Armement : les erreurs allemandes de la France

OPINION. En matière de politique étrangère et de défense, le destin de la France est fondamentalement différent de celui de l'Allemagne. Par Vauban qui regroupe une vingtaine de spécialistes des questions de défense.
Nul ne peut ignorer que Berlin a pour ambition de récupérer peu à peu les leviers d'un véritable pouvoir : la connaissance (par le spatial) et l'influence (par un siège au conseil de sécurité des Nations-Unies). (Vauban)
"Nul ne peut ignorer que Berlin a pour ambition de récupérer peu à peu les leviers d'un véritable pouvoir : la connaissance (par le spatial) et l'influence (par un siège au conseil de sécurité des Nations-Unies)". (Vauban) (Crédits : Dassault Aviation / Eridia Studio / V. Almansa)

En avril 1933, quelques mois seulement après l'arrivée d'Hitler par les urnes au pouvoir, Jacques Bainville, le grand historien des relations franco-allemandes, écrivait que "l'histoire des deux peuples se poursuit. Elle offre, dans cette phase qui finit et dans celle qui commence, ce caractère redoutable que jamais les Français n'ont si peu compris les Allemands. Leurs raisonnements et leurs sentiments nous échappent". Trente ans plus tard, la même incompréhension demeurait : le préambule interprétatif imposé par le Bundestag le 15 juin 1963 au Traité de l'Élysée, en rappelant les buts de la politique étrangère allemande - la défense commune dans le cadre de l'Alliance de l'Atlantique nord, l'intégration des forces armées des États membres du pacte et l'abaissement des frontières douanières entre la CEE et le monde anglo-saxon - défaisait l'esprit et la lettre même d'un Traité, centré sur l'autonomie d'une défense franco-allemande et le marché douanier

Cinquante-six ans plus tard, la même séquence se déroule : le Traité d'Aix la Chapelle du 22 janvier 2019, censé mettre sur les rails une coopération franco-allemande régénérée se heurtait de nouveau aux fondamentaux allemands : par trois déclarations successives, dont a du mal à croire qu'elles n'ont pas été visées auparavant par la Chancelière, la ministre de la Défense, Mme Annegret Kramp-Karrenbauer, mettait fin brutalement aux chimères de M. Macron sur l'autonomie européenne dans la défense, en rappelant que l'OTAN demeurait la pierre angulaire de la défense de l'Europe et que l'autonomie stratégique européenne était une illusion. Si le fond n'a pas surpris les observateurs, la forme des propos et leur ton ont étonné et démontré nettement l'agacement allemand face aux obstinations utopiques des dirigeants français.

France et Allemagne, deux destins très différents

L'ironie de l'Histoire des deux peuples, d'Adenauer continuée à Angela Merkel, est que précisément l'échec de la politique allemande d'Emmanuel Macron partage la même cause première que celle qui a fait échouer l'alliance franco-allemande voulue par De Gaulle : le destin fondamentalement différent de la France et de l'Allemagne.

1/ Paris, une vocation mondiale ; Berlin, une vocation continentale
Paris aurait dû d'abord comprendre que sa vocation est mondiale quand celle de l'Allemagne n'est que continentale. La grande erreur géopolitique des dirigeants français depuis la mort de Georges Pompidou aurait été de faire de l'Europe l'horizon indépassable de la France et de l'Allemagne, son allié exclusif. Or, nul n'est plus faux et contraire à la vocation de la France. Son Histoire comme sa géographie en ont fait une grande puissance mondiale dont les intérêts sont autant en Méditerranée que dans le nouvel axe indo-Pacifique, qui se construit.

En ce sens, Athènes, New-Dehli, Jakarta ou Canberra sont des alliés plus conformes à la vocation mondiale de Paris que Berlin, dont le rayonnement n'est ni politique, ni géographique, mais uniquement mercantile (avec la Chine, les Etats-Unis et la Russie). Cette erreur française de se focaliser uniquement sur l'Allemagne en Europe n'est pas commise par l'Allemagne qui n'envisage la France que comme un partenaire comme un autre, à côté des Pays-Bas, de la Norvège, de l'Espagne, etc...

