Les négociations salariales annuelles 2012 n?ont pas débutées sous les meilleurs auspices pour le syndicat national des banques.
D?entrée de jeu, le syndicat a mis l?association française des banques (AFB) sous pression. Dans un communiqué diffusé vendredi, le syndicat se demande si les représentants de « la délégation patronale se sont montrés indécents, provocateurs ou irresponsables ? ».
Le SNB se plaint de l?attitude de l?AFB qui aurait limité « le contenu d?un éventuel accord de négociation salariale annuelle 2012 à la seule revalorisation de 1,50 % des grilles de salaire annuel minima de branche ».
Or cette propostion de l'AFB n?aurait aucun effet, selon le syndicat, car les seuils minima sont « largement en dessous des salaires réels pratiqués dans la profession ».
Les rémunérations des dirigeants ont augmenté de 45% en 2010
Le SNB fait ensuite référence à une récente étude d?AlphaValue qui montre que les rémunérations globales des dirigeants des banques françaises ont augmenté de 44,80 % en 2010.
Face à cela « la médiocrité de la proposition de l?AFB est une véritable provocation vis-à-vis des salarié(e)s des banques françaises » estime le SNB, ajoutant que l'AFB envoie un mauvais signal "à l?heure où il conviendrait, au contraire, d?envoyer des signaux positifs aux salarié(e)s, de « resserrer les rangs » pour assurer la pérennité des entreprises bancaires ».
L'AFB n'était pas en mesure de répondre aux accusations du SNB vendredi soir.
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