Le marché a accueilli avec un certain enthousiasme les avancées du projet d'introduction de sa branche acier inoxydable d'Arcelor-Mittal. L'opération de scission, approuvée par le conseil d'administration le 7 décembre, sera soumise le 25 janvier à l'assemblée générale des actionnaires d'ArcelorMittal. Et cela sachant que le prospectus d'introduction a d'ores et déjà été publié. Le sidérurgiste a annoncé un plan de restructuration de cette activité, rebaptisée Aperam, visant à augmenter les bénéfices de cette dernière d'environ 250 millions de dollars entre 2011 et 2012. Le titre qui affichait une petite hausse de 0,34 % jeudi soir, s'est octroyé un gain de 2,58 %, signant la plus forte hausse du CAC 40.
Par cette opération, ArcelorMittal va certes se séparer d'une activité qui a représenté 6,6% du chiffre d'affaires en 2009, mais qui a également contribué à hauteur de 10% à la perte opérationnelle dégagée la même année. A partir de la capitalisation bousière actuelle d'ArcelorMittal (45 milliards d'euros), la valorisation d'Aperam ressortirait, selon UBS, à 2,8 milliards d'euros en incluant le dette qui lui sera transmise.
Aperam dispose de six grandes usines au Brésil, en Belgique et en France et emploie environ 9.800 personnes. Son chiffre d'affaires 2009 a été divisé par deux sous l'effet de la crise à 4,2 milliards de dollars, mais s'est élevé à 2,8 milliardspour un résultat opérationnel redevenu positif à hauteuir de 176 millions à l'issue du premier semestre.
La branche est déclinée en trois divisions: aciers inoxydables et acier électrique, services et solutions, alliages et aciers spéciaux. Elle dispose d'une capacité de production de 2,5 millions de tonnes d'acier inoxydable plat par an.
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