EdR Tricolore Rendement : l'efficacité et la responsabilité

La méthode et l'engagement ISR de la gestion d'EdR Tricolore Rendement ont été salués par le centre de recherche Novethic.
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EdR Tricolore Rendement est désormais le premier fonds ISR par sa taille (1,8 milliard d'euros) à obtenir la mention engagement du label ISR attribué par Novethic. Cette distinction consacre le travail réalisé depuis deux ans par l'équipe dédiée de quatre analystes spécialisés dans l'investissement socialement responsable. Ceux-ci oeuvrent aux côtés du gérant Pierre Nebout pour apporter une orientation développement durable au fonds : « Compte tenu de l'importance de l'encours du fonds et de celle des quelque 36 lignes qui composent le portefeuille, les sociétés avec lesquelles nous évoquons ces sujets sont la plupart du temps attentives à nos arguments », note Manuel Doméon, responsable du pôle ISR.

Dans sa démarche, il couvre l'ensemble des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance d'entreprise, mais aussi ceux liés aux relations avec les parties prenantes de l'entreprise comme les fournisseurs.

Sur la partie sociale, l'équipe est notamment attentive aux risques de réputation encourus par la société. « Nous avons retenu une logique de dialogue avec les dirigeants. L'idée est d'avoir une démarche constructive qui permette de protéger la valeur des titres en bourse sur la durée », poursuit l'analyste qui opère de deux manières différentes.

D'une part, il peut agir au cours des assemblées générales en exerçant son droit de vote et faire valoir, lors des résolutions, des arguments extra-financiers. D'autre part, il peut interpeller directement la direction des entreprises et l'avertir des risques identifiés par son équipe sur la progression et la pérennité de leurs activités. Un dialogue s'engage alors et, si des réponses convaincantes sont apportées, la position du portefeuille sur le titre de l'entreprise est maintenue, voire augmentée. Si le dialogue n'aboutit pas favorablement, les actions détenues peuvent être vendues.

« Cela a été le cas l'an dernier avec une société spécialisée dans les call center qui devait faire face à une gestion sociale délicate. Selon nous, celle-ci était potentiellement dangereuse à terme pour la bonne gestion de l'entreprise », affirme Manuel Doméon. Parmi les principales lignes en portefeuille, on compte actuellement Vivendi, Sanofi Aventis, Total, France Télécome;lécom ou encore Vinci.

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