le FMI

à écrit le 26/03/2024 à 20:06
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Mon petit doigt me dit que malgré les économies, les plus fortunés continueront à voir leurs fortunes grossir et qu'aucun effort ne leurs sera demandé. Tout au plus, ils recevront de petits allègements fiscaux pour garder la patate.

à écrit le 26/03/2024 à 19:39
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[...au moment où la France doit engager des investissements colossaux dans la transition écologique, la défense ou la santé...] Oui, entres-autres, notamment au moment où la France se paupérise encore plus et que les données édulcorées de ses organis...

à écrit le 26/03/2024 à 19:32
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On a une dette de " Haute Qualité" et tout va bien. Si, sous fillon, on etait en faillite avec 1000 milliards de dette (63% du PIB) et que maintenant nous avons passé les 3000 milliards (110 % du PIB) , c'est bon signe, la France va super bien puisqu...

le 26/03/2024 à 20:32
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@Azerty. En 1913, l'Argentine était l'un des pays les plus riches du monde et tout le monde se pressait pour lui prêter de l'argent (souscription et négoce d'obligations souveraines). Dans un autre registre, l'orchestre jouait sur le pont du MS Titan...

le 27/03/2024 à 1:36
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Entre temps, on s'est rendus comptes que les performances de pays que Fillon se plaisait à présenter comme des bons élèves n'étaient en fait qu'en trompe l'oeil, en particulier dans les pays anglo-saxons où la mauvaise dette privée s'est rapidement m...

à écrit le 26/03/2024 à 19:23
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@bruno je suis uj bon citoyen je fais comme vous : des économies, j' ai passé mon budget à la paille fer, renegocié certains contrats , résultat je fais des économies...j épargne 27% de mon salaire ..problème ce sont 27% de conso en moins dans le c...

à écrit le 26/03/2024 à 19:23
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@bruno je suis uj bon citoyen je fais comme vous : des économies, j' ai passé mon budget à la paille fer, renegocié certains contrats , résultat je fais des économies...j épargne 27% de mon salaire ..problème ce sont 27% de conso en moins dans le c...

à écrit le 26/03/2024 à 19:17
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quand la BCE a commence a faire n'importe quoi, je devais etre a priori le seul a avoir vu le pb....avec les allemands qui etaient catastrophes! ( et qui cela dit ont trouve une parade technique a la faillite generalisee que pensait faire l'extreme g...

le 27/03/2024 à 1:44
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En fait, le problème, c'est que loin de faire converger les économies, l'UE les a fait diverger car qui dit monnaie forte dit monter en gamme ou faire faillite et monter en gamme suppose une ouverture d'esprit que n'ont généralement pas les patrons f...

à écrit le 26/03/2024 à 19:17
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L'augmentation de 5,5% des retraites va coûter 14 milliards d'euros par an. Une dizaine de prestations sociales, comme les allocations familiales, le Revenu de solidarité active (RSA), les APL seront rehaussées de 4,6% au 1er avril. Cela va nous co...

le 26/03/2024 à 19:33
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La dernière augmentation des retraites de 5,5% c'est traduite pour mon cas à une perte de 70 euros, bravo pour le passé passe avec l'augmentation de la CSG. Je ne suis pas le seul mais aucun journaliste en a fait état. Bravo.

le 26/03/2024 à 20:00
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Sur l'année 2024 vous allez perdre 840 euros par rapport à 2023?

à écrit le 26/03/2024 à 19:00
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Sortir de l'Euro et dévaluer le Franc de 20%.

à écrit le 26/03/2024 à 18:42
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Meilleur en chemsex.. Et macron le mozart de la finance..il est ou

à écrit le 26/03/2024 à 18:42
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Meilleur en chemsex.. Et macron le mozart de la finance..il est ou

à écrit le 26/03/2024 à 18:41
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Si il va y arriver..il a bien mis la Russie à genoux......

le 26/03/2024 à 18:51
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Commençons par réduire à 10 000 € par mois tous les salaires des hauts fonctionnaires primes comprises, cela ne réduira pas la dette totale, mais un signe fort sera donné !!!

à écrit le 26/03/2024 à 18:35
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Saut à euthanasier une partie des retraités et des agents privés identifiés comme prélevant plus de richesses qu'ils n'en créent, je vois mal comment atteindre un tel objectif...

à écrit le 26/03/2024 à 18:34
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Eh ben on a pas fini de voir des gens dans la rue! Sauf un nouveau Covid ou une petite guerre...

à écrit le 26/03/2024 à 18:26
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Un vrai politicien plein de promesses jamais réalisées. Pour les européennes et la crédibilité du Président déjà mal en point par des sorties à l'emporte pièce et ses retournements de veste il devrait se séparer de son Bruno plus que grillé. Bruno en...