2/ Allemagne : récupérer les leviers du pouvoir
Paris aurait dû comprendre après que la diplomatie n'est pas affaire d'altruisme mais exclusivement de réalisme. Si en France, on parle de « couple franco-allemand », de « moteur franco-allemand », de « solidarité franco-allemande », en Allemagne, on ne parle que le langage du réalisme mercantile. A la doctrine de Mme Goulard, fondée sur un altruisme français consenti au nom d'une Europe fédérale, Berlin oppose la Realpolitik la plus dure. La déclaration de Mme Merkel en clôture du conseil franco-allemand de défense du 5 février en a été l'illustration : le Mali a été évoqué comme le programme de modernisation du Tigre, mais l'essentiel des propos de la Chancelière visaient à imposer la renégociation des accords bilatéraux et notamment la parité que l'Allemagne exige pour elle sans la respecter pour les autres.

L'Allemagne, et c'est son bon droit, mène la politique de ses intérêts : si elle n'écoute pas encore ses modernes Haushofer [1] mais en prépare le terrain idéologiquement [2], nul ne peut ignorer que Berlin a pour ambition de récupérer peu à peu les leviers d'un véritable pouvoir : la connaissance (par le spatial) et l'influence (par un siège au conseil de sécurité des Nations-Unies).

3/ Des doctrines militaires radicalement différentes
Paris aurait dû comprendre ensuite que la doctrine militaire ne convergera jamais avec celle de Berlin. Armée expéditionnaire, la France mène une Blitzkrieg dynamique contre l'islamisme qui est la seule vraie menace de l'Europe ; armée parlementaire, la Bundeswehr reste l'arme au pied face à la Russie dans une Sitzkrieg dépassée. Armée autonome, l'armée française s'affranchit des pesanteurs d'une OTAN mort cliniquement ; armée intégrée à l'OTAN dès sa création en 1956, la Bundeswehr est une armée stationnaire aux concepts d'emploi dépassés, erronés et aux équipements obsolètes, impropres à faire la guerre d'aujourd'hui et de demain. Puissance complète, la France possède une force de frappe à la fois nucléaire et conventionnelle, là où l'Allemagne n'a de capacités qu'imposées par l'OTAN. En un mot comme en cent : la France fait la guerre, l'Allemagne est grabataire.

Alors que la France a besoin d'un char mobile, léger et polyvalent (combat urbain et combat blindé), l'Allemagne en demeure au concept du Leopard, une masse compacte face à l'Est dans l'optique d'une nouvelle bataille de Koursk. Alors que la France a besoin d'un avion capable de porter son missile nucléaire aéroportée, de disposer d'une capacité d'entrer en premier dans des théâtres d'opération de grande intensité et de mener sur des milliers de kilomètres opérations de projection (au Mali comme en Indo-pacifique), l'Allemagne en reste à la coopération statique au sein d'une OTAN sclérosée : cela s'appelle le Framework Nations Concept et ne sert à rien face à l'islamisme ou aux menées du Grand Turc ou de la Chine le long des routes de la soie.

4/ Ce qui est allemand, n'est pas négociable
Paris aurait dû comprendre enfin que l'industrie de défense n'est pas considérée de la même manière en Allemagne. Même si elle n'a pas le caractère stratégique qu'on lui accorde à Paris, Berlin sait parfaitement bien la défendre. Dans le domaine de la politique industrielle, là où Paris multiplie les fonds, aussi ridiculement dotés qu'inutiles à sauver les fleurons des PME et PMI françaises, Berlin n'hésite pas à investir rapidement 464 millions d'euros dans Hensoldt, à soutenir OHB en dépit de ses déficiences techniques, à défendre Rheinmetall, jugé comme le pivot des consolidations allemandes, et garnir le carnet de commandes de TKMS par des opérations à la moralité douteuse (sous-marins et corvettes avec Israël) ou avec des pays qu'elle juge pourtant autoritaire (Égypte et Algérie).

