Face aux constructeurs chinois, Volkswagen veut gagner des parts de marché en Chine

A la veille de l'ouverture du Salon de Pékin, Volkswagen a annoncé viser 40% d'économies sur ses coûts de production de véhicules électriques en Chine d'ici à 2026. Le groupe allemand, qui s'est fait dépasser par BYD dans les ventes l'année dernière, veut commercialiser une voiture électrique à 20.000 euros pour contrer l'arrivée des constructeurs chinois.
Mais le groupe allemand ne veut pas se laisser faire, alors que la Chine représente 40% de ses ventes annuelles.
Mais le groupe allemand ne veut pas se laisser faire, alors que la Chine représente 40% de ses ventes annuelles. (Crédits : Fabian Bimmer)

« En Chine, pour la Chine ». Dans un communiqué publié ce mercredi matin, le groupe allemand Volkswagen a dévoiler son plan stratégique pour booster ses ventes en Chine, à la veille du Salon automobile de Pékin. Contrairement à Mercedes, BMW ou Audi qui sont protégés par leur image de marque sur le segment des véhicules premium, Volkswagen est à la peine depuis plusieurs années. Pour la première fois depuis des décennies, la marque allemande n'a pas été la plus vendue en Chine l'année dernière, devancée par le géant Chinois de l'électrique BYD.

La principale difficulté du groupe est la montée des marques milieu de gamme concurrentes sur l'électrique comme BYD, GAC, Chang'an qui grignotent des parts de marché.

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Mais le groupe allemand n'entend pas baisser les bras, alors que la Chine représente 40% de ses ventes annuelles. Volkswagen a ainsi annoncé viser 40% d'économies sur ses coûts de production de véhicules électriques en Chine d'ici à 2026 en atteignant la « parité des coûts » pour ses modèles d'entrée de gamme avec ceux de la concurrence locale. Et ce, alors qu'un modèle électrique à 20.000 euros devrait arriver sur le marché chinois prochainement. Un montant atteignable grâce à une plate-forme de production commune à ses différents modèles et spécifique à la Chine. Volkswagen est d'ailleurs le seul groupe allemand à avoir plusieurs plateformes et centres de recherche dans le l'ex-empire du Milieu, du fait de sa présence sur le marché chinois depuis des décennies.

« Il faut concevoir et produire en Chine, confirme Sébastien Amichi, associé et expert automobile chez Kearney, il faut également bien connaître les attentes des consommateurs chinois qui sont très différentes selon les régions du pays.  »

Volkswagen a par ailleurs annoncé la semaine dernière investir 2,5 milliards d'euros sur 2024-26 qui sera alloué à l'expansion de son centre de production et d'innovation à Hefei, capitale de la province de l'Anhui, en vue d'augmenter sa capacité de R&D et de financer la conception de deux modèles électriques pour la Chine.

15% de part de marché visé

Le groupe aux dix marques (Volkswagen, Audi, Porsche, Skoda...) s'est fixé pour objectif de vendre au total environ 4 millions de véhicules par an en Chine d'ici à 2030, contre 3 millions l'an dernier, a-t-il également annoncé ce mercredi.

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Avec un tel niveau de ventes, Volkswagen prendrait une part de marché de 15% - le groupe est actuellement à 14% - dans un marché qui devrait compter plus de 28 millions de véhicules vendus par an en 2030, soit environ 6 millions de plus qu'actuellement, selon le constructeur allemand. En outre, le segment des voitures électriques de bas de gamme devrait représenter plus de 50% du marché chinois à l'avenir, estime-t-il. Pour atteindre son objectif, le groupe allemand compte maintenir 5% de croissance par an.

Mais la voiture aux particuliers n'est pas la seule cible des constructeurs chinois. Ces derniers tentent désormais de prendre du terrain sur les véhicules utilitaires, source de marge pour les constructeurs européens dont Volkswagen, l'un des leaders du marché. Et le Salon de Pékin devrait présenter son lot de surprises de la part des marques chinoises.

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Commentaires 6
à écrit le 26/04/2024 à 10:51
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Le combat ne peut pas être gagné. C'est une bataille contre les moulins à vent. VW et d’autres constructeurs automobiles européens sont en concurrence non seulement avec les constructeurs automobiles chinois, mais aussi avec l’État chinois. L’État ch...

à écrit le 25/04/2024 à 8:25
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Qu'ils y aillent et qu'ils y restent surtout !

à écrit le 25/04/2024 à 0:09
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Tant que ces VW restent en Chine .No problem.

à écrit le 24/04/2024 à 21:25
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Si le Chine ne fait pas d'entrave, ne pénalise pas un constructeur allemand, Volkswagen doit pouvoir rivaliser avec les constructeurs chinois qui vont s'entretuer compte tenu de leur nombre. Scholz a sans doute obtenu des garanties lors de sa récente...

le 25/04/2024 à 9:48
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@ belineeb - Des garanties de la part des Chinois? Autant traiter avec le diable. Au moins LUI il annonce la couleur.

le 25/04/2024 à 10:23
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Il est évident que PapaSholtz n'a rien d'autres que de vagues promesses qui s'engagent que celui qui les croit. Les chinois sont en position de force et VW va s'en rendre compte. VW n'a aucunement les moyens de rivaliser avec les fabricants locaux ...

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