Dernier jour pour une reprise de Petroplus

Les repreneurs ont jusqu'à mardi en fin d'après-midi pour déposer une offre de reprise crédible pour la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime). Du côté de Matignon, les chances sont jugées "limitées".
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Un vent d?inquiétude souffle du côté de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime. Les 470 salariés de la raffinerie sauront bientôt si leur usine a une chance de trouver un acquéreur. Les repreneurs potentiels ont en effet jusqu?à ce mardi (17h) pour proposer une offre de reprise crédible. L?administrateur judiciaire communiquera ensuite - à priori mercredi matin - au tribunal de commerce de Rouen les éventuelles offres. Celui-ci fixera ensuite une date d'audience d'ici deux à trois semaines afin de les examiner, d'après Yvon Scornet, porte-parole de l'Intersyndicale.

L'offre de NetOil en pole position

Selon les syndicats, trois parties restaient intéressées le mois dernier: la société NetOil basée à Dubaï et contrôlée par l'homme d'affaires libano-américain Roger Tamraz (qui tient la corde), l'irakien Jabs Gulf Energy Ltd et l'iranien Tadbir Energy Development Group (qui a depuis retiré son offre). Le représentant en France de NetOil, Dominique Paret, a confirmé à l'AFP lundi après-midi que la société comptait toujours déposer une offre, un plan d'investissement de 468 millions de dollars (343 millions d'euros). Une proposition qui serait cependant loin du compte, selon des sources concordantes proches du dossier. L'intersyndicale évoquait en outre lundi de "nouveaux venus" et de possibles "fusions" entre différentes propositions.

Pessimisme à Matignon

Mais du côté de Matignon, on est plus réservé quant à la probabilité de trouver un acheteur. "C'est un dossier difficile sur lequel l'Etat s'est beaucoup mobilisé, mais les chances de succès sont limitées. Nous avons évoqué comment serait financé un plan social dans l'hypothèse où le tribunal ne jugerait aucune offre crédible", ont indiqué lundi soir à la presse les services de Matignon après une rencontre de deux heures trente entre l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC du site et les conseillers du Premier ministre.

Le gouvernement a toutefois "annoncé qu'il discutait actuellement avec Shell", exploitant historique du site, qui avait cédé la raffinerie à Petroplus en 2007. En attendant, l'intersyndicale a appelé à un "grand rassemblement" mardi midi devant le site pétrolier.

Lire aussi: le nombre de raffineries a été divisé par deux en 30 ans

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Commentaires 8
à écrit le 05/02/2013 à 9:37
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Très étonnant montebourg n'est pas intervenu dans les médias pour s'écouter parler, il doit étre en train de prendre des cours d'économies, vu son niveau,il a du boulot.

le 05/02/2013 à 10:00
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nous n'avons que des ministres bluffants " ! chouette !!

à écrit le 05/02/2013 à 9:20
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Combien nous a coûté la Chapelle Darblay pour satisfaire Fabius dans les années 80.

le 05/02/2013 à 14:48
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@ sauros , cette entreprise est toujours en activité et bénificiaire....quoi d'autre ?..

à écrit le 05/02/2013 à 9:07
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C'est foutu !

à écrit le 05/02/2013 à 9:05
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Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas, montebourg avait dit que pétroplus était sauvé, qu'un fond lybien s'était porté acquéreur et si c'est montebourg qui le dit c'est crédible, un peu d'humour en ce mardi matin.

le 05/02/2013 à 9:52
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Montebourde va arriver hé hé, le grand Montebourde, le beau Montebourde, Avec son ch´val et son grand chapeau

à écrit le 05/02/2013 à 8:11
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L'Iran n'a pas vraiment retiré son offre. C'est plutot le gouvernement Hollande qui pratique un embargo vis a vis de ce pays. Cela a déjà couté 8000 emplois a PSA qui avait pour principal client... l'Iran.

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