
Le Livret A, compte d'épargne défiscalisé préféré des français qui fêtera ses 200 ans en 2018 conserve toute sa force de persuasion en ces temps de crise. Il vient de voir sa collecte nette s'établir à 3,96 milliards d'euros au seul titre du mois de janvier, un plus haut depuis 3 ans, ce qui porte son encours total du livret A à 220,8 milliards d'euros. Plafonné à 15.300 euros de dépôt, il offre aujourd'hui une rémunération annuelle de 2,25%. Cette manne fait aujourd'hui l'objet de débats à l'heure où le crédit bancaire est jugé par beaucoup trop frileux. De multiples questions se posent sur l'affectation de ces fonds notamment parce qu'ils sont en partie détournés de leur destination orginelle.
Crée pour solder les dettes de guerres napoléoniennes
S'il avait été initialement crée par Louis XVIII pour soutirer l'épargne des Français et ainsi solder les dettes générées par les guerres napoléoniennes, son utilité est désormais toute autre. Sa mission de financement de projets d'intérêt général est reconnue de tous.
François Hollande a par exemple annoncé lors de son meeting du 22 janvier dernier au Bourget qu'il doublerait le plafond du livret A s'il était élu. Et ce dans le but de financer les organismes sociaux de l'habitat. Reste que l'épargne des Livrets A ne sert pas qu'à cela. Dettes d'Etats de la zone euro, investissements en actions, consolidation des ressources des banques, prêts aux PME et aux collectivités locales, l'argent que les Français placent dans leur livret A prend des directions multiples.
Près des deux tiers sont centralisés à la Caisse des dépôts
Depuis un décret du 16 mars 2011, applicable le 1er mai 2011, les banques sont tenues de rediriger 65% de ce qu'elles collectent sur les Livrets A et Livrets de Développement Durable (LDD) vers la Caisse des dépôts (CDC), dont l'Etat est actionnaire à 100%.
Le directeur général de la CDC, Augustin de Romanet, s'était prononcé en octobre 2010 pour un taux de centralisation de 70%, le jugeant "nécessaire pour que la Caisse puisse continuer à honorer les engagements des programmes qui sont définis par l'État". Les banques prônaient, de leur côté, un taux de centralisation plus faible, allant jusqu'à 50%. Certaines le justifiaient par le fait que la CDC "disposait d'un surplus de liquidités non utilisées et qu'il était donc contre-productif d'immobiliser plus de liquidités retirées du circuit bancaire au détriment du financement des PME et de l'économie", indique la Banque de France.
Certaines banques ne centralisent que 20%
Le décret du 16 mars étant très récent, toutes les banques ne centralisent pas encore 65% des encours des Livrets A qu'elles captent vers la CDC. Elles ont en fait jusqu'au 1er mai 2022 pour le faire, date à laquelle elles devront respecter un taux de centralisation unique. Aujourd'hui, les réseaux historiques (Caisses d'Epargne, La Banque Postale, Crédit Mutuel) centralisent beaucoup plus que les " nouveaux collecteurs " qui ne proposent des Livrets A à leurs clients que depuis le 1er janvier 2009.
Ainsi, La Banque Postale redirige 100% de ce qu'elle collecte en Livret A à la CDC, les Caisses d'épargne 80%, alors que la Société Générale où le Crédit Agricole ne centralisaient qu'entre 20% et 30% à la fin 2010, il est vrai avant la publication du décret de mars 2011.
Le fonds d'épargne, bras armé de la CDC pour financer les projets d'intérêt général
La Caisse des dépôts stocke les encours du Livret A dans son fonds d'épargne. Ce dernier était doté à la fin 2010 de 225 milliards d'euros, provenant pour plus de la moitié du seul Livret A, 20% du LDD et 18% du Livret d'épargne populaire.
Les missions de financement du fonds d'épargne sont multiples. Il place tout d'abord sur les marchés un portefeuille d'actifs financiers de 102 milliards d'euros. La CDC estime cet investissement indispensable. " Pour conjuguer sécurité et liquidité et garantir la solidité à long terme du système, le fonds d'épargne doit disposer d'un portefeuille d'actifs financiers d'un montant suffisant, stable dans le temps et diversifié ", indique-t-elle.
