Télécoms : AT&T souffre de la concurrence aux États-Unis

Le groupe de télécoms et de médias américain AT&T a annoncé ce mercredi 30 janvier des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, pâtissant de la forte concurrence dans la téléphonie mobile, marché saturé aux États-Unis.
L'opérateur fait face à l'offensive des petits opérateurs que sont Sprint et T-Mobile, qui ont lancé des forfaits à bas prix, attirant ainsi les Millennials (17-35 ans).
L'opérateur fait face à l'offensive des "petits" opérateurs que sont Sprint et T-Mobile, qui ont lancé des forfaits à bas prix, attirant ainsi les "Millennials" (17-35 ans). (Crédits : RICK WILKING)

Pas simple de faire croître les ventes dans un marché mature et très concurrentiel. Le groupe de télécoms et de médias américain AT&T a annoncé ce mercredi 30 janvier des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, pâtissant de la forte concurrence dans la téléphonie mobile, marché saturé aux États-Unis. Le bénéfice net a plongé de 73,2% à 5,1 milliards de dollars au quatrième trimestre 2018, soit un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 86 cents, conforme à ce qu'attendaient en moyenne les analystes, alors que le chiffre d'affaires de 47,99 milliards, en hausse de 15,1%, est lui en dessous de leurs attentes (48,5 milliards).

L'opérateur fait face à l'offensive des "petits" opérateurs que sont Sprint et T-Mobile, qui ont lancé des forfaits à bas prix, attirant ainsi les "Millennials" (17-35 ans). La société a notamment attiré 134.000 nouveaux abonnés à ses forfaits de téléphone mensuels, très courtisés par les opérateurs, là où les analystes attendaient 208.000 nouveaux clients, selon le cabinet Factset.

La convergence en ligne de mire

Sur l'ensemble de l'année, le groupe a enregistré un bénéfice net de 19,95 milliards de dollars, en baisse de 33,1% sur un an, pour un chiffre d'affaires de 170,75 milliards (+6,3%). À Wall Street, le titre reculait de 0,39% à 29,99 dollars vers 12h25 dans les échanges électroniques de pré-séance.

AT&T essaie de réduire sa dépendance à ses activités traditionnelles de téléphonie et de télévision par satellite, et veut s'adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs qui s'éloignent de la télévision classique et des bouquets de chaînes, aux coûts particulièrement élevés aux États-Unis. Il a ainsi racheté le groupe de médias Time Warner (CNN, HBO, studio Warner Bros) pour 85 milliards de dollars.

(avec AFP)

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