Même si à Paris, on est bien conscient de la supériorité (réelle) des systémiers français face à leurs homologues allemands, Berlin sait mieux négocier que Paris. Manœuvrant silencieusement au milieu des braillements français, lisant tout en France avec d'autant plus de facilité que, si l'Allemand n'est plus enseigné en France, le français est une langue encore parlée en Allemagne, Berlin pousse ses pions. Avec un principe, affirmé avec force par Mme Merkel le 5 février dernier dans son allocution : ce qui est allemand, n'est pas négociable (domaine terrestre) ; ce qui est français (domaine aéronautique) doit être renégocié dans le sens des intérêts allemands.

Avec une méthode : l'irruption de tiers qui déstabilise l'adversaire et le renforce. L'irruption (injustifiée) de Rheinmetall dans le programme MGCS a diminué les parts françaises et renforcé celle de l'Allemagne ; l'intégration (incompréhensible) de l'Espagne dans le programme SCAF a diminué les parts françaises dans les lead-shares et work-shares, tout en renforçant ses positions ; l'intervention régulière des syndicats (IG Metall), des comités d'entreprise d'Airbus D&S et du Bundestag, donne un moyen de négociation considérable au gouvernement allemand sur la partie française et une constante épée de Damoclès sur Paris.

Avec un objectif : si la négociation n'aboutit pas ou si l'intérêt pour la coopération a changé au profit d'autres considérations, le plan B est actionné. On l'a vu dans le domaine des missiles dans le passé ; on pourrait le voir demain avec le MGCS (via l'alliance Rheinmetall-BAe Systems), le SCAF (reconstitution de l'axe Eurofighter) ou le MAWS (avec le P-8 américain), si les négociations n'avancent comme l'Allemagne l'exige.

Même si Paris a imposé à Berlin des accords de minimis sur l'exportation d'armements, Paris s'illusionne sur le caractère ferme de cet engagement dans la future coalition allemande et ne devrait pas ignorer qu'après tout, les ventes d'armes ne pèsent que 0,06% des exportations globales du Standort Deutschland.

Allemagne, une attitude qui n'est pas choquante

Disons-le tout net : cette attitude globale de l'Allemagne n'est pas choquante. Ce qui est choquant, scandaleux et irresponsable, est la légèreté française à s'être engagée dans ces coopérations avec un partenaire qui n'a rien en commun avec la France, dont on ne connaît rien (ni langue ni culture ; ni mentalités ni constitution) parce qu'on s'est interdit même de se renseigner sur lui, d'avoir accepté la parité quand elle n'avait aucune raison d'être concédée, et d'avoir tout misé sur une stratégie sans plan de sortie. Bref, de n'avoir rien appris ni compris de l'Allemagne.

Dès 1920, pourtant, la France était avertie par le même historien : « la politique, les mœurs, la philosophie et la littérature des Allemands, voilà ce qui ne doit pas être perdu de vue, ce qui demande à être analysé avec suite et pénétration si nous ne voulons pas être encore surpris, si nous voulons profiter des chances que la situation nous apporte » [3]. Au gouvernement français de retenir cette leçon avant de s'avancer en pays inconnu et de risquer ainsi les futures capacités majeures de nos armées dans une aventure plus sentimentale que rationnelle.

[1] Père de la géopolitique allemande, 1869-1946.

[2] Voir notamment le rapport de la SWP d'août 2017 intitulé : « Ambitionierte Rahmennation : Deutschland in der Nato Die Fähigkeitsplanung der Bundeswehr und das « Framework Nations Concept », Rainer L. Glatz / Martin Zapfe, August 2017. https://www.swpberlin.org/fileadmin/contents/products/aktuell/2017A62_glt_Zapfe.pdf.