16% de l'argent des Livret A et LDD est investi dans la dette de la zone euro
Au sein du portefeuille de 102 milliards d'euros, 11 milliards d'euros sont investis en actions notées entre AAA et BBB. Les 91 milliards restant constituent un portefeuille de taux dont 56,5 milliards sont investis dans les dettes d'Etats de la zone euro par la Caisse des dépôts. Au total, 16 % de l'argent déposé par les français sur les Livret A et LDD sert donc à financer la dette souveraine de la zone euro.
Le logement social, c?ur de métier du fonds d'épargne
La mission première du Livret A reste de financer les logements sociaux et la politique de la ville. En effet, le stock de prêt du fonds d'épargne s'élevait à 123 milliards d'euros à la fin 2010, parmi lesquelles pas moins de 110 milliards sont destinés au financement de l'habitat social. Le fonds d'épargne possède également un stock de prêt de 5,8 milliards d'euros destiné aux équipements, aux infrastructures et aux collectivités locales. En 2011, la CDC a même accentué l'aide aux collectivités locales pour lesquelles elle a débloqué une enveloppe de 5 milliards d'euros de prêts venant de son fonds d'épargne. Enfin, le fonds d'épargne finance les petites et moyennes entreprises (PME) par l'intermédiaire d'Oséo pour environ 6 milliards d'euros.
Les banques doivent financer les PME avec l'épargne du Livret A
Si la partie centralisée à la CDC des Livrets A ne finance que marginalement les PME françaises, la partie conservée par les banques (35%) y est théoriquement consacrée. C'est d'ailleurs la condition sine qua non à la conservation d'une part de l'épargne réglementée par les banques dans leur bilan. C'est pour cela que La Banque Postale - qui ne prête pas encore d'argent aux PME - centralise à la CDC 100% de ses encours d'épargne réglementée.
Les établissement de crédits sont en effet tenus, lorsque le montant total des sommes déposées sur les livrets A et les LDD et non centralisées par la Caisse des dépôts augmente, de consacrer au moins 75 % de l'augmentation constatée, à l'attribution de nouveaux prêts aux PME.
Les parlementaires estiment que les banques ne respectent pas cet objectif, ce qu'elles démentent, chiffres à l'appui. Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France a ainsi adressé au Parlement des tableaux montrant que le respect de cette condition par les principaux réseaux bancaires allait de 497 % à 1452 % ...un niveau bien supérieur aux 75% exigés par la loi !
Interprétations divergentes de la loi
En vérité, l'interprétation du texte de loi diverge entre banquiers et parlementaires. Cette divergence « s'explique par le raisonnement en "brut" de l'Observatoire de l'épargne réglementée, qui considère toute reconduction de ligne de crédit comme un "nouveau prêt" », indique Philippe Marini, président de la Commission des finances du Sénat. Ce qui gonfle considérablement le numérateur du ratio.
Si les banques respectaient l'interprétation parlementaire (consacrer aux PME 75% de l'augmentation annuelle des encours du Livret A et LDD), ce dispositif serait censé drainer 3 milliards d'euros supplémentaires vers les PME. En interprétant la loi de manière différente, les banques espèrent conserver dans leur bilan le maximum d'épargne. Ce qui leur paraît salvateur à l'heure où les contraintes de liquidités imposées par la future réglementation prudentielle de Bâle 3.
Le récent cadeau de Christian Noyer
Formidable produit d'appel pour les banques -ce qui constitue la principale raison de la généralisation de sa distribution le 1er janvier 2009-, le Livret A peut faire de l'ombre à d'autres produits d'épargne, comme l'assurance-vie, ou les produits d'épargne de bilan (livrets bancaires classiques, comptes à terme) si importants dans la perspective des exigences de liquidités des normes Bâle 3.
Difficile pourtant d'enrayer l'attrait porté par les français au Livret A. Ce dernier était même sur le point de voir sa rémunération augmentée à 2,75% au 1er février 2012 en raison de la formule de calcul qui combine inflation et taux d'intérêt. Mais il n'en a rien été. Comme il en a le droit, Christian Noyer a préféré maintenir le taux à 2,25%.
Il a ainsi offert un beau cadeau aux banques et aux assureurs. Le livret A étant défiscalisé, à 2,75% il serait devenu en effet mieux rémunéré que nombre de produits dont le taux d'intérêt brut se situe entre 4% et 4,5%. Par exmple, un produit rémunéré à 4,25% brut donne une rémunération nette d'environ 2,6%.
