Ukraine : LA question à poser aux candidats à la fonction de chef des armées

Pour contrer l'ambition de Vladimir Poutine à l'est, le groupe de réflexions Mars préconise de "s'engager militairement aux côtés des Baltes". Comment ? Cette question est à poser aux candidats à la fonction de chef des armées : "Êtes-vous prêt(e) à donner l'ordre d'engager une frappe d'ultime avertissement en cas d'atteinte à l'intégrité territoriale de l'Estonie, de la Lettonie ou de la Lituanie ? Si oui, qu'attendez-vous en échange de la part des autres Européens et de l'UE ?" Par le groupe de réflexions Mars.
(Crédits : RUSSIAN POOL)

Une semaine après le déclenchement de la guerre d'Ukraine, les Européens tentent de sortir de la stupeur. L'inimaginable est devenu réalité. Il ne suffit pas de dire que Vladimir Poutine est devenu fou ou qu'il commet une erreur stratégique, même si cela est vraisemblable. Il faut essayer de comprendre comment nous en sommes arrivés là, ce qui peut se passer et comment réagir utilement. Il convient malgré tout de rester modeste dans ses analyses, le groupe MARS s'étant lui-même trompé en ne prenant pas en compte l'hypothèse d'une fuite en avant du président russe face au refus occidental de prendre en considération ses revendications sécuritaires en Ukraine.

Huit ans après l'annexion de la Crimée, réalisée peu après les JO de Sotchi, Vladimir Poutine a donc attendu le lendemain de la cérémonie de clôture des JO d'hiver de Pékin pour annoncer solennellement que la Fédération de Russie qu'il préside reconnaissait l'indépendance des deux entités séparatistes du Donbass. Puis il a aussitôt envoyé dans le Donbass un petit contingent russe en renfort aux miliciens séparatistes (nombreux à détenir déjà un passeport russe) afin de prévenir toute riposte ukrainienne. Sont ensuite intervenues un certain nombre de frappes dans la profondeur ciblant les capacités militaires ukrainiennes, destinées, d'après le président russe, à « libérer les Ukrainiens du régime fasciste qui les opprime ».

Le scénario ressemblait à s'y méprendre à celui de 1999 lors de l'intervention de l'OTAN au Kosovo. La comparaison s'arrête là après l'invasion terrestre de grande ampleur qui a suivi les frappes dès le matin du 24 février et la destruction de la flotte ukrainienne dans les deux principaux ports d'Odessa et Marioupol.

Poutine emporté par l'hubris de la toute-puissance ?

Il est néanmoins improbable que la Russie envahisse durablement le territoire ukrainien au-delà de la région du Donbass. Le précédent américain en Irak (et soviétique en Afghanistan) a suffisamment montré qu'il ne sert à rien de gagner les premières batailles si la guerre est perdue faute de pouvoir tenir le territoire dans la durée. Or, si l'Ukraine ressemble davantage à l'Irak qu'à l'Afghanistan avec ses vastes plaines et son réseau hydrographique, son territoire beaucoup plus vaste et moins enclavé que la Mésopotamie serait impossible contrôler entièrement. La résistance ukrainienne, évidemment soutenue par l'OTAN, disposerait de bases solides dans l'ouest du pays, dans ce piémont des Carpates qui n'a jamais été historiquement russe, mais soviétisé de force à partir de 1944.

De toute façon, une guerre longue ne bénéficierait d'aucun soutien dans l'opinion publique russe, qui ne comprend déjà pas que l'armée russe frappe d'autres Russes, puisque c'est ainsi que la propagande présente le peuple ukrainien. Déjà, frapper Odessa (ville-phare au nom d'Ulysse de la Russie impériale fondée par... un Français) est considéré comme un sacrilège par de nombreux Russes. Que dire alors de porter atteinte à Kiev, berceau de la vieille Rus...

