
La société américaine SpaceX est de nouveau parvenue à récupérer dimanche une partie de son lanceur Falcon 9 sur une plateforme en mer après le lancement réussi d'un satellite de communication japonais. La fusée Falcon 9 avait décollé de Cap Canaveral, en Floride, à 01h26 (05H26 GMT), avec pour mission de placer un satellite de télécoms japonais JCSAT-16 sur une orbite de transfert géostationnaire. JCSAT-16 doit permettre d'améliorer les services de distribution de vidéos et de transferts de données en Asie, Russie, Océanie, Moyen-Orient et Amérique du Nord.
Une fois la mission accomplie, le premier étage du lanceur a atterri en douceur sur un navire-drone baptisé "Of Course I Still Love You". C'est la sixième fois que la société californienne, fondée et dirigée par le milliardaire d'origine sud-africaine Elon Musk, réussit cette manœuvre délicate, et la quatrième sur une barge flottante dans l'océan Atlantique. SpaceX espère pouvoir récupérer régulièrement le premier étage de Falcon 9, le réutiliser, ce qui devrait réduire nettement les coûts de lancement et potentiellement bouleverser le secteur de la mise sur orbite de satellites et d'accès à l'espace en général.
Gagner le pari économique
Pour autant, SpaceX doit encore démontrer au marché commercial que le modèle économique des lanceurs réutilisables est viable avec des prix qui restent attractifs. Le pari d'Elon Musk n'est pas encore gagné. Bien sûr SpaceX avait réussi en décembre dernier une prouesse technologique en récupérant pour la première fois de l'histoire spatiale le premier étage de son lanceur Falcon 9, qui a atterri en position verticale. Pourtant dans un tweet du 15 mai, Elon Musk a reconnu que l'un des premiers étages revenu sur Terre était très endommagé. Ce qui en clair laisse entendre que pour le remettre sur un pas de tir, il y a du "boulot"... Beaucoup trop de travail pour qu'il soit réutilisable sur le plan économique.
"On verra si SpaceX s'améliore au fur et à mesure des récupérations - ce qui est évidemment possible - mais combien de temps cela prendra-t-il, pour quel coût global et avec quelle fiabilité ?", s'interroge un observateur. Des questions auxquelles Elon Musk devra répondre pour réussir complètement son pari et distancer toute la concurrence...
SpaceX a toutefois franchi un jalon important le 29 juillet dernier en réalisant avec succès un essai statique d'un étage récupéré le 5 mai 2016 lors du lancement du satellite de télécoms japonais JCSat 14. Sur un banc de test au sol, l'étage a fonctionné pendant deux minutes et trente secondes, soit la durée d'une mission de lancement de Falcon 9. Seul bémol à cette très belle performance technique, SpaceX n'a pas communiqué sur le coût des opérations réalisées pour la remise en l'état de l'étage.
Un coût de production de 60 millions de dollars
Elon Musk avait indiqué en avril que le carburant du lanceur coûtait 300.000 dollars et le coût de production du lanceur 60 millions de dollars. Jusqu'à présent le premier étage des lanceurs était détruit en revenant à grande vitesse dans l'atmosphère.
Car la techno du module lunaire qui se pose à la verticale sur ces pieds métalliques avec 2 hommes dedans n'était pas opérationnel.
Atterir sur la terre et sur la lune ce n'est pas la meme chose (atmosphere, gravités, etc...)
Pour ce module il s'agit d'une techno qui fait que le module se pose de maniere automatique
Sur la lune il y avait un pilote
MdR, encore ce vieux délire, vous croyez réellement qu'une telle histoire resterait ignorée avec les milliers de personnes qui ont travaillé au programme Apollo? Et les russes l'auraient gentiment fermée juste pour être sympa avec leurs potes US, en pleine guerre froide?
Pour info, il ne faut pas une énorme matériel pour faire de la localisation doppler d'un véhicule, techno tout à fait disponible et utilisée à l'époque des deux côtés du rideau de fer....Si les US ne s'étaient pas posés sur la lune, la Pravda aurait titré en première page!!
