Vague de froid : pas de blackout cette fois-ci, mais quid des prochaines années ?

En dépit de températures polaires, il ne devrait pas y avoir de coupure due à un déséquilibre entre la production et la consommation d’électricité de ces prochains jours. Mais avec une disponibilité du parc nucléaire aléatoire et certainement plus faible à partir de l’an prochain, qu’en sera-t-il du passage de l’hiver dans les prochaines années ?
Dominique Pialot
Le réseau électrique devrait passer l'hiver 2018 sans encombre.

Malgré des températures de -9°C à -10°C en dessous des normales de saison ces trois prochains jours, le gestionnaire de réseau RTE  s'est montré rassurant : pas de risque de coupure électrique pour surmonter la vague de froid. Certes, le pic de consommation s'élèvera à 93.000 mégawatts (MW) mardi à 19h et 94.000 MW mercredi matin, alors que la production s'établit à quelque 90.000 MW. Mais les capacités d'interconnexion de 9.000 MW avec les pays voisins, associées aux 2.000 MW d'effacement électrique - des industriels acceptant de décaler ou stopper leur production et donc leur consommation -, seront suffisantes pour surmonter ce déficit. Il ne sera même pas nécessaire de mobiliser les quelque 2.000 MW « interruptibles » de 22 sites électro-intensifs capables de couper leur alimentation en moins de 5 secondes, ni de recourir à une baisse de tension sur le réseau, qui permet de réduire la consommation de 5%.

Consommation modérée et bonne disponibilité du parc nucléaire

Si la situation est moins tendue que certaines années précédentes, notamment l'hiver 2012, c'est que la consommation n'est pas si élevée. Elle avait dépassé 102 GW en février 2012 et 94 GW en janvier 2017. Cela serait en partie dû, observe Nicolas Goldberg, du cabinet Colombus Consulting, à une baisse tendancielle, qui se retrouve d'ailleurs dans tous les scénarios élaborés par RTE.

Par ailleurs, la production est également plus abondante, essentiellement grâce à une meilleure disponibilité du parc nucléaire. EDF indique avoir "décidé de reporter les opérations de maintenance programmée et de rechargement du combustible de deux unités de production" nucléaire en prévision du froid, et seule une dizaine de réacteurs sont actuellement à l'arrêt, contre les deux-tiers du parc en novembre dernier, par exemple.

La contribution des énergies renouvelables, notamment l'éolien, est également exceptionnellement élevée en situation anticyclonique, puisqu'on relève une production de près 9.000 MW en milieu de journée et de 6.000 MW en début de soirée, c'est-à-dire lors de la fameuse pointe de 19h. Celle-ci est une spécificité française, liée à la forte proportion de chauffage électrique, qui rend le pays particulièrement thermosensible : une baisse de la température de 1°C entraîne une hausse de la consommation électrique de 2.400 MW.

Moindre disponibilité du parc nucléaire dans les prochaines années

C'est pourquoi la crainte d'un éventuel blackout se pose chaque année au creux de l'hiver. Et rien ne dit que l'exemple de cette année laisse présager de  situations aussi rassurantes à l'avenir.

En effet, la disponibilité du parc nucléaire est difficilement prévisible. Et RTE lui-même a souligné dans ses scénarios présentés en novembre dernier qu'il était aujourd'hui impossible de prévoir avec certitude si les visites décennales des centrales ayant atteint les 40 ans, qui vont se multiplier à compter de 2019, dureraient plutôt six mois ou douze. Dans cette dernière hypothèse, elles interviendraient en période hivernale, aggravant le risque d'une baisse de production.

