Grèce : la victoire classique de la démagogie sur la réforme

Les grecs ont injustement rejeté le gouvernement qui avait contribué au redressement de leur économie. C'est presque une tradition, pour eux. par Marc Guyot & Radu Vranceanu, professeurs à l'Essec

Après six années de recul du PIB et quatre ans de rigueur budgétaire et de réformes structurelles, le gouvernement grec a réussi à ramener une économie à la dérive qui a enregistré au total un recul de 25% de son PIB, frappée par une corruption endémique, un déficit budgétaire très élevé et un endettement colossal à un pays en croissance, en excédent commercial, avec un excédent budgétaire hors charge d'intérêts. En effet, depuis deux trimestres le PIB est reparti à la hausse et la croissance en 2015 devrait être de 2,9%. Si le chômage n'a diminué que de 28% à 25% et reste très élevé et si de nombreuses rigidités subsistent, les progrès sont néanmoins considérables.

Une économie qui retrouve de la compétitivité

Vu de France, la situation actuelle de la Grèce est un véritable exploit, étant donné notre croissance plate à 0,4%, notre déficit à 4% et nos 40 milliards de déficit extérieur. Comment le gouvernement grec s'y est-il pris pour ramener son économie déficiente à une économie retrouvant de la compétitivité ? Le pays a mené les reformes néoclassiques standards. La seule façon de faire repartir une petite économie ouverte avec un Etat en faillite, c'est une relance par les exportations tirées par le regain de compétitivité. Si les Grecs n 'étaient pas membres de l'euro, une dévaluation de la Drachme de 25% aurait fait l'affaire pour retrouver de la compétitivité. Cela aurait écorné du même montant les avoirs des possédants, ce que l'on peut considérer comme une juste contribution au redressement national.

Pour leur malheur les Grecs étaient dans l'euro et n'avaient plus en 2010 de possibilité de dévaluation extérieure. Il ne leur restait que la dévaluation intérieure c'est-à-dire la baisse des salaires de 25% pour retrouver leur compétitivité. L'impact en matière de gain de compétitivité est similaire. En revanche, il est violent en matière de pouvoir d'achat et de moral des ménages dans un contexte de forte poussée du chômage et de rigueur budgétaire.

Les réformes commencent à porter leurs fruits

Quatre ans après, les reformes commençant à porter des fruits en termes de croissance, d'évolution du chômage et d'équilibre budgétaire et commercial, il était temps pour le peuple de tirer parti des élections pour tresser les lauriers mérités de la victoire aux hommes politiques responsables ayant eu le courage de prendre des décisions difficiles. Hélas, le peuple n'a pas approuvé le succès économique des hommes courageux du gouvernement de centre-droit (le précédent gouvernement de centre-gauche avait pris les mêmes options réformatrices) mais a exprimé la rancœur qui l'habite d'avoir été soumis à pareille purge, lui habitué à être ménagé et acheté par le personnel politique désireux d'être élu et réélu. Il a donc porté massivement au pouvoir les démagogues de la gauche radicale incarnée par le parti Syriza.

Punir les acteurs d'une victoire en raison de son coût...

Punir les acteurs d'une victoire couteuse est un archétype de l'histoire européenne en générale et de l'histoire grecque en particulier. Ainsi Athènes, en passe d'être vaincue par Sparte, remporta la victoire navale des Arginuses en - 406 avant J.C. et envoya par le fond l'essentiel de la flotte spartiate. De retour à Athènes, les huit généraux commandant la flotte découvrirent qu'entre temps les démagogues et les rhéteurs avaient obtenu qu'ils passent en jugement comme ennemis du peuple. Mettant en avant non la victoire mais son coût, les démagogues, exploitant sans vergogne le chagrin des familles des marins morts noyés sans sépulture, obtinrent du peuple la condamnation à mort des vainqueurs.

Moins de deux ans plus tard, Athènes était vaincue dans un nouveau combat naval ce qui précipita sa capitulation et sa défaite dans la guerre du Péloponnèse après 30 ans de lutte.

La démocratie grecque et sa tendance aux excès

La démocratie grecque ayant la même tendance aux excès que jadis, les dirigeants ayant remporté un début de victoire contre la crise ont été démis, pour être remplacé par des vendeurs de promesses irréalistes. Espérons que la Grèce, avec l'arrivé au pouvoir des populistes ne connaisse pas la même chute que l'Athènes de jadis. En effet, si leur promesse de restructuration de la dette grecque - un chantage auprès des gouvernement européens qui ont prêté des fonds au gouvernent grec- ne peut se terminer que par la sortie de l'euro de la Grèce et une exclusion du pays du marché des capitaux, il est malgré tout encore temps pour Syriza de faire volte-face, à l'image d'autres partis populistes.