Ils ont choisi le plus endommagé pour lui faire subir plusieurs tests statiques, sans l'avoir fortement "remis en état", pour partir du principe que si celui-ci se comporte bien lors des tests de longue durée, ceux qui ont le moins souffert, CRS-9 par exemple, seront tout autant viables et pourront subir de simples séries de static fires pour tester leur intégrité.
la machine à cash pour attirer les investisseurs risque de se tarir et à partir de ce moment, il est mort et il le sait. C'est certe spectaculaire mais ca n'amène rien dans son business. il semble qu'une grande partie de ses fusées sont fragilisées, il essaye de requalifier la plus solide par une série de 10 tirs d'essai. puis il va falloir une offre compte tenu de ces nouveaux couts, un gain de 15-20% par rapport à une fusée classique, pour un lancement au rabais avec des sat qui coûtent des millions, pas terrible, ca va se réduire encore, car il est obligé de rendre plus résistante a fusée au retour.
et qu'a peine redescendu , on va crier a l'horreur quant au diesel ,
Sauf erreur l'article cité ne donne aucun chiffre et questionne également la rentabilité de l'opération. Par ailleurs le coût de production de Space X n'a jamais été communiqué officiellement et donner une valeur n'a aucun sens si on ne sait pas ce qui est derrière. Par exemple s'agit il d'un coût 100% récurrent ou cela inclut il des amortissements? Quid des coûts d'opérations?
La vidéo est sympathique mais on ne dit rien sur la remise en état des Merlins ni sur leur performance. Voir des flammes sortir d'un carneau c'est bien, avoir les paramètres de poussée c'est mieux....
Enfin, philosopher sur le coût du carburant n'a guère d'intérêt, cela ne représente qu'une fraction assez marginale du coût d'un satellite en orbite (disons 200 à 300 M€). Par contre la pénalité de masse au lancement est le vrai paramètre et on n'en parle guère.
Tesla, idem coût, gains ?
Jusqu' à quand les investisseurs avanceront les dollars qui sont brulés à la vitesse grand V ?
Tesla rapportera de l'argent lorsque tous les grands centres urbains auront des Centres de Services et des Show Room. Lorsqu'il y aura des Superchargeurs à tous les 200 km. Et lorsque les États-Unis, l'Europe, L'Inde, et la Chine auront leur usine de production et leur Gigafactory. Tout cela coût de l'argent, et les profits seront dépensés au fur et à mesure afin de construire les infrastructures nécessaire à l'expansion future de Tesla. Lorsque tout sera construit... Tesla croulera sous une avalanche de fric.
Les investisseurs de SpaceX: ELon Musk, Google, Fidelity Investments.
Il est donc normal que ça prenne du temps pour parfaire cette première...
Le but est aussi que cette première soit une réussite, ce qui n'est bien souvent pas compatible avec la précipitation.
sujet politique (subventions)
Faux. On parle de moins de $10 millions. Par exemple la remise en état du lanceur qui a été testé dernièrement à coûté moins de $5 millions: http://www.linformatique.org/essai-statique-reussi-etage-lanceur-spacex.html
"Elon Musk avait indiqué en avril que le carburant du lanceur coûtait 300.000 dollars et le coût de production du lanceur 60 millions de dollars."
Faux.
Le carburant coûte entre $200,000 et $300,000 selon le poids de la charge et si le lanceur est récupéré ou non. Et le coût de production est de moins de $45 millions.
Allez, je suis sûr qu'illuminé croit à l'hyperloop, parce que quand même y'a un PDF de 50 pages qui dit que c'est pas cher et c'est mieux bien.
Okayyyy
a) 1 fois.... au sol.
b) ~4 millions de dollars.
b) ~4 millions de dollars. = chiffre non démontré et fondé sur des allégations de Space X dont personne n'a vu le bilan à ce jour.