Le gouvernement et la Banque de France ont justifié le maintien du taux à 2,25% par une baisse anticipée de l'inflation qui aurait fait redescendre le taux du livret A en août. Les hautes instances souhaitent éviter les effets de yo-yo, au grand dam des épargnants.
Ce qui changerait si le plafond du livret A était doublé
De son côté, le candidat socialiste à l'élection présidentielle François Hollande a, on l'a vu, annoncé son intention de doubler le plafond du livret A, l'élevant ainsi à 30.600 euros. Ce serait vraisemblablement une bonne nouvelle pour le logement social, mais une mauvaise pour les banques. Aujourd'hui, 5,3 millions de Livrets A atteignent le plafond des 15.300 euros, constituant ainsi un stock de 82 milliards d'euros. Selon le cabinet Sia Conseil, "les grands perdants de la mesure seraient les banques qui vont en faire les frais avec un surcoût estimé entre 100 et 320 millions d'euros".
Le doublement du plafond devrait en effet être plébiscité par les épargnants, au détriment des autres produits de placement bancaire, selon l'analyse de Sia Conseil. Les banques conserveront donc moins d'épargne car 65% des encours du livret A sont censés être centralisés par la Caisse des dépôts (CDC). Pour compenser cette perte d'encours, les banques devront donc se refinancer sur les marchés, d'où le surcoût d'un maximum de 320 millions d'euros.
En revanche, le cabinet Sia Conseil estime que le doublement du plafond est "une manne inespérée pour le financement de l'économie sociale. Les nouvelles ressources disponibles pour la CDC pourraient atteindre entre 26,6 et 42,6 milliards d'euros ".
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a le à :
http://www.banque-garantie-arnaque.com
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Petit à petit il est devenu un moyen très pratique de « garder au frais » les petites économies de tout un chacun avec :
- la garantie de l?Etat pour la solvabilité
- la couverture de l?inflation avec l?octroi d?un « intérêt réel nul » égalant l?inflation officielle (donc sans imposition)
Que demande le peuple ? Que cet argent « travaille » au bon vouloir de l?Etat, à la limite, n?intéresse ni ne regarde le déposant. Que cet argent soit PRODUCTIF, contrairement à l?or, ne peut qu?être une fierté pour le citoyen.
Mais le consommateur du XX°S n?est plus le citoyen patriote du XIX°S : il se pose des questions PARCE QU?IL NE FAIT PLUS CONFIANCE AU SYSTEME.
o Alors la vraie question en cette période préélectorale est : qui et pourquoi nous rebat-on les oreilles avec ce livret ? Le P.S. veut doubler le montant et « fléchez » l?assurance vie. A ce sujet voir l?excellent article de JC Chenut sur La Tribune d?hier pour lequel je renouvelle ci-dessous le commentaire sur le sens de « flécher » : Flécher » veut dire « diriger avec volonté », « indiquer une direction obligatoire ». Par exemple mon assurance vie /retraite auprès d?AXA (qui ne sert que les avoirs d?AXA) est transférée sur un livret (disons LDD bis) au profit de l?industrie, livret géré par une banque de dépôts (mais pas au profit des fonds de la banque qui, en plus ne pourra pas être une banque d?investissement) C?est la fluidité et l?alimentation des fonds d?investissement sans émission de monnaie nouvelle, c?est le transfert des masses monétaires. C?est génial, C?EST LA SOLUTION.
o Du jour au lendemain la dette est résorbée.
o Mais la réaliser est une autre chose face à deux freins majeurs :
1 - Celui du monde financier qui ne va pas se laisser dépouiller sans réagir. Rappelez vous la déclaration de M Sarkozy en 2007 qui, s?adressant aux assureurs disait « si vous croyez que je vais vous laisser vous engraisser avec les fonds des assurances vie » (j?entends encore cette phrase dans mes rêves) Qu?a-t-il pu faire ? Bon courage M. Hollande ! Je suis à la disposition de celui qui engagera sa tête pour faire cette révolution, de droite ou de gauche.
