L'espagnole CaixaBank va supprimer 2.100 emplois

La troisième banque espagnole a présenté ce jeudi aux syndicats un plan de restructuration prévoyant la suppression de 2.157 postes, soit 7% des effectifs dans le pays, et la fermeture de 800 agences.
(Crédits : CaixaBank)

La troisième banque espagnole CaixaBank a présenté ce jeudi 17 janvier aux syndicats un plan de restructuration, "visant à poursuivre la transformation du réseau de distribution, à renforcer sa proximité avec le client et à offrir la meilleure expérience client possible, quel que soit le canal". En termes d'emploi, le plan va se traduire "par un surplus d'effectifs estimé à 2.157 personnes" et la suppression d'environ 7% des postes (sur un total de 29.500 personnes en Espagne et 37.500 personnes dans le monde).

"CaixaBank s'est engagée à maintenir et à assouplir son réseau d'agences dans les villes de moins de 10.000 habitants pour assurer la pérennité de son modèle d'inclusion financière" assure la banque dans un communiqué.

Le groupe avait annoncé le 27 novembre qu'il envisageait de supprimer près d'un cinquième de ses agences situées en Espagne au cours des trois années à venir afin de renforcer sa rentabilité tout en poursuivant sa transformation numérique. CaixaBank va fermer 793 agences (environ 18% du total) pour ramener le total à 3.640, un des réseaux les plus denses en Espagne. Selon El Pais, la région de Madrid sera la plus affectée, avec 387 agences fermées et 477 personnes licenciées.

CaixaBank veut étendre son modèle d'agence "Store" en zones urbaines et réduire le nombre des agences plus classiques, tout en maintenant sa présence en milieu rural (le modèle "AgroBank" et en développant les services à distance. Un porte-parole de la banque a évoqué en priorité la perspective de départs en pré-retraite ou de départs volontaires.

(avec AFP)

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Commentaires 2
à écrit le 19/01/2019 à 14:57
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Voilà ce qui arrive quand on privatise les banques et qu'on crée de la concurrence. Si l'Etat était propriétaire il pourrait même embaucher des milliers d'employés supplémentaires et on ne riquerait pas de voir la banque faire faillite.

à écrit le 17/01/2019 à 19:55
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Ou comment ne pas baisser les dividendes, c'est sur que c'est mieux d'enrichir quelques dizaines de gros actionnaires en brisant la vie de 2100 familles. Et tout cela avec la bénédiction des politiciens.

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