[3] Préface de l'Allemagne réaliste et romantique, éditions Fayard, page 11, mai 1920.

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[*] Vauban regroupe une vingtaine de spécialistes des questions de défense.

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Commentaires 42
à écrit le 28/06/2021 à 16:55
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Excellent résumé de la nullité geostrategique des politiques fonctionnaires français, émotifs, peu rationnels et grandiloquents. Un désastre à venir,une fois de plus.

à écrit le 09/06/2021 à 13:13
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Un des problème majeur de la politique française c'est qu'elle ne sait pas VENDRE. Nous avons une créativité reconnue par le Monde entier dans un tas de domaine... Nous pouvons créer des produits originaux, avoir des concept...

à écrit le 04/04/2021 à 2:01
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je me dis parfois que nos dirigeants vont finir par organiser eux-mêmes le Frexit... tellement la contradiction est apparente entre les ambitions de préserver les capacités stratégiques de la France et le gouffre européen. Je prends les paris d'ici 2...

à écrit le 31/03/2021 à 17:29
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"les erreurs allemandes de la France" ?? plutôt les "fantasmes de Macron". Le reste est tout aussi mal écrit comme le souligne justement Ixène plus bas. Vauban n'a pas beaucoup mieux compris les allemands que Macron. Merkel est intelligente, diplo...

à écrit le 30/03/2021 à 14:26
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Ouvrez Vauban ! Si vous ne dites pas qui vous êtes et ne donnez pas le nom des signataires, votre voix est creuse !

à écrit le 29/03/2021 à 20:55
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Le problème est que les français veulent un destin mondial mais n’en ont pas les moyens. Depuis 4 siècles la France agresse ses voisins militairement et veut leur imposer sa vision politique donc le centralisme. Les allemands se sont construits sur ...

le 04/04/2021 à 1:33
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la France a passé son temps a être agressée par l'Espagne, l'Angleterre et l'Allemagne... sans parler des menaces plus lointaines (sarazins, russes par périodes ou même influence américaine). La vérité, c'est que la France a réussi à surmonter tout c...

à écrit le 27/03/2021 à 12:17
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Il fallait bien être un européiste dogmatique comme Emmanuel Macron pour s'associer à un pays sans armée comme l'Allemagne pour des programmes de défense, alors que ceux-ci ne respectent pas leurs engagements, c.f. rupture des accords de Schwerin et ...

à écrit le 25/03/2021 à 17:58
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Les Français voient dans l'Europe un outil essentiellement politique, les Allemands y voient qu'un outil économique Ils ont confier leur défense à l'Otan Les français ont autant de chances de faire changer les Allemands que les Allemands de changer...

à écrit le 24/03/2021 à 17:47
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Si je suis en accord avec l'idée de fond se l'article (l'Allemagne ne partage ni nos intérêts, ni nos ambitions, ni notre vision du monde; elle n'est donc aucunement destinée à devenir notre partenaire stratégique militaire), j'en regrette la forme. ...

à écrit le 24/03/2021 à 15:25
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Naiveté affligeante et révoltante de nos dirigeants depuis 1974, face à cette Allemagne Le pire en naiveté a atteint son paroxisme 2017-2022-2027 ! avec le pouvoir Macron-Bérou J.Y Le Drian n'est pas écouté DU TOUT : il est LE SEUL parfaiteme...

à écrit le 24/03/2021 à 14:03
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Parler de la vocation d'un pays ne paraît pas pertinent car il renvoie à des idéologies nationales temporaires. Ce qui fait un pays c'est le bien être ensemble durable. Justement la Germanie a longtemps été constituée d'états indépendants. La deuxièm...

le 04/04/2021 à 1:41
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Les allemands ont voulu conquérir le monde au nom de "la brutalité" (relisez les discours de Bismarck et plus tard d'Hitler, ou plus simplement les mises-en-garde du poète Heinrich Heine)... c'est pas mieux. L'Allemagne a connu son Saint-Empire depui...