2 - Celui du particulier qui voudra conserver intérêts et avantages acquis sur son contrat d?assurance vie retraite. En fait les covenants actuels sont si dérisoires qu?il sera facile de les conserver et même de les améliorer pour les rendre attractifs en considérant ces LDD bis comme des « obligations citoyennes » ou « obligations sociales » garanties par l?Etat, indexées sur l?inflation, transmissibles hors frais de succession, voire non imposables à l?ISF si il le faut, mais avec des plafonnements pour éviter le rush des profiteurs.
www.da-esterel.fr/article-la-folle-aventure-de-la-caisse-des-depots-dans-le-caucase-91659759.html
- L?augmentation de la collecte en janvier est sans doute le fruit de la capitalisation des intérêts comme chaque année,
- Livret A et LDD sont une nationalisation des ressources bancaires au profit du Groupe formé par la CDC,
- L?équilibre financier de ces livrets est une aberration de gestion : l?épargne à court terme est affectée à des crédits à long terme qui pourraient trouver sur le marché des taux plus intéressants et des fonds plus stables, en termes de rentabilité, le taux servi (2.25%) augmenté des commissions de distribution (0.90%) et de la marge de la CDC (0.50%) n?offre pas mécaniquement les meilleurs taux du marché aux OPHLM sur des emprunts à court et moyen terme,
- L?utilisation des fonds en placements de titres pour offrir les rendements nécessaires à la rémunération de la collecte est masquée sous la forme d?un fonds de stabilisation (dénonçant ainsi l?imperfection du dispositif), le dispositif ne permettant pas de fournir une marge toujours positive à la CDC,
- Plutôt que le doublement du plafond du livret A, il serait plus simple de supprimer toutes les niches fiscales financières et accorder aux contribuables une franchise sur les revenus tirés de leurs placements financiers. En compensation la CDC se refinancerait sur les marchés.
Il y a aujourd'hui un vrai problème structurel qui demande de vraies réformes de fonds, sur l'ensemble des dépenses. Le financement est orienté vers les banques, qui ne peuvent pas redistribuer l'argent dans l'économie étant donné qu'elles augmentent leur capital pour répondre à la réglementation (Bale3). Il faudrait donc financer directement les PME.
Ce n'est pas les idées qui manquent, mais les moyens pour y parvenir.
Aucun des candidats n'abordent les vrais problèmes et solutions, ne relancera la croissance et diminuera le chomage. A quand les vrais débats avec l'ensemble des acteurs politiques, économiques, des affaires?
On peut toujours attendre
Totalement HS dans le topic et mon post, dehors svp
L?or n?est pas l?objet d?une bulle. Il ne suit pas le modèle classique d?une bulle. A l?heure actuelle, très peu de personnes possèdent de l?or, ce qui ne serait pas le cas s?il était l?objet d?une bulle. Plus important encore, plutôt que de voir les acheteurs d?or en rationaliser le prix, ce sont ceux qui n?en possèdent pas qui cherchent des raisons de ne pas en acheter.
Il existe aujourd?hui une bulle, pas sur l?or. La bulle actuelle concerne les instruments d?endettement du gouvernement Américain et de tous les autres gouvernements ayant beaucoup trop promis par rapport à leurs capacités de financement. Bon nombre de leurs engagements seront brisés et de nombreuses dettes seront répudiées, bien que la majorité des gens refuse encore de le croire. Ignorant les leçons de l?Histoire, elles s?entêtent à croire que les promesses des gouvernements sont une valeur refuge.
Le travailleur ouvre donc un livret A pour rémunérer faiblement son épargne... et faire baisser son salaire (mais ça il ne le voit pas immédiatement).
Quelqu'un peut il m'expliquer pourquoi tant de monde s'intéresse aux obligations ?
C'est si on se laisse faire avec l'option PFL qui n'est utile que si on est dans des tranches supérieures à une vingtaine de %. En dessous, il vaut mieux choisir l'option IRPP (intérêts incorporés dans la déclaration de revenus).
Encore une niche fiscale, le PFL. Dommage que ce soit l'option par défaut, les "petites gens" y perdent si ne s'en rendent pas compte.
Preuve que quand çà arrange on n'applique ce que l'on ou pas !
60 millions de detenteurs avec 15300 euros de plafonts.... memes avec 30 ans d'interets a 4%, je n'arrive pas a trouver d'ou sont sorti les 220 milliards.
Comment expliquer cela????
Pour les épargnants, un produit simple, disponible, et qui même s'il rapporte peu n'est pas si mal placé aujourd'hui comparé aux autres possibilités (AV.. etc).
Pour la collectivité, une source de capitaux à coût relativement faible qui permet de financer logement social, partiellement la dette, et marginalement les PME donc (je pensais que c'était le LDD qui avait cette vocation).