 Les Allemands avaient évincé le réformateur Schröder

Les Allemands, qu'on imagine atterrés par le sort réservé à l'ancienne équipe de réformateurs Grecs, feraient cependant bien de modérer leurs critiques puisqu'ils réservèrent le même sort au réformateur socialiste Gerhard Shroeder et envoyèrent Angela Merkel au pouvoir pour se venger de la purge venant des réformes. Le point commun entre Grecs et Allemands s'arrête pour l'instant ici. A l'exception de sa faiblesse par rapport au salaire minimum, Angela Merkel a eu la sagesse de ne toucher à aucune des réformes qui valurent son éviction à Gerhard Schroeder et de maintenir une gestion saine du budget public. Le nouveau gouvernement grec ferait bien de s'en inspirer.

Quand les démagogues français frétillent

 Enfin, les démagogues français frétillent d'aise à voir l'arrivé au pouvoir d'un gouvernement anti-réformateur et espèrent bien créer un front anti-réforme en Europe, comptant sur la baisse du prix du pétrole et de l'euro pour compenser l'absence de réformes structurelles. Si la zone euro peut survivre à un éventuel dérapage de la Grèce en les poussant à sortir de l'euro, la victoires du populisme anti-reforme en France ou en Italie signifierait la fin de la monnaie unique, et par la même occasion condamnerait ces pays à un effritement et un appauvrissement fatal pour les années à venir.

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Commentaires 82
à écrit le 30/01/2015 à 9:07
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Excellente analyse ! je rajouterai que, malheuresement les prix du pétrole et surtout les taux d'intérêts français si bas, que l'on peut qualifier sans détour "d'anomalie économique" au vu de la dette et du poids de la fonction publique ainsi qu'non-...

le 30/01/2015 à 17:47
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Ton orthographe mon vieux, ton orthographe... Ta docte leçon en sera plus sérieuse. Et ta pensée plus pertinente à défaut d'en être en rien singulière. Allez dico !

à écrit le 29/01/2015 à 20:43
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L'aveuglement ou la diabolisation classique des adversaires par l'oligarchie merdiatique

à écrit le 29/01/2015 à 17:42
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la dette vis à vis de la france est de 40 milliards, donc la gréce nous demande de faire un chéque de 800e par ménage, bien sûr ! on nous prend pas pour des pigeons ? et nos 56 milliards d'intérêts par an de notre dette ? alors qu'on ne rembourse m...

à écrit le 29/01/2015 à 17:13
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La situation de la Grèce résulte de son entrée dans la zone euro, dont les fondements sont hautement significatifs: l'ultra cynique et ultra capitaliste banque américaine Goldman-Sachs a aidé le malhonnête gouvernement grec à falsifier ses chiffres p...

à écrit le 29/01/2015 à 16:58
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J'adore le "Si les Grecs n 'étaient pas membres de l'euro, (sortait) une dévaluation de la Drachme de 25% aurait fait l'affaire pour retrouver de la compétitivité. Cela aurait écorné du même montant les avoirs des possédants, ce que l'on peut considé...

à écrit le 29/01/2015 à 16:46
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M.Guyot est décidément impayable. Il passe sans coup férir des magasins d'optique à l'histoire de la démocratie grecque en passant par la politique budgétaire. Non seulement cet homme a manifestement un avis sur tout, mais son ego est suffisamment d...

à écrit le 29/01/2015 à 14:31
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Je ne pensais pas qu'il était possible d'enfiler autant de perles, de lieux communs et d'idées reçues dans un texte aussi court. Entre les références historiques non maîtrisées et les arguments de comptoir tout cela est d'une affreuse flemme. Au-d...

à écrit le 29/01/2015 à 14:19
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Peut-être pourriez-vous aussi présenter une analyse constructive des choses: - Quelles sont les remises en questions nécessaires chez les réformistes pour éviter une prochaine défaite ? - Comment ont-ils pu perdre avec 2500 ans d'une histoire si éd...

