
Lors du débat de ce soir, Emmanuel Macron va être l'objet de toutes les attentions et concentrer sur lui nombre de critiques de la part des dix autres candidats. Lors du premier débat, il avait été jugé le plus convaincant, ce qui lui avait permis par la suite de devancer régulièrement Marine Le Pen dans les sondages. En sera-t-il de même ce soir, c'est tout l'enjeu de ce deuxième débat.
Si la numéro un du Front National dispose d'un solide socle d'électeurs, mais limité par ce fameux "plafond de verre" pour gagner, ce n'est pas le cas du leader d'«En marche!». Il attire des électeurs qui sont avant tout séduits par son positionnement progressiste et moderne, sinon œcuménique comme l'illustre le large spectre de ses soutiens qui vont de Robert Hue (ancien dirigeant du PCF) à Alain Madelin (libéral) en passant par François Bayrou (centriste) dont le Modem qui, il faut le souligner, est l'une des rares structures organisées au sein d'«En marche!».
Il peut compter également sur le soutien d'un poids lourd du gouvernement, Jean-Yves Le Drian, ou encore sur Manuel Valls qui, à défaut de ralliement, a annoncé bruyamment qu'il voterait Macron, en trahissant au passage son engagement envers le vainqueur de la primaire de gauche, et en rappelant ainsi que la morale fait rarement bon ménage avec la politique, un art qui consiste à savoir agir en fonction des circonstances et des opportunités.
Talon d'Achille
Cette large adhésion est paradoxalement le talon d'Achille du leader d'«En marche!». Si l'éclectisme des soutiens peut faire une majorité, il fait aussi la fragilité de la popularité actuelle d'Emmanuel Macron, avec le risque d'un retournement suffisamment important pour se retrouver à la troisième place. On se rappellera des déboires de certains favoris en leur temps tels Edouard Balladur, Lionel Jospin ou, plus récemment, Alain Juppé. Avant le deuxième tour, il y a un premier tour.
Jusqu'à maintenant, en effet, l'ancien ministre de l'Economie a su habilement composer avec un contexte qui l'a servi. La décision de François Hollande de renoncer à se présenter, une extrême-droite puissante, un candidat des Républicains (dont l'ambitieux programme économique radical inquiète certains électeurs) mis en examen pour soupçon d'utilisation d'argent public à des fins personnelles, un Parti socialiste au bord de l'implosion, et un Jean-Luc Mélenchon en pleine forme. Tout cela lui a ouvert un boulevard.
Ensuite, le personnage, jeune, brillant, nouveau venu dans la politique, ringardise une partie du personnel politique. Son discours policé mais qui tranche avec la langue de bois courante trouve des oreilles attentives. Il apporte ainsi un air frais dans un milieu qui peine à sortir de ses bonnes vieilles habitudes d'appareils. Une partie importante de son électorat potentiel adhère à sa vision du renouvellement de la société française.
Il connaît le monde de l'entreprise et de l'économie en général, et il a inspiré nombre de réformes adoptées par le gouvernement socialiste, en tant que secrétaire de l'Elysée ou en tant que ministre de l'Economie. Pour certains, c'est un handicap, pour d'autres un avantage.
Réformes réalistes et modérées
Les réformes qu'il propose dans son programme se veulent réalistes et modérées tant sur les questions économiques (« étatisation » de l'assurance chômage, baisse des charges...) que sociétales ou encore internationales (ancrage européen et éloge de la mondialisation).
Son passé d'ancien banquier d'affaires rassure le secteur privé, et il n'a de cesse de mettre en avant la nécessaire modernisation du pays, ce qui passe par une politique ambitieuse en matière d'innovation et de transformation numérique.
Il veut que la France retrouve de la compétitivité pour créer des emplois et faire baisser le chômage, notamment chez les jeunes. Cet air est déjà connu, on l'a entendu chez François Fillon ou encore chez François Hollande.
S'il est élu, la moitié de son gouvernement sera issue de la société civile, a-t-il promis, et l'autre moitié, donc, du monde politique professionnel. Mais il s'est bien gardé de dire à quelle catégorie les postes régaliens seraient attribués.
Convertir à tout prix
S'il veut gagner, Emmanuel Macron doit donc impérativement convaincre - au moins jusqu'au premier tour - que son programme n'est pas un miroir aux alouettes et convertir des citoyens séduits en électeurs convaincus.
Le débat de ce soir constitue donc une étape importante qu'il ne peut rater. Car si le doute s'installe, nombre d'électeurs seront tentés dans le secret de l'isoloir de retrouver les vieux réflexes en revenant à leur famille politique habituelle.
