En investissant 100 millions d'euros sur quatre ans pour financer les recherches liées au captage et au stockage du CO2, la France fait un pari. Celui de devenir leader dans cette technologie. Tout comme la priorité donnée au nucléaire dans les années 1970 permet aujourd'hui au pays de bénéficier d'un savoir-faire et d'une avance technologique indéniables en la matière, la France investit actuellement dans les recherches sur les techniques de captage et stockage du CO2 (CSC). Il y a urgence à le faire car, selon Olivier Appert, président de l'Institut français du pétrole (IFP), l'enfouissement du carbone pourrait passer en phase industrielle dès 2020. « D'ici à 2050, plusieurs milliers d'opérations sont envisagées dans le monde », renchérit Matthieu Orphelin, de l'Ademe. Avec à la clé un investissement mondial estimé à plus de 650 milliards d'euros entre 2020 et 2030. Difficile d'ignorer de tels enjeux de croissance verte ! Ces derniers cependant dépendent d'une donnée fondamentale : que le carbone ait un prix pour tous ceux qui le rejettent dans l'atmosphère. Autrement dit, que la conférence de Copenhague n'aboutisse pas à un échec.
Investir pour mieux enfouir
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