M. Poutine est-il devenu fou ? Sera-t-il emporté par l'hubris de la toute-puissance, la même qui a conduit l'Amérique de GW Bush à des aventures criminelles ? Que veut M. Poutine ? Tant de bêtises sont entendues à ce propos qu'il n'est pas difficile de simplifier ses buts de guerre, qui se résument en un mot : durer. La finalité première du régime russe est de durer. Pour cela, il a besoin périodiquement de renforcer une popularité qui s'érode naturellement en flattant l'orgueil national russe. Ce qui se passe actuellement en Ukraine est avant tout une question de politique intérieure russe.

 Autrement dit, ce n'est pas parce que M. Poutine « déteste la liberté », « abhorre la démocratie » ou « veut reconstituer l'empire de Catherine II » qu'il a envoyé des troupes défendre les entités séparatistes et des missiles détruire préventivement toute velléité de riposte. C'est avant tout parce que, comme tout autocrate et en tant que protecteur de l'oligarchie qui contrôle et exploite la Russie, son seul projet est de durer. La reconnaissance de la « souveraineté » des deux entités du Donbass sur toute la superficie des oblasts, et pas seulement sur les 30% sous le contrôle des séparatistes jusqu'au 21 février, nous renseigne sur l'objectif stratégique du président russe.

Pas de soutien de 'opinion publique russe

Pourtant l'opinion publique russe ne veut à aucun prix d'une guerre ouverte, ni avec l'Ukraine, ni avec l'OTAN. Le contexte est tout à fait différent du printemps 2014, quand le pays unanime louait son président pour avoir repris la Crimée, injustement arrachée à la mère-patrie. Il n'existe aujourd'hui aucun soutien populaire à l'aventure ukrainienne et aucune mère russe n'est prête à sacrifier ses enfants pour le Donbass. La société civile russe s'exprime clairement contre la guerre sur tous les canaux non contrôlés par la propagande russe, notamment sur Youtube et Telegram.

Le Russe moyen s'inquiète du coût de la vie qui suivra fatalement les nouvelles sanctions à venir. Les Russes retirent leurs liquidités des banques, qui sont à court de cash. C'est la panique. Alors que le cours du rouble s'effondre, tout le monde redoute un nouveau scénario d'inflation et de dévaluation comme en 1998. Tout le monde, sauf ceux qui ont placé leurs milliards en dollar ou en euros... Les pétitions contre « l'intervention spéciale » recueillent des centaines de milliers de signature. Les manifestations spontanées sont immédiatement réprimées. Il n'existait rien de tel il y a huit ans. Par conséquent, poursuivre la guerre serait contre-productif et risquerait de porter atteinte à l'objectif premier.

Le "fasciste" est l'ennemi héréditaire de l'ouest

Un autre but de guerre du président russe est d'empêcher l'Ukraine de rejoindre le « camp occidental », d'où la rhétorique antifasciste du président russe. Un Européen doit pouvoir décrypter ces éléments de langage. Même s'il est vrai qu'il a toujours existé des nationalistes en Ukraine qui ont collaboré aux basses œuvres de l'occupant nazi, dans la propagande russe la « menace fasciste » n'a rien à voir avec le folklore « antifa » que l'on connaît en Occident. Dans la psychologie russe, le « Fasciste », c'est l'ennemi héréditaire venu de l'ouest pour envahir les terres russes. C'est le Polonais au XVIIe siècle, le Suédois au XVIIIe, les deux Napoléon au XIXe, Hitler au XXe. Aujourd'hui, c'est l'OTAN.

De ce point de vue, l'agression contre la Serbie en 1999 a fait douter du caractère purement défensif de l'Alliance atlantique. Et la débâcle de Kaboul a fait douter de son invincibilité. Le retrait précipité d'Ukraine des conseillers militaires otaniens a envoyé au Kremlin le blanc-seing attendu : l'Ukraine ne serait jamais membre de l'OTAN. Restait à inscrire cette évidence politique dans le rapport de force militaire. C'est désormais fait.