Sur quelles pistes miser pour éviter le blackout dans les prochaines années ? « D'ici à 2020, nous aurons une augmentation des puissances interconnectées avec l'Italie et l'Angleterre, pour un total d'environ 1.000 MW » rappelle Nicolas Goldberg. Certes, les importations des pays voisins risquent de devenir d'autant plus incertaines que certains pays traditionnellement exportateurs d'électricité - très carbonée puisque produite à partir de charbon, voire de lignite -, tels que l'Allemagne, disent craindre pour leur propre équilibre électrique d'ici quelques années. « Mais les pointes allemande et française ne correspondent pas », souligne Nicolas Goldberg. En Allemagne, c'est plutôt en milieu de journée que le pic de consommation est atteint.

Efficacité énergétique, biogaz et éolien offshore

Le consultant préconise surtout une accélération des efforts d'efficacité énergétique, notamment dans le bâtiment. « On anticipe que l'électricité continuera de représenter la majorité des moyens de chauffage, observe-t-il, mais elle sera de plus en plus efficace, par exemple grâce à des pompes à chaleur. » Des efforts ont été entrepris depuis 2012, mais le rythme demeure insuffisant.

D'importantes marges de progrès quant à la flexibilité du réseau sont également à trouver dans l'organisation du mix électrique. L'utilisation des batteries de véhicules électriques est d'ailleurs l'un des leviers évoqués par RTE dans son scénario Ampère, qui n'a de sens qu'à partir d'un volume de véhicules en circulation de plusieurs millions, et dont l'équation économique demande à être détaillée.

Pour Nicolas Goldberg, le biogaz, qui présente en France un potentiel de développement important, mais n'en est encore qu'à ses balbutiements, pourra également jouer un rôle dans l'équilibre du réseau. À condition d'opérer une bascule partielle, il deviendra intéressant de se chauffer au gaz, y compris sur un plan environnemental. Et le biogaz pourra également être utilisé pour la mobilité ainsi que pour la production d'électricité.

Autre piste prometteuse : l'éolien offshore. Avec des facteurs de charge et une prévisibilité nettement supérieurs à ceux du solaire ou de l'éolien terrestre, cette énergie pourrait jouer un rôle significatif dans le passage des pointes de consommation. À condition que le retard français finisse par être rattrapé, et que l'on puisse enfin capitaliser sur des coûts d'entrée consentis lors de l'attribution des premiers parcs il y a six ans, qui semblent aujourd'hui démesurés au regard des coûts nettement inférieurs affichés par les projets ayant remporté de récents appels d'offres en Mer du Nord.

Dominique Pialot

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 44
à écrit le 28/02/2018 à 20:50
Signaler
J'aimerai que l'on fasse des comparaisons nombre d'éoliennes/centrales nucléaires pour une même puissance fournie.

à écrit le 27/02/2018 à 21:05
Signaler
Heureux de contribuer un peu chaque mois à faire reculer le risque de black-out en installant des panneaux solaires chez mes clients, y compris avec batterie pour 50% d'entre eux. Apres tout, une batterie coute 1/3 du prix d'un portail electrique.

le 28/02/2018 à 10:24
Signaler
Ces panneaux ne contribuent en rien à maintenir l'équilibre offre-demande sur le réseau, même associés à une petite batterie qui permet d'étaler un peu la production sur une journée. Au contraire, en plus de devoir gérer l'intermittence de la con...

à écrit le 27/02/2018 à 20:46
Signaler
@ Luc : Puisque vous prenez la base Kyoto 1990 : Plus forte baisse des émissions en Allemagne (- 23,9%) qu’en France (- 16,3%) de 1990 à 2014. En France, les émissions nationales ont baissé de 15% depuis l’année de Rio (92) mais avec nos importat...

le 28/02/2018 à 10:42
Signaler
En Allemagne, la baisse des émissions de gaz à effet de serre n'a pas eu lieu dans le secteur production d'électrique mais les autres secteurs Il suffit de faire la comparaison. Emission de gaz à effet de serre en Allemagne liés à la consommation...

le 28/02/2018 à 10:43
Signaler
Les nouveaux éléments de discours à la mode chez les écolos : Parler en % d'évolution sur un indicateur pas très clair et surtout pas en valeur absolue histoire de cacher la sale réalité. De 1991 à 2014, les émissions de CO2 par habitant sont pass...

