Invités : Olivier Cateura (Grenoble EM) et Matthieu Terenti (ERDF). Emission enregistrée à Lyon, le 27 novembre 2012. Présentation : Olivier Barrellier.
Gestion des énergies renouvelables intermittentes et dispositifs d'effacement
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jmdesp
à écrit le 19/02/2013 à 19:10
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J'ai écouté et je regrette que l'intervenant ERDF ne souligne pas que la production centralisé est très optimisée en terme de pertes de transmission, seul 3% de l'électricité est perdu dans le réseau de transport. 3% est perdu dans le réseau de distr...
J'ai écouté et je regrette que l'intervenant ERDF ne souligne pas que la production centralisé est très optimisée en terme de pertes de transmission, seul 3% de l'électricité est perdu dans le réseau de transport. 3% est perdu dans le réseau de distribution, bien que le courant y parcourt une distance en moyenne inférieure car les pertes sont plus élevée pour un même distance à tension inférieure. Or ce % là serait similaire si nous produisions de manière très décentralisé.
Pour les EnR, elle ne peuvent rester dans le réseau de distribution local que si leur production reste inférieure à tout moment à la demande de ce réseau local. Mais la demande sur une faible zone varie beaucoup plus fortement que sur l'ensemble du pays. Cette condition ne peut donc être rempli que tant que les EnR restent assez anecdotique. Pour aller plus loin, il faut être capable de sortir du réseau HTA à 20/33 kv pour rentrer dans le HTB à 63/90/225 kV. Non seulement il faut un équipement spécial et couteux, mais cela augmente fortement les pertes (en fait, on le fait pour les parcs importants, et donc on a 3 points de pertes au lieu de 2 pour la production centralisée).
Et le chiffre d'un max à 30% de puissance instantané, c'est en réalité très faible, le max instantané éolien de 2012 était à 6,34GW contre un moyenne annuelle de 1,7GW. La consommation min de l'année était à 31GW, 30% font 9,3 GW. S'il faut prendre au pied de la lettre, nous ne pouvons plus augmenter notre parc éolien que de 50% avant de toucher ce seuil, bien loin des chiffres très ambitieux affichés pour 2020.
Jean
à écrit le 08/02/2013 à 23:00
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Ce serait bien s'il y avait le son !
Réponse de Jean
le 09/02/2013 à 22:33
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Ok çà marche ! Il est très intéressant de noter que le réseau français actuel peut accueillir 30% de production d'énergies renouvelables variables et bien plus en terme de capacités !
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