Sun Tzu est sans doute le premier à avoir conceptualisé la guerre hybride : « L'art suprême de la guerre, c'est soumettre l'ennemi sans combat. » L'ennemi occidental s'est soumis à la volonté du président Poutine en déclarant clairement qu'il n'interviendrait pas militairement en cas d'attaque de l'Ukraine.

L'Ukraine, désarmée car sans dissuasion

La notion de chantage appuyée par la force nucléaire est classique dans la dialectique russe. Le 5 novembre 1956, l'ultimatum envoyé au président Guy mollet par le maréchal Nicolas Boulganine pour faire cesser l'expédition militaire franco-britannique en Égypte était déjà explicite : « Dans quelle situation se trouverait la France si elle était l'objet d'une agression de la part d'autres états, disposant des terribles moyens de destruction modernes ? » Nous retrouvons des termes de même nature dans la bouche du président Poutine adressés à ceux « qui tenteraient d'interférer avec nous (...) ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n'avez encore jamais connues ».

Seule la première faiblesse compte : en 2014, avons-nous délivré un premier blanc-seing à la Russie quand les puissances occidentales n'ont pas garanti à l'Ukraine le respect de son indépendance et de sa souveraineté dans ses frontières lors de la crise de la Crimée ? Il aurait alors fallu avoir les forces, militaires et morales, de s'opposer à l'annexion de la Crimée.

Les mémorandums de Budapest sur les garanties de sécurité (ne comportant aucune mesure contraignante en cas de non-respect) signés le 5 décembre 1994 par la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Ukraine, héritières de la puissance nucléaire soviétique, garantissaient, entre autres, leur intégrité territoriale en échange de la ratification du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). En ratifiant ce traité, l'Ukraine a renoncé à la possession d'armes nucléaire (transfert de son arsenal nucléaire à la Russie), partant, de toute capacité de dissuasion pouvant garantir l'intégrité de sa nation. La leçon est terrible à entendre pour ceux qui, en France, envisagent un abandon unilatéral de la dissuasion.

L'histoire jugera sans doute sévèrement tous ceux qui, suivant l'Amérique de Bill Clinton, ont cru pouvoir impunément profiter de l'affaiblissement temporaire de la Russie dans les années 1990 en élargissant l'OTAN jusqu'à ses marges, au lieu de saisir l'occasion historique, proposée par le tandem Mitterrand-Kohl, de bâtir une sécurité collective durable « de l'Atlantique à Vladivostok ». L'Ukraine existerait toujours dans ses frontières de 1991... « Who cares », dirait le regretté « commandant Sylvestre », puisque la World Company a bien vécu depuis vingt ans, et continuera à bien se porter, grâce aux sanctions sélectives notamment.

Quel avenir pour l'Ukraine ?

Il est trop tôt pour préjuger de l'avenir institutionnel de l'Ukraine, mais il est désormais probable que les forces russes ne se désengageront qu'après qu'un gouvernement aux ordres de Moscou aura été installé à Kiev. Aucun scénario n'est à exclure, y compris celui d'une partition temporaire, comme l'Allemagne entre 1945 et 1990. Le Donbass, que M. Poutine n'a pas l'intention d'annexer jusqu'à nouvel ordre, peut aussi servir de monnaie d'échange pour la neutralisation d'une Ukraine restée unitaire ; ce serait sans doute un moindre mal. En tout cas, personne n'a les moyens de s'y opposer.

Il ne sera dès lors plus question d'intégrer l'OTAN, ni même l'UE. Mais que cela n'inquiète pas le patronat occidental : la main d'œuvre ukrainienne finira par arriver d'elle-même, avec ou sans visa. Une émigration plus ou moins massive suivra sans doute les premiers flux de réfugiés, mais on sera très loin des « prévisions » de l'ambassadrice américaine à l'ONU, qui évoque jusqu'à 5 millions de migrants ukrainiens...