à écrit le 29/01/2015 à 12:46
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Messieurs, Et vous, direz-vous merci si un jour, pour "redresser" ses comptes, l'Essec devait vous appliquer les mêmes réformes que celles qu'ont connues les Grecs? Par exemple diviser votre salaire par 4. DIREZ-VOUS MERCI? Le séant bien au ch...

à écrit le 29/01/2015 à 12:39
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Qu'est ce qu'il peut sentir la panique cette article. Rien n'est argumenté, tout n'est que superficialité et ressassement de dogmes sur lesquels sont arc-boutés les deux auteurs. Et si cette nouvelle politique fonctionnait? Tous ces gens qui préte...

le 29/01/2015 à 12:47
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"cet article" et non "cette article". Désolé. Mais au moins je me corrige, moi.

à écrit le 29/01/2015 à 12:18
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Encore des mecs bien au chaud dans leurs petits bureaux monopolisant la machine à café qui n'ont rien compris à ce que vivent les Grecs et les sans-dents Grecs (comme on dit). Je voyais ce reportage, où un professeur (tiens comme vous) qui a vu s...

le 29/01/2015 à 12:24
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ça nous change des mélanchoneries et autres pickett'assiétismes !

le 30/01/2015 à 9:37
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C'est bien gentil tout ça, les pauvres grecs ils n'ont pas mérité ça, oui oui on connait le discours empathique merci. L'argent ne tombe pas du ciel. Quand 80% la population touche des aides sociales, très souvent non dues, que peu ne paient d'impôt...

à écrit le 29/01/2015 à 12:15
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Puisque ces deux Messieurs n'aiment pas plus les chiffres que l'orthographe, donnons leur au moins des chiffres. Ce sont les chiffres du désastre, pardon du "redressement de l'économie grecque" si j'en crois ces deux sommités. Alors là, pardonnez-m...

le 30/01/2015 à 17:43
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Rien à ajouter, presque tout est dit. Merci de ce rappel au scalpel. Mais ne vous méprenez pas, vous aurez d'autres manitous naturellement "sachants" qui vous prendront de haut en vous rappelant que vous n'avez naturellement rien compris à la marche ...

à écrit le 29/01/2015 à 12:10
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Tout le monde sait que la cure d'austérité assénait à la grèce pendant 4 ans par la Troîka n'a pas amélioré les choses au contraire, c'est pire aujourd'hui. Reprocher à un peuple qui a littéralement été saigné d'avoir voté pour une autre voie, pour a...

à écrit le 29/01/2015 à 12:02
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Bien sur, quand on possède vos titres il apparaît difficilement envisageable de passer d'un traitement mensuel de 3 000 € à ... 500 €. Alors votre vindicatif article attribuant aux démagogues toutes les déclarations qui visent à d'avantage de justice...

à écrit le 29/01/2015 à 11:26
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Y aura-t-il une sanction des gouvernements précédents de l’échec économique avec -25% de pib et un chômage galopant ? On paye des politiciens à dévaster la société ?

à écrit le 29/01/2015 à 11:07
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qui devrait nous faire réfléchir à ce que feront les allemands quand nous nous rapprocheront des grecs par notre niveau d'endettement (actuellement 120% du PIB, si on compte les provisions pour payer les retraites de fonctionnaires, comme le font les...

à écrit le 29/01/2015 à 11:06
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"le peuple n'a pas approuvé le succès économique des hommes courageux du gouvernement de centre-droit (le précédent gouvernement de centre-gauche avait pris les mêmes options réformatrices)" Ah ah ah ! :-) Les 25% de chômeurs (et 50% parmi les jeunes...

à écrit le 29/01/2015 à 10:52
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Je ne sais pas ce qui est le plus affligeant dans votre tribune, entre la leçon d'histoire à deux sous, l'orthographe approximative et l'opposition absurde entre démagogie et réforme. Le simple fait de ne jamais qualifier "la réforme", et de l'utilis...

le 29/01/2015 à 11:06
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Ordinaire c'est le mot juste

à écrit le 29/01/2015 à 10:45
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J'ai rarement lu un article aussi malhonnête ! Les néo libéraux qui ont tout raté et saignent les peuples , nous abreuverons de leur idéologie mortifère jusqu'à la nausée ! Question : qu'o rapporté a l "économie réelle , ces 2 tristes individus dep...

le 29/01/2015 à 11:56
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Malhonnête, comme vous y allez... Je peux vous assurer qu'il y a beaucoup de gens honnêtes qui sont pris de bouffés délirantes ... et avec les restrictions budgétaires, l'HP les relâche s'ils ne sont pas trop dangereux.

