Les abattoirs Gad vont demander un redressement judiciaire

La société bretonne, qui emploie 1.700 salariés, a annoncé mercredi son intention de demander un redressement judiciaire. Elle évoque "de graves difficultés conjoncturelles et structurelles".
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Après Doux, c'est au tour de Gad d'afficher ses difficultés. Les abattoirs bretons, qui comptent 1.700 salariés, ont annoncé mercredi leur intention de demander un redressement judiciaire, donnant ainsi le signal de la restructuration de l'ensemble de la filière porcine.

Dans un communiqué, le groupe fait état d'une conjoncture particulièrement mauvaise. "Confronté à de graves difficultés conjoncturelles et structurelles, la société Gad Sas a convoqué ce jour le comité central d'entreprise (CCE) pour une réunion le 21 février où elle exposera son projet de solliciter la protection du tribunal de commerce de Brest pour ouvrir une procédure collective de redressement", lit-on.

Cette nouvelle constitue un nouveau coup dur pour le secteur, après la mise en redressement judiciaire du volailler Doux le 1er juin dernier. Son pôle frais a ainsi été liquidé et partiellement repris début septembre. Au total, près d'un millier d'emplois ont été détruits.

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Commentaires 3
à écrit le 14/02/2013 à 15:12
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tous les socialiste vu leurs capacites sont volontaires pour reprendre la societe,pour un euro symbolique!

à écrit le 13/02/2013 à 20:15
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Bravo a cette Europe permettamt a un pays voisin de faire appel a de la main d'oeuvre payee 5 euros/heure, le tout sans la moindre sanction. Simplement scandaleux.

à écrit le 13/02/2013 à 20:02
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Tout ça pour 257 000 Euros ou pour l'interdiction de "jouer" sur les prix..?? http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-L-Autorite-de-la-concurrence-sanctionne-cinq-abattoirs-de-porcs_55257-2163600_actu.Htm

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