Fracturer le camp occidental

Reste un troisième but de guerre : fracturer le camp occidental. De ce point de vue, depuis 2014, l'échec est patent. Et la reconnaissance du Donbass aura évidemment pour effet de provoquer l'effet inverse, à savoir le renforcement de l'OTAN aux frontières de la Russie. Mais cela ne durera sans doute pas, et à long terme, c'est peut-être ce point qui reste à négocier dans le cadre d'un « congrès de Vienne du XXIe siècle » qui aura pour objet de rétablir la paix et la sécurité en Europe, quand M. Poutine aura quitté le Kremlin. C'est alors que les Français comprendront pourquoi il fallait rester dans l'OTAN, en dépit de toutes les erreurs stratégiques commises par l'alliance atlantique depuis trente ans. En attendant, l'OTAN devra être beaucoup plus crédible dans la mise en œuvre de l'article 5, notamment pour protéger les pays baltes.

Le dilemme est terrible pour les dirigeants européens : comment garantir la sécurité et l'indépendance des trois peuples baltes, alors que l'Europe n'a cessé de désarmer depuis trente ans et que les forces américaines risquent d'être prochainement appelées ailleurs, à Taiwan par exemple, et que le désastre de Kaboul a fait du président américain un nouveau Roosevelt aux yeux du successeur de Staline ?

Évidemment, c'est à la France, seule puissance nucléaire de l'UE et présidente semestrielle du Conseil européen de l'UE, de donner une réponse claire. Les autres se contenteront de fournir des casques en hurlant au loup. Il serait d'ailleurs intéressant d'interroger les candidats à la fonction de chef des armées sur ce sujet précis : êtes-vous prêt(e) à donner l'ordre d'engager une frappe d'ultime avertissement sur la Nouvelle-Zemble (archipel russe des mers de Barents et de Kara, ndlr) en cas d'atteinte à l'intégrité territoriale de l'Estonie, de la Lettonie ou de la Lituanie ? Si oui, qu'attendez-vous en échange de la part des autres Européens et de l'UE ?

On obtiendrait sans doute deux sortes de réponses. Les uns, considérant que le contexte justifie leur vision du monde, affirmeront qu'il est temps de reprendre sa liberté et de quitter l'OTAN, afin que la France ne soit pas entraînée dans « des querelles qui ne sont pas les nôtres ». Les autres diront au contraire que tout cela est la cause d'une construction européenne encore inachevée et que, bien-sûr, il faut exprimer notre solidarité avec les Baltes tout en approfondissant l'intégration européenne, quitte à lui confier à terme notre défense.

Dans les deux cas, la réponse nous paraît inappropriée, pour ne pas dire catastrophique.

S'engager militairement aux côtés des Baltes

Alors, pour aider les équipes de conseillers, le groupe MARS dévoile en exclusivité sa copie : oui, sans hésitation, conformément à notre rang, il faut s'engager militairement aux côtés des Baltes afin de respecter notre engagement. La doctrine, qui n'interdit pas une première frappe, et les moyens militaires de la dissuasion nucléaire française le permettent.

En échange, la France exige la levée de toutes les contraintes européennes qui pèsent sur son budget militaire, son tissu industriel de défense (aides d'État) et sa capacité à passer des marchés de défense. Elle conditionne également son engagement à l'augmentation des investissements de défense de nos partenaires dans une BITD européenne, l'interdiction de s'équiper hors d'Europe s'il existe une capacité européenne disponible et la fin des initiatives clientélistes de certains partis politiques sur la détention de l'arme nucléaire, comme par exemple l'idée pour l'Allemagne de rejoindre le TIAN en tant qu'observateur.

En attendant, les Français, et les Européens en général, sont confrontés aujourd'hui aux dures réalités et aux conséquences de la guerre hybride. Les réalités sont celles que l'on observe depuis le 22.02.2022 au Donbass : le droit sans la force est impuissant. Si l'on ne veut pas rentrer dans les purs rapports de puissance, alors il faut être sérieux dans la préservation de l'État de droit, que ce soit au niveau de la commune ou à échelle internationale, il faut disposer d'une force, armée pour répondre à la menace. Si l'on soupçonne untel de s'armer en vue de violer l'État de droit, alors, il est inconséquent de ne pas doter ses propres forces des armes susceptibles de s'opposer à cet éventuel contrevenant.

