Vivendi : Vincent Bolloré propose son fils Yannick à la tête du conseil de surveillance

Vincent Bolloré a annoncé ce jeudi 19 avril qu'il allait quitter la présidence du conseil de surveillance de Vivendi et proposer que son fils Yannick, actuellement à la tête du groupe de publicité Havas, prenne sa place.
Yannick Bolloré (à gauche) et son père Vincent Bolloré.
Yannick Bolloré (à gauche) et son père Vincent Bolloré. (Crédits : Reuters)

Il prépare la suite. Vincent Bolloré a annoncé ce jeudi 19 avril qu'il allait quitter la présidence du conseil de surveillance de Vivendi et proposer que son fils Yannick, actuellement à la tête du groupe de publicité Havas, prenne sa place. "Je proposerai tout à l'heure de nommer Yannick Bolloré à la présidence du conseil de surveillance de Vivendi", a annoncé l'industriel breton, qui occupait ce poste depuis 2014, lors de l'assemblée générale du groupe de médias.

"C'est la dernière assemblée que je préside", a-t-il ajouté, précisant qu'il resterait néanmoins membre du conseil de surveillance. Yannick Bolloré, 38 ans, est actuellement le Pdg d'Havas, absorbé par Vivendi l'an dernier. Vivendi traverse actuellement une période difficile, plusieurs de ses projets étant remis en cause, notamment en Italie.

Des difficultés en Italie

Son ambition de faire alliance avec le groupe Mediaset pour créer un géant latin des médias a fait un flop. Le groupe est en conflit avec la famille Berlusconi, principal actionnaire de Mediaset, depuis sa décision de revenir sur le rachat du bouquet Mediaset Premium.

Et son autre investissement en Italie, une part de 23,9% dans l'opérateur Telecom Italia (Tim) est aussi en danger. Le fonds activiste Elliott, monté jusqu'à près de 9% du capital de Tim, dénonce la gestion de l'opérateur par Vivendi et pourrait remettre en cause son contrôle sur son conseil d'administration. Pis, Elliott a obtenu le soutien de l'État italien dans son offensive.

(avec AFP)

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Commentaires 2
à écrit le 20/04/2018 à 13:41
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comme disait les inconnus," je reprend la boite a papa" Et merci pas patron, mais Macron ! pendant ce temps la, on tape sur les hôpitaux, la fonction publique, les retraités.... Mais étant un petit, je ne peux comprendre que les grands patrons, qui...

à écrit le 19/04/2018 à 16:27
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Et si les fils de rentiers assumaient, du moins leurs géniteurs car c'est bien souvent une bête question de fierté mal placée, et qu'ils vivaient de leurs rentes simplement sans avoir à travailler alors que l'argent qu'ils ont leur permettrait de viv...

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