Déploiement de la fibre : la face cachée d’une filière en souffrance

Dans l’ombre des grands opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, des myriades de sous-traitants planchent depuis des années sur le grand chantier du déploiement de la fibre. Mais les nuages noirs s’amoncellent au-dessus de cette filière. De nombreux acteurs se disent asphyxiés par les nouveaux prix pratiqués par Orange, le plus important donneur d’ordre, tandis que les dégradations et malfaçons pullulent toujours sur les réseaux.
Pierre Manière
Le gouvernement, qui veut en finir avec la fracture numérique, souhaite que tous les Français bénéficient de la fibre à l'horizon 2025.
Le gouvernement, qui veut en finir avec la fracture numérique, souhaite que tous les Français bénéficient de la fibre à l'horizon 2025. (Crédits : Reuters)

Ce jeudi 14 avril 2022, une petite dizaine de patrons d'entreprises spécialisées dans le déploiement de fibre sont réunis à l'hôtel Mercure de Boulogne-Billancourt, près de Paris. Ce jour-là, ils participent au conseil d'administration de l'Acnet, un syndicat rassemblant des professionnels des réseaux télécoms. Tous sont remontés comme des coucous. Ils viennent de toute la France, et estiment qu'aujourd'hui, les prix pratiqués par Orange pour installer et entretenir les réseaux de fibre dans leurs territoires sont beaucoup, beaucoup trop bas. En clair, ils se disent asphyxiés.

A la tête de la société Artec, dans l'Ariège, Michel Mailhat ne décolère pas. « Pour une prestation autrefois payée 100 euros, on m'en propose aujourd'hui entre 50 et 55 euros, s'emporte-t-il, sachant qu'un peu moins de la moitié de ses 200 employés travaillent dans les télécoms. D'évidence, ce n'est pas viable. » Pascal Ventalon, lui, est à la tête de CVS Multicom Services, en Seine-et-Marne. Sa société déploie essentiellement des réseaux de fibre en aérien. Lui aussi ne s'en sort plus. « Mon entreprise est en stand-by, s'énerve-t-il. J'ai mis 14 salariés au chômage partiel. » Ces difficultés, Jean-Luc Toussaint, le secrétaire général de l'Acnet, en a l'habitude. « Je connais des dizaines et des dizaines de sociétés, de collègues, qui ont déposé le bilan, dit-il. Certains ont parfois plusieurs dizaines d'années d'ancienneté dans le métier. Mais ils ne s'y retrouvent plus et préfèrent arrêter. »

Au sein de la filière de la fibre, de nombreuses entreprises affirment se trouver dans une impasse. Il s'agit de sous-traitants des grands opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, pour le compte desquels ils déploient localement cette technologie et entretiennent les réseaux. Mais pour beaucoup, c'est d'abord les tarifs et les pratiques de l'opérateur historique qui suscitent aujourd'hui leur colère et leur désarroi. Numéro un des télécoms en France, Orange est, et de très loin, l'opérateur qui déploie le plus la fibre et dispose du réseau le plus étendu. C'est la locomotive du secteur, et le principal donneur d'ordre de la filière. Or au 1er avril, Orange a mis en place de nouveaux contrats, baptisés « RC Centric », pour cette activité. L'occasion, au grand dam de ses sous-traitants, de tasser ses prix.

Les nouveaux prix d'Orange, « un coup de massue »

Aux dires de plusieurs acteurs, cette baisse des tarifs avoisine les 10%. Marc Blanchet, le directeur technique de l'opérateur, confirme ce chiffre. « Le raccordement d'un immeuble est par exemple passé de 111 à 101 euros », illustre le dirigeant. Les premiers touchés sont la quinzaine de sous-traitants dits de « rang 1 » avec qui Orange traite en direct. Ces grands groupes, qui comptent parfois plusieurs milliers de salariés, s'appellent Sogetrel, Circet, Constructel, Ineo, Sade, Scopelec, Solutions 30, Spie ou encore Vinci. Mais dans leur sillage, ces derniers alimentent un large éventail de sous-traitants plus petits, de « rang 2 », à l'instar d'Artec et de CVS Multicom Services, en prélevant leur marge.

C'est une grande partie de la filière de la fibre, laquelle rassemble autour de 40.000 personnes en France, qui semble plus déstabilisée que jamais. La liste des griefs des sous-traitants est longue comme le bras. Outre des conditions tarifaires jugées intenables, les rangs 2 en veulent aux « majors », comme ils appellent les rangs 1, d'avoir topé avec Orange sans les consulter. Ils critiquent souvent leurs marges, jugées indécentes. « Certains prennent 5 ou 8 points de marge, mais d'autres grimpent à 15 ou 40 points », s'étrangle l'un d'eux. Tous fusillent également un nouveau système de pénalités financières. Mis en place par Orange, celui-ci vise à sanctionner les sous-traitants en cas de manquement - si le raccordement d'un client à la fibre se passe mal, ou lorsqu'un intervenant ne respecte pas les règles de sécurité.