à écrit le 27/02/2018 à 16:23
Signaler
Le bilan de la transition énergétique allemande dans le secteur de l'electricité est peu glorieux. - L'Allemagne a dépensé des centaines de milliards d'euros dans le solaire photovoltaïque et l'éolien. - L'Allemagne a aussi massivement augmenté...

le 27/02/2018 à 20:53
Signaler
Cé bian, vous dites tout ce que votre gourou Jancovici vous dit de penser, bon gracon. Au moins cette fois, ne mentez-vous pas en affirmant que l'Allemagne a augmenté ses émissions de GES à cause de EnR. Vous commettez simplement la forfaiture d'évi...

le 28/02/2018 à 10:49
Signaler
@ Stéphane : Les allemands n'ont pas augmenté leurs émissions de CO2 avec les ENR (encore heureux !) mais ils ne les ont pas vraiment diminué non plus. Et c'est ça le problème. Quant au fait de sortir un jour du charbon après être sortis du nuc...

à écrit le 27/02/2018 à 11:25
Signaler
"Elle avait dépassé 102 GW en février 2012 et 94 GW en janvier 2017. Cela serait en partie dû, observe Nicolas Goldberg, du cabinet Colombus Consulting, à une baisse tendancielle, qui se retrouve d'ailleurs dans tous les scénarios élaborés par RTE." ...

le 27/02/2018 à 12:50
Signaler
Il se trouve que depuis 2000 la France subit une désindustrialisation importante dont les 35 heures, établies justement en 2000, ne sont pas innocentes. Que se passerait-il si le mouvement venait à s'inverser ?

le 27/02/2018 à 13:23
Signaler
@ bruno_bd : Oui, la conso d'électricité française est resté à peu près stable sur les 7 dernières années, avec un PIB lui aussi à peu près stable, et dans un contexte de désindustrialisation. Donc si la croissance repart (rêvons un peu), si l'...

à écrit le 27/02/2018 à 10:36
Signaler
Une éolienne terrestre c'est 1500 tonnes de béton, environ 40 tonnes d'acier sans parler du mat et du transport. 1 tonne de béton c'est 800 Kg de CO2 produit (hors transport), donc 1200 tonnes de CO2 pour une éolienne terrestre et 2 400 tonnes de CO...

le 27/02/2018 à 16:48
Signaler
L'éolien offshore flottant c'est 80% de l'éolien offshore, lui même le plus important à terme, donc pas de béton et entièrement recyclable y compris les pales (Akerma). Un socle béton d'éolienne terrestre va servir au delà de 100 ans. Par contre le n...

le 27/02/2018 à 17:33
Signaler
@ La réalité : « L’éolien offshore flottant c’est 80% de l’éolien offshore » Cette affirmation est mensongère, le flottant n’étant encore qu’à un stade expérimental. Et l’offshore est relativement limité par rapport à l’onshore, pour lequel le prob...

le 27/02/2018 à 20:04
Signaler
C'est évidemment "en potentiel" puisque la majorité des fonds marins sont de profondeur. Il existe déjà un parc flottant en Ecosse depuis plus d'un an qui produit plus que prévu et une dizaine de modèles largement testés dans le monde dont plusieurs ...

le 28/02/2018 à 13:54
Signaler
@ La réalité : L’éolien offshore flottant doit encore résoudre des problèmes technologiques de stabilité face au vent et de vieillissement mécanique dû aux contraintes supplémentaires liées à la houle. Peut-être que cette filière parviendra à les ...

à écrit le 27/02/2018 à 10:20
Signaler
Pour les couts de l'électricité il serait souhaitable, peut être, d'augmenter le cout de la consommation et de réduire les rentes. Exemple pour une petite maison dont la facture annuelle est de 180€ : Conso 30€, abonnement 100€, Taxes diverse et opaq...

