Sidetrade valide le modèle SAAS

Si d'aucuns doutent de la pertinence du modèle Software as a Service (SAAS), il suffit de considérer les résultats de Sidetrade pour s'en convaincre.

 

Sidetrade vient de publier ses résultats 2008 qui se traduisent par une augmentation de 12% de son chiffre d'affaires consolidé (7,86 millions d'euros). Hors effet non récurrent de 0,45 million d'euros enregistré en 2007, le volume d'affaires a progressé de 19%. Sur l'année, le résultat d'exploitation progresse de 76% (0,7 million d'euros), tandis que le résultat net, hors effet exceptionnel, fait un bond de 153% (682.000 euros).

Sidetrade est un spécialiste de la gestion des créances clients. Le groupe vend par abonnement sa prestation. Il peut ainsi disposer d'une forte visibilité sur son activité. Fin 2008, son carnet de commandes signées représentait 7,1 millions d'euros. Plus de 200 entreprises utilisent ses services.

Récemment, le Cercle Innovation 01 Informatique La Tribune a reçu Olivier Novasque, le directeur général de Sidetrade. « Le modèle Software as a Service (SAAS) permet à une entreprise de payer pour ce qu'elle utilise vraiment, précise-t-il. Dans toutes les grandes entreprises, nombre de licences de logiciels ont été achetées au forceps, parce que le commercial de l'éditeur avait fait une prouesse, mais ceux-ci restent inutilisés sur les étagères des DSI. On estime, selon certains cabinets, à 30 % les licences qui ne sont pas utilisées et qui ont pourtant été payées par vos entreprises ».

Ajoutons que l'achat d'une licence pour l'utilisation d'un logiciel n'est que le début d'un lourd processus. Il faut en effet installer le logiciel, le paramétrer et le tester pour divers utilisateurs. Avec le modèle SAAS, il suffit de se connecter par Internet et le tour est joué. En temps de crise, la prestation de Sidetrade est particulièrement bienvenue puisqu'elle permet de faire rentrer rapidement du cash. « Nous nous attachons à créer de la valeur par la diminution du besoin en fonds de roulement et par la réduction des retards de paiement, avec un enjeu et des gains immédiatement mesurables par l'application elle-même, puisqu'il est très facile de se connecter sur une application tous les jours, de voir comment on a pu réduire son cash immobilisé chez les clients et comment on peut fluidifier son poste client pour le ramener dans des considérations raisonnables, poursuit Olivier Novasque. Le marché du besoin en fonds de roulement a donc un impact direct sur la trésorerie et le cash-flow généré, c'est-à-dire sur l'actionnaire et la rentabilité des capitaux employés ».

Lorsque Sidetrade a commencé son activité, il y a une dizaine d'années, le « credit management » était souvent un parent pauvre des grandes entreprises qui considéraient que relancer des factures et gérer le dénouement d'une transaction était bon pour des administratifs que l'on mettait dans le coin d'une Direction financière. « Quand nous nous sommes présentés avec une application assez moderne et professionnelle pour vraiment gérer le poste clients, on nous a dit que c'était trop cher et que l'on ne pouvait pas investir massivement dans ce type d'application, se souvient Olivier Novasque. Nous nous sommes donc dit que, puisque nous n'arriverions pas à vendre la valeur d'une telle application en mode traditionnel, nous allions la vendre par abonnement ». Ce faisant, Sidetrade a réduit le ticket d'entrée et a permis d'accélérer le retour sur investissement de ses clients.

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