Chez beaucoup de PME locales, la grogne va crescendo. Au point qu'une nouvelle association, France sous-traitance, a vu le jour le mois dernier. Celle-ci assure avoir fédéré près de 80 sous-traitants dans l'Hexagone, essentiellement des rangs 2. A leurs yeux, les contrats RC Centric constituent un « un coup de massue » qui risquent de « mettre à mort la profession ». « Aujourd'hui notre filière, nos emplois en proximité sont mis en danger avec des prix toujours plus bas, des objectifs de qualité, de sécurité toujours plus haut, des délais de paiement très longs et des mécanismes de pénalités sur les contrats qui appauvrissent nos entreprises », alerte l'association dans un communiqué.

Du côté des rangs 1, aux reins pourtant plus solides, l'inquiétude est aussi de mise. Pour décrocher leurs contrats auprès d'Orange, et surtout ne pas perdre ces gros marchés qui se chiffrent parfois en centaines de millions d'euros, la plupart, nous dit-on, ont été contraints de s'aligner, sans chipoter, sur les tarifs d'Orange. Mieux vaut, d'une certaine manière, se débrouiller avec des conditions guère satisfaisantes, que de se retrouver sans rien du tout, au risque de se retrouver en danger...

Le risque est bien réel. Le cas de Scopelec l'illustre : ce gros sous-traitant d'Orange n'est pas sorti indemne de l'appel d'offres RC Centric. Il y a perdu une grande partie de ses contrats avec l'opérateur historique, qui critiquait la qualité de ses prestations. Ces marchés représentaient pas moins de 40% de son chiffre d'affaires global, estimé à 475 millions d'euros l'an dernier. Depuis, Scopelec vit un chemin de croix. Au moins 700 de ses 3.600 employés ont quitté l'entreprise, laquelle a été placée, mi-mars, en procédure de sauvegarde. Sa direction a depuis annoncé un PSE de 800 emplois. Elle négocie depuis des mois avec Orange et l'Etat pour alléger la casse sociale, et permettre au groupe de rebondir.

Interrogé par La Tribune, un dirigeant d'un autre fournisseur de rang 1 ne cache pas sa perplexité concernant la viabilité des conditions posées par Orange dans ses nouveaux contrats. « C'est une question délicate, explique-t-il. Nous venons de répondre à l'appel d'offres, et je n'aime pas crier avant d'avoir mal. Oui, les prix ont baissé, mais comme ce fut le cas par le passé. Est-ce justifié ? Oui à 70%. Et pour les 30% restants, nous verrons bien... Cela dit, jusqu'à maintenant, nous avons eu raison de faire confiance à Orange. »

« On va faire le réseau sans salariés »

Au sein même d'Orange, les relations de l'opérateur avec ses sous-traitants font l'objet de vives critiques. Certains syndicats sont particulièrement remontés. Aux yeux de Sébastien Crozier, le président de la CFE-CGC d'Orange, les contrats RC Centric constituent l'énième brique d'une politique visant à réduire les coûts par tous les moyens. « Après l'entreprise sans usine [l'idée de Serge Tchuruk, l'ancien dirigeant d'Alcatel, dans les années 2000, Ndlr], on va faire le réseau sans salariés », s'emporte-t-il. Alors que les effectifs d'Orange France décroissent significativement depuis des années, son état-major a choisi de « faire exploser le recours à la sous-traitance », jugée moins chère, pour s'occuper de ses infrastructures télécoms, affirme le syndicaliste.

A en croire Sébastien Crozier, concasser les prix de la filière est, de longue date, l'obsession de la direction. D'après lui, l'appel d'offres de 2015, qui a précédé RC Centric, en témoigne. Cette année-là, Orange a drastiquement réduit le nombre de ses rangs 1. D'une grosse centaine, l'opérateur n'en a conservé qu'une poignée. L'objectif était d'inciter le secteur à se concentrer pour permettre au leader français des télécoms de traiter avec des acteurs plus puissants, et de jouer sur les volumes pour baisser les coûts. « Nos décideurs pensent que 'big is beautifull', raille Sébastien Crozier. L'idée est que des sous-traitants plus gros pourront faire des économies d'échelle, et facturer moins cher. » Mais cette politique a, selon lui, ses limites. « Le problème, c'est qu'on a perdu le contrôle de la qualité, juge-t-il. On rencontre incidents sur incidents, ce qui fait exploser les coûts de façon indirecte. »

