Areva s'associe avec Duke Energy pour développer des centrales à biomasse

Le groupe nucléaire français a annoncé mercredi la création d'une coentreprise avec l'Américain Duke Energy pour développer des centrales fonctionnant à partir de déchets végétaux.

Areva va s'associer avec l'américain Duke Energy pour développer des centrales électriques à biomasse qui fonctionnent à partir de déchets végétaux. La coentreprise, baptisée Adage, "facilitera le développement d'un parc de centrales à biomasse, produisant de l'électricité principalement à partir de bois de chute", a expliqué le groupe nucléaire français. Dans le cadre de cet accord, Areva assurera la conception et la construction de chaque unité, tandis que Duke l'exploitera (Retrouvez le communiqué de Duke Energy sur ce projet en cliquant ci-contre à droite dans l'espace : "pour aller plus loin").

La PDG d'Areva, Anne Lauvergeon, venue à New York annoncer cet accord, a souligné la "solide expérience (acquise par son groupe) dans le domaine de la biomasse, avec la construction de près de 100 centrales en Europe, en Asie et en Amérique du Sud" représentant une capacité de plus de 2.500 mégawatts.

Cité dans le même communiqué, Jim Rogers, Président de Duke Energy, a estimé que ce "projet se concrétisait à un moment idéal, alors que les consommateurs américains sont non seulement confrontés à une hausse sans précédent des prix de l'énergie, mais aussi à des besoins grandissants en électricité qu'ils veulent pouvoir satisfaire dans le plus grand respect de l'environnement".

Duke Energy est l'un des plus grands groupes énergétiques américains, avec un chiffre d'affaires annuel de quelque 13 milliards de dollars et une capitalisation boursière de 21,9 milliards de dollars. Le groupe produit 97% de son électricité à partir du charbon et du nucléaire.

Areva estime que sa coentreprise avec Constellation n'est pas menacée

La présidente du directoire d'Areva Anne Lauvergeon a estimé ce mercredi que la collaboration engagée par son groupe avec l'américain Constellation Energy n'était pas compromise par le rachat du groupe américain par le milliardaire Warren Buffet. "Ce qui est clair pour moi, à ce stade, c'est que l'un des composants séduisants de Constellation est son partenariat avec nous", a déclaré Anne Lauvergeon lors d'une conférence de presse à New York. L'accord à 50/50 conclu en 2005 avec Constellation pour créer la coentreprise Unistar est "ouvert à d'autres partenaires", ce qui a d'ailleurs permis à l'électricien français EDF de s'y associer en 2007, a rappelé Anne Lauvergeon. Constellation Energy s'est engagé avec les électriciens français à construire un réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR sur le sol américain.

 

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