
Très joli tir groupé sur le plan commercial pour les chantiers navals militaires français, qui ont engrangé en janvier plusieurs commandes intéressantes sur le plan national et surtout à l'export. C'est le cas de Socarenam, d'Ocea, de CMN et de Kership, la filiale commune entre DCNS et Piriou. Une belle série qui a commencé avec le chantier de Boulogne-sur-mer, qui a été sélectionné par la direction générale de l'armement (DGA) pour la réalisation de deux patrouilleurs légers guyanais (PLG) destinés à la Marine nationale. Ces navires sont dédiés aux missions de souveraineté et de protection des intérêts français dans la zone maritime Antilles-Guyane, en particulier le Centre Spatial Guyanais.
En outre, la DGA a également sélectionné Socarenam pour une commande de 21 vedettes de liaison trans-rades destinées aux ports militaires (Brest, Toulon, Cherbourg et outremer). Enfin, le chantier naval s'est vu notifier un contrat d'un patrouilleur de 53 mètres de long par la douane française, baptisé "Jean-François Deniau". Ce navire, qui sera le plus important de la flotte de la douane, est financé à 90 % par l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne, FronTières extérieures.
Kership, sélectionné par l'Arabie Saoudite
Kership, la co-entreprise formée en 2013 par DCNS et Piriou a été choisie par le prince Salmane, le ministre de la Défense d'Arabie Saoudite et prince héritier de la dynastie saoudienne pour fabriquer entre 25 et 30 patrouilleurs de 30 mètres. Soit un contrat estimé à 500 millions d'euros. En outre, une quinzaine de bateaux supplémentaires seraient en option. L'Arabie Saoudite et Kership vont négocier en 2015 le contrat. En outre, Kership a gagné un contrat fin octobre auprès du ministère de la Défense du Gabon pour la construction d'un OPV 50 (Offshore Patrol Vessel), un patrouilleur hauturier de 58 mètres, ainsi que la modernisation d'une Combattante la Gracieuse au profit de la marine gabonaise. Soit un contrat total de l'ordre de 26 millions d'euros.
Ocea n'est pas en reste. Le chantier des Sables d'Olonne a vendu un patrouilleur hauturier, OPV 190 MKII de 58 mètres au Sénégal. En outre, la municipalité des Sables d'Olonne envisage de créer une formation de garde-côte pour les clients d'Ocea. Enfin, CMN a vendu au Mozambique trois nouveaux patrouilleurs HSI 32 supplémentaires, qui étaient en option. Enfin, le chantier naval de Cherbourg attend toujours la mise en vigueur du contrat tripartite entre l'Arabie Saoudite (le pays qui finance), le Liban (pays utilisateur) et la France (le vendeur) portant sur la vente de trois patrouilleurs du type Combattante FS56 armés par un système surface-air à très courte portée Simbad-RC de MBDA, ainsi qu'une formation et un support de cinq ans. Soit une commande évaluée à environ 250 millions d'euros.
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a le à :
Contrat passé avec l'Arabie Saoudite , Inch Allah
Je doute de la survie de cette industrie d'armement quant on voit que la France s'aaroge le droit de ne pas respecter ses contrats . L'affaire des mistrals va la couler .
« Flyer 6 » :
12-01-15 Royaume-Uni, Londres, Landmark Hotel, élu bateau de l’année au "2015 Motor Boat Awards" dans la catégorie "starter boats".
17-01-15 Allemagne, Düsseldorf, le « Flyer 6 », remporte « l’European Powerboat of the Year ».
Catégorie des moins de 25 pieds, concept unique, design unique, performances unique, personnalisation possible unique.
Les succès commerciaux c'est bien, mais à condition que ces contrats gagnés soient générateurs de bénéfices.