à écrit le 27/02/2018 à 10:12
Signaler
2 études nous montrent le coté obscure des énergies vertes. 1 - Le bilan des énergies renouvelables est très loin d'être vert. La Fondation pour la recherche sur la biodiversité vient de publier les conclusions d'un colloque intitulé Biodiversit...

le 27/02/2018 à 12:25
Signaler
Les énergies renouvelables se développent bien plus vite en production d'énergie comme en réduction des émissions de C02. En conséquence elles sauvent beaucoup plus de vies et de biodiversité que le nucléaire dont il faudra assumer la charge plus de ...

le 27/02/2018 à 12:55
Signaler
@ La réalité : Vous prenez le problème complètement dans le mauvais sens : Les ENR se développent dans le monde grâce à des subventions gigantesques, tandis que le nucléaire est pénalisé voire interdit pour des raisons politiques. Il est donc norm...

le 27/02/2018 à 13:16
Signaler
@ La réalité : Sur les déchets, supposons que dans 1000 ans l’humanité soit revenue à l’âge de pierre et ait complètement oublié l’existence de Cigéo. Supposons qu’ils trouvent néanmoins le moyen de creuser à 500 mètres sous terre, sous une couche...

le 27/02/2018 à 16:07
Signaler
Les énergies fossiles depuis plus de 100 ans et le nucléaire depuis environ 70 ans ont reçu beaucoup plus de subventions, financements et soutiens divers au plan mondial que les renouvelables qui ont principalement pris leur essor global que depuis l...

le 27/02/2018 à 16:29
Signaler
Il y a de beaucoup de sites de stockage de déchets à très longue durée de vie nucléaire dont la plupart non satisfaisants, à problèmes et non aboutis. Et beaucoup d'autres endroits d'entreposages etc. Les risques de fuites ont très souvent été sous e...

le 27/02/2018 à 18:02
Signaler
@ La réalité : Mon commentaire était une des nombreuses manières de montrer que le modèle de transition énergétique « à l’allemande » prôné par le militant écologiste de base est une imposture totale : Le risque chiffré, quantifié, est des dizaines...

le 27/02/2018 à 21:01
Signaler
Encore et toujours le troll Bachou vient pourrir un fil de discussion en esperant sottement qu'il arrivera a s'opposer à la marée des EnR. L'Allemagne est passée de 5 à 36% d'EnR en 20 ans et ce alors que la pays est dense, froid et industrialisé, n...

le 27/02/2018 à 21:07
Signaler
Les renouvelables font bien baisser les émissions sinon celles en Allemagne auraient dû augmenter lors de la fermeture de 8 réacteurs dès les années 2010. Or elles ont malgré tout baissé légèrement depuis. Et plus encore dans les pays qui font des re...

le 28/02/2018 à 10:52
Signaler
@ Steph et La réalité : Super, pleins d'éoliennes et de PV ont été installés ! C'est les gens qui les fabriquent qui sont contents. Mais de combien les fossiles ont baissés dans ces pays ? Et les émissions de CO2, elles ont baissé de combien à ...

à écrit le 27/02/2018 à 9:26
Signaler
Quand je vois sur les routes ces magnifiques éoliennes qui tournent sans arrêt produisant de l’électricité en permanence je me dis que ça c'est le progrès. Ça ne coute rien, ça ne pollue pas et en plus c'est beau. LE problème des activités liées ...

le 27/02/2018 à 10:14
Signaler
Hélas, les chiffres des ingénieurs ne sont ni ceux des financiers ni ceux des politiques. Le site RTE-France indique la production électrique de l'instant, pour aujourd'hui: éolien 7%, Bio énergie 1%, solaire 0, gaz 10%, Hydraulique (barrage) 15% et ...

le 27/02/2018 à 10:26
Signaler
Une éolienne ne produit de l'énergie que 24% du temps en moyenne, pour qu'une éolienne produise de l'énergie, elle doit atteindre une certaine vitesse. C'est beau, si elle se trouve proche de votre habitation, se sera peut-être plus le même const...