Decidement, la France vit une grave crise politique et capitalistique avec les autres pays occidentaux et probablement le reste du monde!!
2) avec tous ces ralliements grossièrement et grassement mis en scène, il est quand même surprenant que M. Emma Cron n'arrive pas à mieux "percer" que cela dans les sondages,
3) pour un candidat nouveau qui se veut moderne et tourné vers l'avenir, M. Emma Cron rassemble autour de lui et de la finance qui le soutient, une belle brochette de vieux caciques usés et politiquement démonnaitisés de droite comme de gauche et du centre qui essaient de sortir de la poubelle de l'Histoire où les Françaises et les Français les ont jetés, ou au mieux de ne pas y choir !
4) tout le monde sait que les sondages sont bidonnés : majorés lorsqu'il s'agit de M. Emma Cron, minorés lorsqu'il s'agit de M. Fillon et de Mme Le Pen. Nous verrons cela à la sortie des urnes le soir des élections. Ah, propagande médiatique quand tu nous tiens !
"...son parcours est exceptionnel, bla, bla, bla,...." - La gauche ou ce qu'il en reste, a perdu la bataille idéologique depuis belle lurette. On est face à un moribond qui n'en finit pas de mourir aux quatre coins de la planète et ce n'est pas votre idole ( devant laquelle vous semblez en extase ) qui y changera quelque chose. Ce qui est exceptionnel , selon moi, c'est que les gens puissent trouver quelque chose d'exceptionnel à certains hommes politiques.
mais au final on ne comprends pas grand chose à ce qu'il dit, probablement parce qu'il répète des phrases toutes faites, souvent copiées dans les discours des candidats du passé,
Macron dit tout et son contraire, un peu à la mode Fillon, on dirait des jumeaux vieux jeux avec des vieilles histoires et des vieilles "combines" de politicards emberlificteurs
on se demande s'il comprends lui-même ce qu'il bavasse ?
Macron fait penser à ces mauvais élèves qui copient les voisins pour passer les contrôles ...
c'est pas avec un Macron que la France va se relever
et de toute façon avec Macron et Fillon la France n'aura pas de majorité et connaîtra des désordres sociaux à n'en plus finir ;
Macron face EST UN GROSSIER miroir aux alouettes, la bulle Macron est purement artificielle, il ne passera pas le 1er tour, il n'a pas la stature,
Macron n'est que le fils spirituel de HollandeVallsSarkozyFillon, le pire du pire
Travailler plus pour gagner moins, en quoi c'est neuf comme programme ? C'est LE programme de notre union européenne sous la domination allemande. C'est LE programme de l'oligarchie française qui nous a imposé ce traité constitutionnel européen dont nous crevons économiquement actuellement.
La forme est neuve mais le fond est le même que fillon et le pen, on sert le système afin d'entretenir son réseau les gens on s'en tape. LE pire c'est qu'ils s'en cachent de moins en moins, on ne parle plus de misère, on ne parle plus de chômage on ne parle plus de croissance économique, on voit bien qu'ils n'ont que du sang et des larmes à nous proposer.
Heureusement que les médias sont là pour cacher ce fond si sale...
L’enjeu de cette élection présidentielle est de décider si nous voulons continuer à dissoudre notre pays, ou bien au contraire si nous voulons retrouver notre souveraineté, notre liberté et remettre la France économiquement sur pied par le patriotisme économique et le protectionniste intelligent !
Programme : www.marine2017.fr/programme/
1. Retrouver notre liberté et la maîtrise de notre destin en restituant au peuple français sa souveraineté (monétaire, législative, territoriale, économique).
34. Mettre en place un plan de ré-industrialisation dans le cadre d’une coopération associant l’industrie et l’État-stratège pour privilégier l’économie réelle face à la finance spéculative.
35. Soutenir les entreprises françaises face à la concurrence internationale déloyale par la mise en place d’un protectionnisme intelligent et le rétablissement d’une monnaie nationale adaptée à notre économie, levier de notre compétitivité.
Vous plaisantez ? Vous avez déjà ecouté un de ses discours. Le vide sidéral, cet homme est l'incarnation de la langue de bois.
Comment imaginer qu'un responsable puisse encore envisager une augmentation de la fiscalité. 45 milliards d'impôts en plus sous le quinquennat Hollande avec Macron comme ministre des finances. Va t-on enfin réduire les dépenses publiques , les tracasseries administratives , cette fiscalité qui change tout le temps en fonction des humeurs du moment etc... Bref laisser les français travailler tranquillement.
et ainsi avoir un impôt payé par tous les français avec des taux de prélèvement très bas. Quitte à admettre une progressivité pour les hauts revenus.
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