De son côté, le directeur technique d'Orange, Marc Blanchet, déplore cette « vision caricaturale » de la stratégie de l'opérateur. Il ne nie pas l'accroissement du recours à la sous-traitance. Mais celui-ci est « d'abord lié à la croissance de l'activité », en particulier concernant le raccordement des abonnés à la fibre. Le dirigeant indique que 20.000 personnes travaillent aujourd'hui sur les réseaux de l'opérateur, dont 6.000 employés d'Orange, et 14.000 issus de la sous-traitance. « Orange n'a jamais tout fait tout seul, rappelle-t-il. Nous n'avons jamais fait de génie civil. » Le dirigeant souligne aussi qu'en France, l'opérateur historique est « de loin celui qui sous-traite le moins ».

Un raccordement à la fibre sur cinq est un échec

Sur la réduction des coûts, Marc Blanchet l'assume : l'opérateur « cherche toujours le meilleur équilibre économique » pour ses activités. Comme c'est le cas, en clair, pour n'importe quelle entreprise. Mais il réfute toute volonté « de pressurer les salariés ou les sous-traitants ». Il confirme qu'Orange a bien pris des mesures, en 2015, pour consolider la filière. L'idée était « de structurer les rangs 1 avec un enjeu d'industrialisation », nuance-t-il. Cette manœuvre était justifiée, poursuit-il, par l'arrivée des réseaux de fibre et du déploiement massif de cette technologie dans tout l'Hexagone. « Il y a des sujets où, pour être efficace, il faut mutualiser, explique le dirigeant. La digitalisation de certains processus, vous ne pouvez pas le faire si vous êtes une petite entreprise. »

D'après Marc Blanchet, les contrats RC Centric ont d'abord été pensés pour améliorer la qualité des interventions et des raccordements sur les réseaux. L'enjeu est, il est vrai, désormais crucial. Alors que le déploiement de la fibre s'est fortement accéléré ces dernières années - au point qu'aujourd'hui 70% des Français sont éligibles à cette technologie -, les dégradations et les malfaçons ont explosé sur les réseaux de tous les opérateurs. Aujourd'hui, un peu moins d'un raccordement à la fibre sur cinq se solde par un échec, suscitant l'ire de nombreux clients.

Il faut dire que parmi les sous-traitants, tous ne travaillent pas dans les règles de l'art. En bout de chaîne, certains, peu scrupuleux, font appel à des autoentrepreneurs et à des travailleurs immigrés sans formation, recrutés à toute vitesse sur les réseaux sociaux et payés au lance-pierre. Cette main d'œuvre à bas prix et sous pression intervient à la va-vite, sans respecter les normes de sécurité, semant in fine la pagaille sur les réseaux. A certains endroits, des armoires de rue sont défoncées, ouvertes aux quatre vents, avec des câbles qui partent dans tous les sens. Ces dégradations préoccupent l'industrie des télécoms et le gouvernement, qui les qualifient, non sans un certain humour, de « plats de nouilles ».

Orange rappelle à l'ordre ses rangs 1

C'est pour en finir avec ces pratiques et assainir la filière qu'Orange justifie l'application de pénalités à ses sous-traitants. Et non, se défend Marc Blanchet, pour alléger sa facture globale. L'objectif, « c'est de réussir à payer les sous-traitants plein pot », insiste-t-il. « Cela dit, je comprends les inquiétudes au sujet des pénalités, poursuit le dirigeant. Mais nous serons prudents et progressifs dans leur mise en œuvre. » Pour éliminer les brebis galeuses de cette jungle de la sous-traitance, Orange a, de plus, décidé de limiter la chaîne de sous-traitance aux rangs 2. Ces derniers doivent désormais être validés par ses services.

Orange assure, en parallèle, être à l'écoute des sous-traitants, et en particulier des rangs 2 qui pestent contre les marges des rangs 1. Sur ce front, Marc Blanchet reconnaît « des dérives ». Le 18 mai dernier, Orange s'est fendu d'un rappel à l'ordre aux rangs 1. Dans cette missive, à laquelle La Tribune a eu accès, l'opérateur hausse le ton. Il constate que certaines de ses « exigences » des rangs 1 à l'égard des rangs 2 « ne sont pas respectées » par tous, « notamment en termes de juste rétribution de leurs prestations ». Orange affirme avoir initié des audits. Sa direction avertit que des sanctions seront prises en cas de « défaillances avérées ».