Donc où est le problème ? ... le coût pour les banques qui ont crié pendant des années pour lever le monopole de la Poste et CE, et en faire un produit d'appel ? ... elles ne peuvent pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Quant à vos 20% par an depuis 11 ans je pense que vous les avez révés un peu ...
Concernant le réve supposé que j'aurais fait concernant le cours de l'or de ces onze dernière année, vous avez raison, en fait c'est bien plus :
Le prix de l'Or a plus que SEXTUPLÉ en US Dollars depuis 2001 (x 6,4), soit +49,3% de moyenne
par an. En ?uros : +351,1%, soit X 4,51, dont +303% depuis 2005, soit X 43,3% par an sur 7 ans
Pouvez vous contester ces chiffres s'il vous plait ? Vous aurez du mal car ils sont vrais, et vérifiables.
Achetez de l'or vite !!
Quant aux chiffres enonces ci dessus j'aimerais connaitre vos sources ...
Premiere chose de combien a ete devalue le dollar depuis 2000???? et depuis que la FED fait tourne la planche a billet????? Donc deja mesurer une valeur speculative comme l or grace a une monnaie de reference que son propre gouvernement s amuse a devaluer...... L'euro lui meme s il perd un peu en ce moment n a cesse de s apprecier face a ce meme dollar, au yuan et aux yen, ce qui fait que la Chine nottement est une des pays qui a le plus de "stock" d euro donc n a pas interet a sa disparition.....
Deuxieme chose acheter de l or et le stocker dans un coffre fort bancaire ou perso en cas de cambriolage dans un cas comme dans l autre vous ne serez qu indemniser en aucun cas rembourser..... Je vous rappelle cher Mr que le contenu d un coffre est la discretion de son loueur la banque ne sait pas ce que vous mettez dedans.....
Troisieme chose l or est fluctuant, certe il a monte mais aujourd hui son cours stagne voir diminue.... lorsque l economie mondiale repartira certe peut etre avec d autre moteur que l Europe et les USA, faudra bien echanger ton or, la demande de ce metal diminuant vu que sa valeur refuge diminuera tu te retrouvera peut etre a devoir vendre moins cher que tu n as acheter.....
Meme le troc n'est pas sur, pour qu il y a offre il faut qu il y a demande, donc s entendre sur la valeur qu on attend d un bien ou service....
Donc en definitive quelque soit l outil dont on se sert pour facturer un bien ou un servie il faut en evaluer le cours.
Le seul point ou je vous rejoins c est qu avoir permis de decoreller la valeur des monnaies du stock d or detenus pas les banques centrales, ce qui permet a certains etats peu regardant de faire tourner la planche a billets presque sans controle....
Pouvez vous argumenter la dessus ?
Troisème chose: Votre pauvre petite analyse macro économique de l?euro soit disant à l?abri à vie grace aux chinois, et aussi stupide. La Chone n?accpetrera pas de prendre d?avantage de risque en achetant du papier euro qui perd de sa valeur tous les jours. Vous devriez savoir qu?à travers l?histoire aucune monnaies papier non corrélé à de l?or physique finit toujours par disparaitre, ou à dévaluer de façon tr!ès importante, ruinant au passage ceux qui n?avaient pas d?or.
Le meilleur conseil c?est d?acheter de l?or en petite quantité stocké chez soi, et d?en acheter en ligne dans une ?bullion bank?, genre www.buillonvault.com
Je vous informe que si vous restez discret personne n'ira chercher de l'or chez vous.
Faites vous un peu de culture, vous pouvez lire également: www.24hgold.com
Cela fait 5.000 ans que l?or sert de monnaie dans le monde entier, ou de contre valeur pour de la monnaie papier indexé à un stock réel et physique d?or. Je vous informe aussi que toutes les banques centrales du monde sont entrain de reconstituer leurs stocks d?or, à la vue de l?enlisement de la crise financière de vos copains de l?euro et du dollar. Est ce un hasard ? Bien sur que non.
Les 8% s'appliquent sur la valeur de métal précieux vendu et non sur les éventuelles plus values de cette vente.
Enfin votre or faut bien l echanger donc ma demonstration reste juste.... vos dire ne sont que delire au mieux et aneries au pire donc comme dit plus haut cessez vos commentaire sous vos pseudi libre et livret or.....