Sanctions : une guerre économique entre Européens

Les conséquences sont encore à venir. Les Européens vont à présent se déchirer entre eux pour déterminer quelques sanctions imposer à la Russie, c'est-à-dire quels intérêts économiques européens seront affectés. C'est en quelques sortes le volet ignoré de la guerre hybride : son volet économique. Les enjeux sont considérables, qu'il s'agisse d'énergie bien-sûr, mais aussi de commerce agricole, de luxe, d'approvisionnement en matières premières stratégiques, d'échanges scientifiques et technologiques, etc. Évidemment, certains intérêts seront plus frappés que d'autres. Total, Engie, Alstom ou Renault vont y perdre plus que des points à la corbeille.

Cela se joue en coulisse à Bruxelles depuis plusieurs semaines. Car le véritable enjeu des sanctions n'a rien à voir avec l'Ukraine ou la Russie. C'est de guerre économique entre Européens qu'il s'agit. Car les débouchés perdus à l'Est vont se traduite par une compétition féroce ailleurs. Dans ce contexte, on voudrait être sûrs que les intérêts français soient défendus comme il convient alors que la France officielle ne s'intéresse qu'à sa présidence de l'UE et aux échéances électorales, et que le reste du pays regarde ailleurs.

Nos démocraties européennes vivent actuellement, et pour de nombreuses années, dans un environnement de dépendances et d'interdépendances subies ou choisies (économique, agricole, métaux rares, énergie, informatique, réseaux et services de données, instrumentalisation du droit international ...voire de main d'œuvre) qui permettent des attaques hybrides dans des vulnérabilités multiples. Ces vulnérabilités offrent des possibilités de modes d'action dans les champs matériel, informationnel et cognitif capables de déstructurer nos modèles sociétaux et d'atteindre les capacités de résilience de la Nation.

Le retour d'expérience de cette séquence internationale devrait servir à mieux appréhender la responsabilité étatique face à ces conflits sous le seuil « de la guerre » et l'optimisation de la réponse multi-domaine et interministérielle. Si à la stupeur succède un électrochoc salutaire, tout ne sera pas perdu.

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(*) Le groupe Mars, constitué d'une trentaine de personnalités françaises issues d'horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l'industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.

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Commentaires 5
à écrit le 01/03/2022 à 18:36
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Poutine a averti , il y a trente ans, l'Occident, de ce qu'il a fait aujourd'hui. Après la sécession du Kosovo Poutine avait prédit que l'Occident à légalisé le mouvement séparatiste qui ne manquera pas de se faire jour dans le monde. Il a fait en Uk...

à écrit le 01/03/2022 à 18:31
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Poutine a averti , il y a trente ans, l'Occident, de ce qu'il a fait aujourd'hui. Après la sécession du Kosovo Poutine avait prédit que l'Occident à légalisé le mouvement séparatiste qui ne manquera pas de se faire jour dans le monde. Il a fait en Uk...

à écrit le 01/03/2022 à 5:39
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La Russie ne souhaite pas perdre sa base navale ,en Crimee, au profit de l 'OTAN

à écrit le 28/02/2022 à 12:01
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Tout est dit avec "le droit sans la force est impuissant". C'est le dur constat de la nullité des diplomaties françaises et européennes. Nous n'avons aucun levier et les affaires afghanes, syriennes, maliennes et maintenant ukrainiennes montrent la f...

à écrit le 28/02/2022 à 9:33
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On n'est pas dans un "jeu video", et l'on ne joue pas le jeu des coalisations qui ont amené les dernières guerres mondiales! Tout cela par manque de diplomatie! C'est le non alignement et la recherche de la paix qui doit être a l'ordre du jour!

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