Dans cette affaire, l'opérateur historique joue gros. Ses revenus dépendent largement de sa qualité de service, qu'il veut irréprochable pour justifier des prix plus élevés que la concurrence. Il a, en clair, tout intérêt à ce que ses sous-traitants se portent bien. L'opérateur veut aussi éviter que les dégradations nécessitent de réinjecter des liquidités dans les réseaux, dans un contexte où il compte ses sous. Au début d'année, Orange a promis une baisse de ses investissements aux marchés. L'annonce est notamment liée au fait que le gros du déploiement de la fibre a été effectué. Beaucoup d'investisseurs ont salué la nouvelle. Ils étaient nombreux, ces dernières années, à râler contre les milliards d'euros investis par l'opérateur dans la fibre. Ce qui a, en partie, plombé le cours de Bourse du géant des télécoms entre 2019 et début 2022.

L'Arcep remontée contre les sous-traitants indélicats

D'un point de vue social, Orange ne veut pas être tenu pour responsable de la souffrance de ses sous-traitants. C'est pourtant précisément ce dont ses syndicats l'accusent. Dans un récent communiqué au vitriol, la CFE-CGC, la CGT, Orange Ensemble et Sud qualifient la stratégie de l'opérateur de « dumping social ». D'après Sébastien Crozier, le climat social chez certains sous-traitants rappelle, par certains aspects, une période noire : celle de la crise des suicides chez France Télécom entre 2008 et 2009. Juste avant l'ouverture du procès en appel de cette affaire, le 10 mai dernier, l'intersyndicale d'Orange a, à cette occasion, vivement critiqué les « logiques financières » de l'opérateur. Celles-ci « sacrifient les emplois, et font craindre le pire en démontrant qu'Orange n'a pas quitté cette vision des seuls emplois des personnels comme variable d'ajustement économique », a-t-elle fusillé dans un communiqué. Marc Blanchet, lui, s'estime « très choqué » par cette « analogie » avec la crise des suicides. « Cela n'a absolument rien à voir, dénonce-t-il. Exploiter ce drame qu'a connu l'entreprise il y a une grosse dizaine d'années me semble assez indigne. »

Quoi qu'il en soit, à côté d'Orange et de ses rivaux, les difficultés et les défaillances de la filière de la sous-traitance préoccupent énormément l'Arcep. Le régulateur des télécoms a fait de la lutte contre les dégradations et les malfaçons sur les réseaux de fibre sa première priorité. « Ohé, les opérateurs commerciaux : faites le ménage chez vos sous-traitants !, a grondé Laure de La Raudière, la présidente de l'institution, le 13 février dernier sur Twitter. Ce n'est pas acceptable. » L'institution a multiplié les initiatives, depuis plus de deux ans, pour que les opérateurs assainissent la filière. Elle a même lancé une enquête sur les pratiques de XP Fibre, une filiale d'Altice/SFR, après avoir eu vent de nombreux problèmes sur ses réseaux. Mais à ce jour, Laure de La Raudière n'a pas constaté la moindre amélioration.

Le gouvernement s'inquiète également. A Bercy, certains redoutent que l'aventure industrielle de la fibre, le « plus grand chantier de France », vire au fiasco. Aujourd'hui, beaucoup pointent la responsabilité de l'Etat. Son objectif de « fibrer la France » à toute vitesse - initié en 2010 sous Nicolas Sarkozy, puis repris par France Hollande et Emmanuel Macron - n'est-il pas à l'origine de tous les maux ? Jamais un projet d'infrastructures télécoms de cette envergure ne s'est déroulé aussi vite. Si les délais sont respectés, le déploiement de la fibre sera terminé en 2025, soit seulement 15 ans après le démarrage du chantier. Un record, quand on sait qu'il a fallu 40 ans pour installer le réseau téléphonique.

« Le déploiement de la fibre est allé très vite, et cela ne se fait pas sans heurt », juge Philippe Le Grand, le président d'InfraNum, la principale association des industriels du secteur. « Nous sommes confrontés à des difficultés, le problème est réel », déplore-t-il, regrettant, comme tous les acteurs, « une ubérisation des intervenants, dont certains n'étaient pas français, pas qualifiés, et pas forcément payés au bon prix ». Les 35 milliards d'euros consacrés au déploiement de la fibre ont, de fait, séduit de nombreux acteurs peu consciencieux, mais déterminés à profiter d'un manque de contrôle pour se tailler une part du gâteau. « Certains ont compris qu'il y avait du chiffre d'affaires à faire, des profits à sortir », constate un sous-traitant de premier plan. Le problème, poursuit-il, « c'est que cette hypercroissance de l'activité a attiré les bons comme les mauvais... »

