Le mot de Cambronne

Chaque matin, l'actualité commentée par Marc Fiorentino...

Cameron veut aller vite. Il veut obtenir des concessions de la part de l'Europe pour gagner au plus vite le référendum qu'il a promis et maintenir la Grande-Bretagne dans l'Union. Mais les Allemands par la voix de leur ministre des Finances, Schauble, ont déjà répondu. Comme ils ont répondu aux Grecs. Avec le mot de Cambronne. Et ils ont bien raison.

BREXIT

David Cameron a commencé les manœuvres de négociation sur l'Union Européenne. Il avait promis de faire un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne au sein de l'Union Européenne pendant sa campagne. Et à peine élu, il a confirmé qu'il tiendrait sa promesse de campagne ce qui est rare pour un politique. Il y aura donc référendum. Avant la fin d'année 2017. Voire avant car Cameron et l'Europe voudraient se débarrasser au plus vite de cette épée de Damoclès. Car ce référendum est un référendum de dupes. Aucun parti ne veut sortir de l'Union Européenne, ni les travaillistes, ni la majorité des conservateurs, ni les nationalistes Écossais, aucun, sauf l'extrême droite. Cameron a accepté ce référendum uniquement pour tenir la droite de son parti.

MESSIEURS LES ANGLAIS, PARTEZ LES PREMIERS

En fait l'Union Européenne ne craint pas le Brexit. Elle craint la période de négociations avant le référendum. Le projet de Cameron est simple. Obtenir des concessions de l'Europe pour pouvoir convaincre les électeurs de rester dans l'Union. Et l'Europe n'a pas envie de faire des concessions car elle craint que cela donne des idées à d'autres pays. En fait, l'Europe n'a rien à perdre ou presque dans une sortie du Royaume-Uni. C'est le Royaume-Uni qui a tout à perdre. D'ailleurs, comme à son habitude, le ministre des finances allemand, Wolfgang Schauble, a renvoyé Cameron dans ses buts en déclarant qu'il n'y aurait pas de modification du traité européen ni à court ni à moyen terme. Schauble rêve en fait de pouvoir coupler le Brexit avec le Grexit.

UN MEMBRE ASSOCIé

Quels sont les scénarios ?

Il n'y en a que deux. Soit la Grande Bretagne se maintient dans l'Union avec peu ou pas de concession, soit elle sort en restant un membre associé. Ce qui ne changera rien car...

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