Surveillance de la qualité des eaux : WaterShed Monitoring s'implante à l'Université de l'espace

STRASBOURG. Ce spécialiste québécois de l'exploitation des données relatives à l'eau va bénéficier de l'expérience de 150 chercheurs et enseignants experts dans le domaine spatial.
À des fins de surveillance de la qualité de l'eau, l'entreprise tentera de combiner des images satellite à de l'intelligence artificielle.
À des fins de surveillance de la qualité de l'eau, l'entreprise tentera de combiner des images satellite à de l'intelligence artificielle. (Crédits : Reuters)

Elle sera l'une des premières occupantes du nouvel accélérateur de projets Rhinespace établi dans les locaux de l'International Space University (ISU) à Illkirch-Graffenstaden, en périphérie de Strasbourg. Sonja Behmel, présidente de WaterShed Monitoring, a décidé d'implanter dans cet incubateur d'entreprises la filiale européenne de sa société née au Québec, spécialisée dans la gestion intégrée de la qualité de l'eau.

« Nous proposons une plateforme collaborative unique et sécurisée, orientée vers l'acquisition des connaissances sur l'eau, depuis la source jusqu'au robinet », explique cette chercheuse et enseignante de l'université Laval, au Québec.

Au terme de la révision en cours de la directive européenne sur la qualité de l'eau, le futur cadre législatif communautaire offrira à WaterShed Monitoring des perspectives commerciales inédites découlant « d'exigences renforcées sur la transparence des données relatives au cycle de l'eau et d'une implication renforcée des citoyens ».

Collecte intelligente

Après la signature d'un premier contrat en France avec le Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon, WaterShed Monitoring entend déployer à court terme son offre de collecte intelligente des données auprès d'autres exploitants, collectivités ou organisations non gouvernementales, y compris en Allemagne et en Espagne. L'entreprise souhaite poursuivre ses recherches en lien avec l'équipe pédagogique de l'ISU (150 intervenants). Elle tentera de combiner, à des fins de surveillance de la qualité de l'eau, des images satellite à de l'intelligence artificielle.

Ces développements s'appuieront sur des financements endogènes (160.000 dollars canadiens, soit 110.000 euros). Le projet bénéficiera de l'aide des collectivités locales dans le cadre du programme strasbourgeois Xplore, réservé aux entreprises étrangères. WaterShed Monitoring vise un chiffre d'affaires de 150.000 euros pour son premier exercice en France.

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Commentaire 1
à écrit le 10/12/2019 à 9:13
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Est-ce enfin pour lutter pour la détérioration croissante de notre eau du robinet du fait de la vénalité des actionnaires milliardaires ?

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