Maintenant que le gros du déploiement de la fibre a été réalisé, la priorité de l'industrie des télécoms, comme du gouvernement, est de vite remettre de l'ordre dans la filière. A La Tribune, Philippe Le Grand affirme qu'InfraNum est sur le pont. La fédération va présenter, le 1er juin prochain, un « plan d'amélioration de la qualité de la filière ». Il y a désormais urgence à répondre à la colère des particuliers dont les raccordements se passent mal, ou qui sont parfois sauvagement déconnectés. Mais l'enjeu est aussi, et surtout, d'assurer la pérennité des réseaux de fibre, qui seront le socle de la connectivité du pays pour les prochaines décennies. Tout échec ne manquerait pas de ternir le bilan de ce vaste chantier d'infrastructures, qui était, jusqu'alors, présenté comme une success story et un modèle de continuité politique.

Pierre Manière

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Commentaires 13
à écrit le 09/10/2022 à 19:12
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La fibre est un fiasco sans précédent comment croire à une amélioration de ce service quand un seul opérateur ORANGE fait la pluie et le beau temps en plus des défaillances techniques et du manque de technicien il n'y a aucun contrôle sur le te...

à écrit le 25/05/2022 à 17:10
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Je viens de lire l'article au sujet de la pose de la fibre mon voisin en fait la triste expérience sous traitant non qualifier etc etc ségétrèle aux abonnés absents etc etc j'arrête là

à écrit le 25/05/2022 à 14:12
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C'est le capitalisme d'Etat à la francaise... Concurrence pour la masse, les petits et communisme , entente, prébendes pour les grands compte ou vicomtes... Ca ressemble au bolchevisme qui eliminait les koulaks, ces paysans qui avaient le tort d'êtr...

à écrit le 25/05/2022 à 10:54
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Il n'y a qu'un seul "grand opérateur" en France : C'est FT/orange. Les autres que vous citez n'investissent pas si ce n'est dans leurs empires médiatiques respectifs. Les 3 oligarques milliardaires Niel, Bouygues et Drahi profitent simplement du fa...

le 25/05/2022 à 15:13
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Le rôle initial des opérateurs n'était pas de créer une infrastructure, mais d'exploiter celle fournie par France Telecom. Et cela à très bien fonctionné jusqu'à ce qu'on demande aux opérateurs de changer de métier, et c'est pas facile...

à écrit le 25/05/2022 à 9:44
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Classique les sous traitants sont financièrement asphyxiés financièrement donc condamnés a faire un travail bâclé avec des techniciens mal formés et payé au lance pierre. L'économie française est écrasé par des pratiques prédatrices des grands groupe...

à écrit le 25/05/2022 à 9:41
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Ces gens se plaignent d'Orange qui n'est pas leur donneur d'ordre ubuesque... Si ce n'est pas rentable, ils cessent leurs activités, c'est la règle du Marché de l'offre et de la demande. Les prix vont monter pour les derniers dans cette activité. Q...

à écrit le 25/05/2022 à 9:39
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Ce qui me dérange un tantinet est cette nouvelle religion qu'on nous fait avaler.. Certes se sont des moyens puissants pour le transfert de données mais en avons tous besoin.. Avons nous tous besoin d'une autoroute sur le pas de notre porte? Remetto...

à écrit le 25/05/2022 à 8:38
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on a habitue les gens a payer 2 euros pour des forfaits tout illimites tout gratuits rembourses par la secu pour tous.......forcement, ca coince niveau investissements et remunerations, et quand les investissements sont obligatoires sous peine de cam...

à écrit le 25/05/2022 à 7:23
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Bah c'est la loi de l'offre et de la demande, fatalement, une fois que le réseau est déjà installé en majorité, il y a moins besoin de main d'oeuvre, Orange n'y est pour rien

à écrit le 25/05/2022 à 6:51
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Il faut mettre en place un cahier technique pour permettre aux promoteurs et particuliers d organiser la fibre dans les logements. En ce moment on s des monopoles sur les logements neufs. L opérateur ne devrait avoir pour seul droit que d amener s...

le 25/05/2022 à 9:34
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Pour info ce sont les maires ou communautés d agglomération qui choisissent les opérateurs prestataires …. Certes les dossiers peuvent être très technique ( en ai traité un dans mon ancienne copro) mais fait intégrer les « administrés » dans le proce...

le 25/05/2022 à 9:37
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Pour info ce sont les maires ou communautés d agglomération qui choisissent les opérateurs prestataires …. Certes les dossiers peuvent être très technique ( en ai traité un dans mon ancienne copro) mais fait intégrer les « administrés » dans le proce...

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