
LA TRIBUNE - Malgré plusieurs années de croissance et une stratégie de repositionnement réussie, Novares a été contraint de déposer son bilan au printemps dernier... Comment en êtes-vous arrivé là ?
PIERRE BOULET - Novares était tout à fait prêt à affronter un ralentissement de marché, puisque ce scénario était écrit dans toutes nos prévisions de marché dès la mi-2019. Mais la crise du coronavirus a précipité, et surtout amplifié les choses, au point que notre groupe s'est retrouvé avec 40 usines arrêtées sur 44 dès la fin mars. Perdant 4 millions d'euros de facturation par jour, nous avons immédiatement identifié les difficultés de trésorerie à venir pour assurer le redémarrage de nos usines. Les premières étapes du processus d'obtention du prêt garanti par l'État [PGE, ndlr] et les premiers échanges avec nos banques et nos actionnaires sont rapidement...
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