le 27/02/2018 à 10:48
Signaler
"Le site RTE-France indique la production électrique de l'instant, pour aujourd'hui: éolien 7%" Scandaleux en effet, ah le poids des lobbys hein... -_- " jamais de chiffre" Parce que ce sont ceux fournis par EDF dans lesquels je n'ai abso...

le 27/02/2018 à 12:21
Signaler
Le parc nucléaire en France n'a qu'un rendement de 33%, sont taux de disponibilité tombe de plus en plus en plus souvent à moins de 62% et l''énergie de l'uranium n'est utilisée qu'à moins de 4%. Bref il ne sert principalement qu'à réchauffer l'atmos...

le 27/02/2018 à 12:59
Signaler
les éoliennes sont loin de tourner et de produire tout le temps, le fait sans doute de quelque obscur complot oligarco-capitaliste qui arrive même à corrompre la météo e à empêcher le vent de souffler . Elles sont loin aussi de ne pas polluer, cf au...

le 27/02/2018 à 16:35
Signaler
"les éoliennes sont loin de tourner et de produire tout le temps, le fait sans doute de quelque obscur complot oligarco-capitaliste qui arrive même à corrompre la météo e à empêcher le vent de souffler" Faites gaffe, vous êtes en train d'écrire c...

le 28/02/2018 à 11:11
Signaler
NOn le parti pirate n'est pas écolo, il vante internet énorme consommateur d'énergie donc il voit seulement midi à sa porte, vous désinformez mais ça on y est habitué hein... -_- Vous aimez dénigrez les autres, vous y prenez du plaisir on dirait. ...

à écrit le 27/02/2018 à 8:45
Signaler
Pour moi, il n'y a qu'une solution, appliquer la note n°6 du CAE qui consiste à augmenter le prix de l'énergie pour financer les charges sociales. Qui le comprendra?

à écrit le 26/02/2018 à 22:49
Signaler
Selon une étude demandée par Gas for Climate : "les gaz renouvelables pourraient permettre d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris en faisant des économies" C'est une approche partielle du secteur biogaz et biométhane donc non "globale" mai...

le 27/02/2018 à 10:18
Signaler
Vous oubliez un détail: pour produire du biogaz, il faut le maintient d'un secteur agricole et agroalimentaire qui produit beaucoup de déchets. Or les émissions de gaz à effet de serre "du champ à l'assiette" représente presque 1/3 de l'essemble d...

le 27/02/2018 à 12:17
Signaler
@ Luc : vous avez oublié de vous alimenter ! Vous mélangez les différents gaz biogaz et méthane et origines évoquées et les manières de réduire les émissions en les exploitant. Et vous faites l'amalgame des différentes causes d'émissions agricoles. A...

à écrit le 26/02/2018 à 21:32
Signaler
Je suis surprise du commentaire de l'auteure de cet article concernant l'éolien offshore "Avec des facteurs de charge et une prévisibilité nettement supérieurs à ceux du solaire ou de l'éolien terrestre, cette énergie pourrait jouer un rôle significa...

à écrit le 26/02/2018 à 21:30
Signaler
On nous prépare aux Augmentations sans cesse des prix et des taxes sur l’électricité et ne pas nous la fournir. Soyez heureux.

à écrit le 26/02/2018 à 20:44
Signaler
"il deviendra intéressant de se chauffer au gaz, y compris sur un plan environnemental." avec le bio-gaz, la taxe carbone sera de combien ? 40€/tonne en 2017, 60 en 2018, y aura une règle de trois selon les mélanges réalisés ? Il sera sans doute plu...

à écrit le 26/02/2018 à 18:56
Signaler
4ème ligne de l'intro: qu'en "sera-t-i" (verbe être), et non qu'en "saura-t-il" (verbe savoir)

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.