
"L'accord a été retardé à cause des élections en Russie. Mais c'est une question de semaines. L'Alliance Renault-Nissan va prendre 50 % et une action d'Avtovaz", assure à "latribune.fr" le directeur général de Renault Russie, Bruno Ancelin. "La signature ne devrait pas avoir lieu avant au moins le début avril", précise une source officieuse.
En décembre dernier, le président d'Avtovaz, Igor Komarov, avait affirmé qu'il espérait la finalisation de la transaction en mars 2012. Mais les négociations sont plus longues que prévu et le processus électoral n'a rien arrangé. Initialement, les discussions auraient d'ailleurs dû être terminées en... décembre 2011. La firme au losange détient aujourd'hui 25 % du premier groupe automobile russe. Elle restera majoritaire au sein du célèbre constructeur des Lada mais son partenaire Nissan sera désormais également présent dans l'actionnariat. Le français pourrait passer à environ 35 % tandis que le japonais acquerrait 15 % des parts. Le chef de file demeura le groupe automobile de Boulogne-Billancourt.
Marché stratégique
La Russie est stratégique pour Renault en termes de volumes mais aussi de résultats financiers. D'ores et déjà, "la Russie génère les meilleures marges par voiture de Renault", souligne Bruno Ancelin. Le marché russe a progressé de 39 % l'an passé à 2,65 millions de véhicules. Renault lui-même, qui produit ses véhicules à Moscou, a vendu 154.734 unités en Russie en 2011.
C'est le quatrième marché du groupe français. Renault doit incessamment commercialiser son 4x4 Duster, produit sur place. Avtovaz a vendu pour sa part 575.000 véhicules l'an dernier (contre 523.000 l'année précédente et 354.000 en 2009). La firme demeure toutefois loin des 640.000 ventes de 2008, avant la crise.
Voiture sur base Renault-Nissan
Le constructeur russe lance actuellement sa première voiture sur une plate-forme Renault-Nissan, en l'occurrence celle des Dacia à bas coûts. Il s'agit de la Lada Largus, une Dacia Logan break restylée et fabriquée à Togliatti. Le site du bord de la Volga devrait produire à partir de la fin de l'année une voiture sur cette même plate-forme pour Nissan, puis une autre pour la marque Renault.
Créé par le gouvernement soviétique à la fin des années soixante avec l'aide des ingénieurs de Fiat pour fabriquer sous licence la berline 124 de 1966 (toujours en production), le constructeur russe vise une production proche du million en 2017 et de 1,2 million en 2020. Grâce à l'aide du constructeur français et aux 4 milliards d'euros d'investissements prévus dans les dix ans.
Grâce à eux tout va bien en Allemagne : Volkswagen, Audi, BMW et toute la filière industrielle font de gros profits, engagent des travailleurs, et les Allemands paient moins d impôts et remboursent leur dette par anticipation?un excédent de 100 milliards d?euros pour l?industrie automobile cela aide ! .... donc merci pour eux.
Toute médaille ayant son revers, il va falloir que tous les Français payent dans leurs impôts pour les chômeurs et la dette qui résultent en France de ces importations massives, produit d un certain snobisme et de la volonté de paraître malin ?!
Au moins ceux qui n?auront plus d emploi pourront toujours essayer de se consoler en roulant en Béhême ou en Volkswaaagen ?
* Les constructeurs français produisent 2 fois plus de voitures en France qu ils n en vendent.
* Quand à Toyota, un seul modèle est assemblé en France: la Yaris
plus de salarie bien payé, plus d'acheteurs d'objets premium à fortes marges... A moins que.. ah on me dit que le crédit est la solution !
Renault a investit dans le low cost et réussi de facon eclatante son pari. Renault a également investit dans le haut de gamme (Avantime, Vel Satis) et s'est planté de facon magistrale. La strategie etait la bonne, l'execution mauvaise ; et c'est toujours la faute du PDG. Esperons que leur deuxieme tentative se revele la bonne. En tous cas, leur investissement dans Nissan leur permet d'avoir une deuxieme chance, ce qui parait plus difficile pour PSA...