Startups : le français Doctolib lève 26 millions d'euros pour conquérir l'Allemagne

Le champion français de la prise de rendez-vous médicaux lève 26 millions d'euros pour recruter 150 personnes, creuser l'écart en France et mieux s'implanter en Allemagne.
Sylvain Rolland
Bien implantée dans l'Hexagone, Doctolib est utilisé par 17.000 professionnels de santé et séduit 6 millions de Français. Prochaine étape : conquérir l'Allemagne.

L'insolente marche en avant de Doctolib continue. La start-up française spécialisée dans les outils numériques de prise de rendez-vous médicaux, a annoncé jeudi une levée de fonds massive de 26 millions d'euros. Ses investisseurs historiques - le fonds de capital-risque Accel, les entrepreneurs Pierre Kosciusko-Morizet (co-fondateur de PriceMinister) et Nicolas Brusson (directeur général de BlaBlaCar) - ont remis au pot, tandis que Bpifrance fait son entrée au capital.

Ce tour de table -le quatrième- porte à 50 millions d'euros le montant des fonds levés par la startup depuis sa création, en 2013. Le nouveau pécule permettra à cette pépite de la French Tech, finaliste du Prix La Tribune Jeune Entrepreneur en 2016, de poursuivre ses recrutements, d'élargir sa base de clientèle et de continuer à innover dans ses logiciels et services pour professionnels de santé et patients, a expliqué à l'AFP le co-fondateur et président de la société, Stanislas Niox-Château.

150 embauches prévues en 2017, dont la moitié en Allemagne

Bien implanté en France, Doctolib est utilisé par 17.000 professionnels de santé (médecins généralistes et spécialisés). Six millions de Français se connectent tous les mois pour prendre des rendez-vous rapidement et sans passer par le standard téléphonique.

Désormais, la startup veut renforcer sa domination sur le marché français et s'internationaliser. Mais sans se presser. Dans un premier temps, elle va se concentrer sur l'Allemagne, où elle s'est implantée l'an dernier. La moitié des 150 postes que Doctolib compte créer en 2017 seront donc situés outre-Rhin pour gonfler l'équipe allemande qui se compose actuellement de vingt employés.

"Nous visons la rentabilité autour de 2020", a encore indiqué Stanislas Niox-Château, qui n'exclut pas une introduction en Bourse à terme. Mais l'entrepreneur reste prudent: "C'est une possibilité, mais on n'a que trois ans d'existence, on ne fait pas de plans sur la comète."

(Avec AFP)

Sylvain Rolland

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