à écrit le 26/03/2024 à 18:13
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Sacré Bruno ! c'est sur qu'avec 3000 milliards de dette et le remboursement des intérêts qui explose les compteurs pas évident de vendre du rêve ... lorsque l'on en vient à attendre de la croissance qui ne vient pas , on l'espère ! on l'imagine ! et ...

à écrit le 26/03/2024 à 18:12
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Sacré Bruno ! c'est sur qu'avec 3000 milliards de dette et le remboursement des intérêts qui explose les compteurs pas évident de vendre du rêve ... lorsque l'on en vient à attendre de la croissance qui ne vient pas , on l'espère ! on l'imagine ! et ...

à écrit le 26/03/2024 à 17:53
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Quelle hypocrisie de l'opposition et de beaucoup de nos concitoyens qui demandent toujours plus à l'Etat peut-être en croyant naïvement, sauf les élus, que l'argent est infini et gratuit. Tout le monde se fiche des emprunts que doit faire l'Etat pour...

le 26/03/2024 à 18:08
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On a ces dernières années allégé les impots des entreprises et des riches, supprimé les cotisations chomage, supprimé la taxe d'habitation, baissé la tva sur la restauration, supprimé la redevance télé, défiscalisé les heures supplémentaires, laissé ...

le 26/03/2024 à 19:14
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cloclo : clientélisme de gauche comme de droite...les réductions d impôts pour enfants, pour professions libérales ou garde-d enfant etc etcqui n ' existent dans aucun pays de l'ocde ne sont pas financées ...ou provisionnnées comme on dit en finance...

à écrit le 26/03/2024 à 17:50
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Pour y arriver, il faut leur retirer les manettes et les renvoyer chez eux. On confie les rênes à un bon père de famille gestionnaire. Cela devrait se régler en quelques décennies cette dette. Ou alors, une petite idée, le Ministre des finances, le ...

à écrit le 26/03/2024 à 17:47
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Je me demandais comment il trouvait le temps entre sa fonction de ministre de l'économie, et sa carrière d'écrivain.

à écrit le 26/03/2024 à 17:40
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Ils ont ramené l'impôt sur les sociétés à 25% et supprimé l'ISF deux erreurs qui auraient évité d' en arriver là !

le 26/03/2024 à 17:57
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Donc pour vous la solution c est de taxer plus ? (evidement de taxer plus les autres , pas vous ;-)) Le probleme c est que c est que ca ne marche pas, les gens fraudent, levent le pied ou s expatrient. Quand Juppe a augmente la TVA ac a rapporte moi...

le 26/03/2024 à 19:07
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@réponse de. Ah les mantras, toujours ces mêmes mantras depuis 1970. En 1932 (durant la grande Dépression des années 30) quand Roosevelt arrive au pouvoir, le taux de l’impôt fédéral US sur le revenu applicable aux plus riches était de 25 % aux Etats...

à écrit le 26/03/2024 à 17:38
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" Ce n’est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu’il faut espérer les résoudre". Conséquence, notre très cher ministre des Finances peut s'inscrire à l'APEC.

le 26/03/2024 à 18:00
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Einstein avait raison. Quant à BLM, je ne sais pas si les écrivains peuvent s'inscrire à l'APEC.

à écrit le 26/03/2024 à 17:33
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oui c'est possible d'arriver a 3 pour cent en 2027 il suffit d'adopter la methode coue et de bien savoir mentir mais sa ils savent faire entre le maire et macron c'est a qui sortira la meilleure le clan des nuls en finance

à écrit le 26/03/2024 à 17:33
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Nos petits dirigeants n'ont aucun courage, tout le monde sait ou il faut faire des saignées, mais pour se faire il faut en avoir au niveau de l'entre cuisses, pas vrai Bruno !!!

à écrit le 26/03/2024 à 17:24
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Mais si c est possible. Il suffit d un super covid. Mais ce coup ci sans confinement. Le premier poste de depense c est les pensions des retraités. Une vague de deces et hop le probleme est reglé (et en plus ca relancerait l economie si des jeunes he...

le 26/03/2024 à 17:29
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Le confinement n'as que très peu réduit les décès par le Covid-19

le 26/03/2024 à 17:43
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De toutes les dépenses les retraites sont les seules à l'équilibre avec les cotisations. Les aides aux entreprises ne sont pas financées.

le 26/03/2024 à 18:01
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Les retraites du privé sont financées, ce sont celles du public et des régimes qui ne le sont pas.

le 26/03/2024 à 18:11
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@Ménon et retraité : pour votre information, une partie du déficit de l'Etat sert à payer les cotisations à la place d'entreprises incapables de créer assez de valeur pour rémunérer le travail au vrai prix, certaines d'entre elles n'ayant d'ailleurs ...

à écrit le 26/03/2024 à 17:03
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Rien que le fait de promettre ca seulement pour 2027 est comique. Ca fait style "Encore un instant..."

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