à écrit le 24/03/2021 à 3:49
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Avec un gamin a l'elisier, il est certain que l'immobilisme restera de mise. Aucune vision pour la France, juste un seul but, etre re-elu, ce qui est convenont en, faible. L'Allemagne se magne, pragmatique et travailleuse, des syndicats puissants e...

à écrit le 23/03/2021 à 23:28
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Très bon article. En revanche regarder de haut l'armée allemande, c'est l'erreur que l'on a faites plusieurs fois. Une armée, avec une puissance financière et un peu de génie, c'est assez "facile" à mettre en place.

le 04/04/2021 à 1:54
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d'accord avec vous.

à écrit le 23/03/2021 à 21:28
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Non , des explication mais discutable . Franco allemand nous avons interêt a nous entendre..

le 24/03/2021 à 2:51
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Il n'y a pas tant de divergences techniques car nos deux pays sont assez "pointus" en recherche et développement. Par contre les allemands ne sont plus des interventionnistes comme nos 3 derniers présidents, mais des pragmatiques commerciaux. D'une p...

à écrit le 23/03/2021 à 20:44
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pour moi les allemands n'ont pas change, ils sont des conquerants. Ils ont perdu deux guerres, et leur histoire n'est pas brillant.LAllemagne n'as pas les mème dépenses militaires que la France c'est pour cette raison que est lune force économique,e...

à écrit le 23/03/2021 à 20:31
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Je lis dans votre article la France grande puissance avec la force de frappe nucléaire. Mais avec beaucoup de lacunes très peu industrielles et surendettés pas capable de fabriquer un fusil d'assaut et de l acheter en Allemagne...

le 04/04/2021 à 1:49
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Relativement d'accord avec vous. Mais je ne crois pas que l'Allemagne se défende mieux contre l'islamisme sur son territoire. La France pourrait tout à fait se donner les moyens industriels que vous citez (fusils, moteurs, etc.) si la volonté polit...

à écrit le 23/03/2021 à 17:44
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"Paris, une vocation mondiale ; Berlin, une vocation continentale" Pourtant il y aurait tellement de complémentarité les atouts de l'un étant les points faibles de l'autre. Le succès de cet (fragile) entreprise causerait tellement de tourment a...

à écrit le 23/03/2021 à 17:36
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Pour la France,il n'y a jamais eu d' intérêt à ce que l'Allemagne soit forte sur le plan militaire et sur celui de l'armement. Le statut quo est la condition d'une stabilité en Europe... à l'heure où l'Angleterre se muscle en missiles nucléaires.! l...

le 23/03/2021 à 20:51
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" quelques armes " ? : c'est le quatrième exportateur mondial derrière la France et en croissance régulière avec présence concurrentielle sur de plus en plus de domaines !

à écrit le 23/03/2021 à 16:36
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Discours de bon sens. La France n'a rien à gagner à coopérer avec l'Allemagne dans la défense, nous n'avons ni les mêmes doctrines ni les mêmes priorités. Macron semble redescendre sur terre récemment avec ses prises de position plus favorables aux i...

à écrit le 23/03/2021 à 16:31
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Très drôle le coup de la puissance de feu conventionnelle! J'ai ri.

