300 millions à investir dans les PME françaises de l'automobile

A la veille de l'ouverture du Mondial de l'auto parisien, le FMEA (Fonds de modernisation des équipementiers automobile détenu indirectement par l'Etat, Renault et PSA) a encore 300 millions d'euros à investir dans les PME automobiles. 372 millions ont déjà été investis dans 29 projets.
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A la veille de l'ouverture du Mondial de l'auto parisien,  le FMEA (Fonds de modernisation des équipementiers automobiles) a "encore 300 millions d'euros à investir", souligne ce mardi Catherine Dupont-Gatelmand, sa directrice générale. Détenu par le FSI (Fonds stratégique d'investissement  de la Caisse des dépôts et de l'Etat) ), Renault et PSA, le FMEA a été créé en 2009. Ses fonds s'élèvent à "625 millions, dont 372 millions ont déjà été investis dans 29 projets", souligne-t-elle. Le FMEA a pour but de prendre des participations stratégiques minoritaires dans des PME automobiles, afin de "consolider des acteurs trop petits, les aider dans leurs projets d'internationalisation et les accompagner dans la phase d'industrialisation de leurs innovations". Ces 29 sociétés représentent "38.000 emplois, dont 60% en France".

Réponse à la crise

"Nous nous concentrons sur douze sous-filières automobiles de la transformation, comme le décolletage, le découpage-emboutissage, la fonderie et l'usinage, la plasturgie...", précise Catherine Dupont-Gatelmand. "Plus d'une dizaine de dossiers sont actuellement à l'étude", notamment dans la forge-fonderie. Le FMEA est né de la crise de l'automobile de la fin des années 2000 où la filière sous-traitante tricolore était en réel danger. Et il a aidé largement à la pérennisation de sociétés au savoir-faire réputé comme Trèves (textile), SAFE (forge) ou Agrati France (fixations).

Participations diverses

"Nous avons investi 25 millions dans FSD SNOP (découpage-emboutissage) qui emploie 2.500 personnes en France et qui a repris des sites de Wagon en dépôt de bilan", souligne la DG du FMEA. Le Fonds dédié à l'automobile a aussi pris une participation de 14,5% dans Delfingen (électronique-câblage) pour "accompagner son internationalisation dans seize pays avec l'acquisition d'une société aux Etats-Unis".

Consolidation encore à parachever

Structurer un tissu de petits équipementiers français est une vaste gageure. "Aucune sous-filière n'a vu encore sa consolidation achevée", reconnaît Catherine Dupont Gastelmand. La situation aujourd'hui est "difficile". D'ailleurs, "on amène certaines sociétés à se diversifier hors de l'auto"...

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Commentaires 4
à écrit le 26/09/2012 à 9:32
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les pompiers pyromanes, après avoir détruit l'industrie des soustraitants automobiles français avec des demandes stupides (obligation de fabriquer en pays low cost alors que fabriqué en france revenait moins chère dans bien des cas à cause des coûts ...

le 26/09/2012 à 9:45
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La RNUR !!!!! il y a des décennies que la Régie Nationale des Usines Renault n'existe plus !!! Nostalgie quand tu nous tiens .....Dans les années 60/70 le mot d'ordre des politiques et des syndicats était :" il ne faut désespérer Billancourt " !!!! ...

le 26/09/2012 à 10:10
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@pNv6wY, c'est vrai... mais leur comportement et méthode de travail n'a pas fondamentalement changé, toujours aussi burocratique ! en tout cas pour ce que je peux constater comme fnr.

le 26/09/2012 à 10:51
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RPR vous avez bien cerné la stupidité des dirigeants de PSA Renault qui in finé sont les mêms que nos politicards en extase devant les Ghosn Pelatta Tavarez varin ... bref en extase devant les fossoyeurs de l'indsutrie française ... car il ne faut pa...

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