La FDA considère officiellement qu'un produit fabriqué par imprimante 3D peut-être ingéré par un être humain. L'autorité américaine de régulation américaine des médicaments et des denrées alimentaires a autorisé l'entrée sur le marché américain du Spritam, un médicament pour lutter contre l'épilepsie, à prendre par voie orale.
Aprecia, société pharmaceutique américaine fondée en 2003, est à l'origine de ce médicament conçu par des imprimantes 3D. Elle explique que cette technologie permet de fabriquer une pilule plus poreuse qui se dissout plus rapidement dans l'eau, proposant une vidéo à l'appui.
Elle estime en outre que les médicaments fabriqués de cette façon sont totalement uniformes et parfaitement calibrés, ce qui permettra de prescrire les doses exactes plus facilement.
L'imprimante 3D pénètre le marché de la santé
Dans le monde de la santé, l'imprimante 3D est déjà utilisée à plusieurs fins:
- Cette technologie sert à recréer des mâchoires depuis 2012 ou des dents, ainsi que des prothèses orthopédiques.
- Il est possible de fabriquer de la peau humaine, grâce à l'imprimante 3D. L'Oréal s'est d'ailleurs associé avec Organovo, entreprise spécialisée dans la bio-impression, pour accélérer sa production d'échantillons de peau, afin de tester ses nouveaux produits.
- Fin août, une vertèbre a été implantée chez un Chinois, ont annoncé des chirurgiens d'un hôpital universitaire de Pékin. La prothèse imprimée en 3D a remplacé la deuxième vertèbre cervicale du patient. Selon les médecins, l'un des bénéfices devrait être une durée de convalescence plus réduite comparée à une opération classique.
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