à écrit le 23/03/2021 à 14:38
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Et hop! encore un petit argumentaire sorti tout droit des salons parisiens, et fruit de la réflexion à la fois profonde et élevée de grands intellectuels, qui se cachent courageusement derrière le groupe de réflexion Vauban. Très bien, cette mentali...

le 23/03/2021 à 16:38
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Où voyez-vous dans cet article une "mentalité anti-allemande"? J'y vois plutôt un grand respect pour l'Allemagne et sa culture, et une grande lucidité devant la naïveté française, naïveté profonde et ancienne, qui ne date pas du Président Macron. Qu...

le 24/03/2021 à 18:05
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De votre côté, vous vous contentez d'émettre les mêmes gémissements à chaque tribune de Vauban, citant des "salons parisiens" dont on se demande bien quel rapport ils peuvent avoir avec la choucroute. Croyez-vous sérieusement que le culte français...

le 25/03/2021 à 0:35
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A Asimon: J’ai travaillé avec des Allemands et n’ai aucun grief à faire sur cet article. Ayant travaillé avec eux, je les respecte et n’ai donc aucune envie de retenter l’expérience. On attend de nos politiques une attitude infiniment plus offensiv...

à écrit le 23/03/2021 à 14:19
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Les Allemands font preuve de détermination depuis longtemps et savent s'imposer un peu partout. Petit à petit ils grignotent, ils grignotent. Surtout dès qu'on a le dos tourné !! Leurs gouvernants sont sans doute meilleurs que les nôtres. D'ailleur...

à écrit le 23/03/2021 à 11:52
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très bien vu et hélas ne s'appliquant pas qu'à l'armement mais de façon classique à la plupart des négociations menées par les français qui tendent à accorder plus d'importance aux mots qu'à la réalité, négligent d'approfondir au maximum les forces ,...

à écrit le 23/03/2021 à 11:32
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Le SCAF est mort né, l'idée de briques technologiques que l'on s'échangerait n'est pas si mauvaise. Reste à savoir quelles briques pourraient nous apporter nos voisins à part réclamer des transferts de technologie.

à écrit le 23/03/2021 à 10:49
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Avec l'euro, la france a perdu sa souveraineté budgétaire, et voilà une clé du problème dont ne parle pas l'article. Il n'est pas forcément impossible de faire un programme en coopération, mais d'une autre manière. Les partenaires pourraient s'acco...

le 23/03/2021 à 11:06
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"Ex: un char lourd pour les allemands, un plus léger et mobile pour les français." Voilà, c'est exactement ce que je dis, merci ! ^^

à écrit le 23/03/2021 à 10:27
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Amen.

à écrit le 23/03/2021 à 10:18
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l'article s'en prend à la France, alors qu'il est évident que l'Allemagne est le problème. un passager clandestin qui ne sert à rien. et surtout qui tire vers le bas. les forces armées allemandes sont dans un piteux état (German armed forces in d...

à écrit le 23/03/2021 à 9:16
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Le noeud du probleme est tres simple: la france n a pas d argent et essaie de faire payer les allemands qui evidement demandent des contreparties. On peut pas braire que les allemands nous font des miseres et refuser de mettre la main a la poche. Aut...

le 23/03/2021 à 14:42
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Entièrement d'accord avec vous : en distribuant plus de revenus que ce que les gens qui travaillent produisent, le service des retraites phagocytent la France. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Et ça ne peut que mal se terminer si on ne fait rie...

à écrit le 23/03/2021 à 9:11
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Trop tard. La DGA qui peut se targuer d'avoir magnifiquement réussi à moderniser l'armée française ces 30 dernières années, a pris le pli de la déraison (comme tant d'autres chez nos "élites") et pense qu'une soumission à l'Allemagne n'est pas si gra...

à écrit le 23/03/2021 à 8:55
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cela fait des années qu'on essaye une coopération avec les allemands et ils n'en veulent pas. ils mènent en bateau nos politiques qui sont aveugles. nous avons des fleurons industriels et nous sommes capables de nous affranchir des allemands. Cela ne...

à écrit le 23/03/2021 à 8:20
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Nous le savons tous qu'il y a une sérieuse anomalie à cette entente forcée entre les allemands et les français. Je me souviens du cinéma pitoyable de Mitterand avec Kohl, c'était lamentable, l'allemand en seconde langue imposée pour les meilleurs élè...

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