à écrit le 29/01/2015 à 10:07
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Voilà que les sophistes libéraux nous présentent les politiciens corrompus de Nouvelle Démocratie comme des héros d'une tragédie grecque. Heureusement les grecs ont eu la lucidité de mettre fin à cette farce. Que nos brillants capitaines politiciens ...

à écrit le 29/01/2015 à 9:52
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Magnifique analyse faite par ces professeurs auprès de nos jeunes qui feront l’avenir de l’hexagone… C’est dommage qu’ils passent à côté de l’essentiel. Comme tous les politiques, économistes et journalistes, ils oublient de préciser qu’on ne peut pa...

à écrit le 29/01/2015 à 9:40
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En France les socialos cocos avaient déjà vécu les désillusions de "rupture avec le capitalisme" 1981-1983;, et donc plus prudents en revenant aux affaires en 2012 en reniant toutes leurs promesses démagogiques de campagne: MOI JE....enterré.

à écrit le 29/01/2015 à 9:06
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Vous ne connaissez pas le sens du mot démagogue . Dans la Grêce antique, cela avait un autre sens qu'aujourd'hui .

le 29/01/2015 à 9:40
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Nous aussi avons eu nos grands démagogues : - Mitterrand et les 110 promesses, - Flanby et sa guerre contre la finance et sa relance !

à écrit le 29/01/2015 à 9:03
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Posez-vous la question, non de ce que l'on peut perdre mais de ce que l'on peut gagner dans la démagogie quand on ne possède plus rien? On gagne la dérision avec ce qu'elle a de nihiliste. En somme, le prisme aveuglant de l'édentard économique d'une ...

à écrit le 29/01/2015 à 8:58
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Il sort d'une nuit festive le type à gauche? Cela pourrait peut-être être une explication. Il faudra aussi que l'ESSEC soit plus exigeante concernant l'orthographe dans le corps enseignant. Au prix de l'année ce serait la moindre des choses. ...

à écrit le 29/01/2015 à 8:30
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Messieurs, Votre agressivité traduit très bien votre insécurité idéologique. Et ne sert pas vos arguments. De plus elle ne redore pas l'image de l'ESSEC. Auriez-vous peur que ce nouveau gouvernement grec ne démontre au final qu'une autre poli...

à écrit le 29/01/2015 à 6:34
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les choses sont claires

à écrit le 29/01/2015 à 5:26
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c'est extraordinaire ces donneurs de leçon qui oublient 2 choses : 1) depuis des années deux familles, les samaras pour la nouvelle démocratrie et les papandreou pour le pasok, dirigent ce pays et ont fabriqué cette dette colossale. 2) ces deux fam...

le 29/01/2015 à 8:14
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Les citoyens grecs savaient parfaitement que la solidarité et autre redustribution qui leur remplissait les poche n'était par leur argent. Il était donc volé ou emprunté. Ce peuple corrompu a donc ce qu'il mérite. S'en prendre à ses larbins qui n'ont...

à écrit le 29/01/2015 à 3:54
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Heu... comparer une bataille d'une cité grecque Antique qui s'est tenue il y a 26 siècles avec la mentalité de la Grèce contemporaine ce n'est pas de la démagogie Messieurs ? De plus, de quelle économie parlez-vous en évoquant la rancoeur des Grec...

le 29/01/2015 à 8:17
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Tout ca c'est bien joli, mais le jour ou ca sera vous le créancier, les histoires et prétextes de votre débiteur qui peut vous ruiner vous n'en aurait rien à secouer.. Un contrat doit être respecté.

à écrit le 29/01/2015 à 1:56
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Que rajouter de plus. Le Front de Gauche occupe tout le forum. Comment se prosterner devant un parti qui s'allie à un xénophobe et un fraudeur de la pire espèce ? 200 milliards d'Euros ont été prêté aux grecs. Ce sont également des citoyens, d'autres...

à écrit le 29/01/2015 à 0:11
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Heureusement que l'orthographe n'est pas cotée en bourse. Je suis certain que certains grecques (sic...) la maîtrisent mieux que les auteurs de ce texte vachement engagé.

à écrit le 28/01/2015 à 23:42
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Aujourd'hui, les européistes béats qualifient de démagogue tout projet qui semble irréalisable à leurs yeux, persuadés qu'aucune forme de vie ne peut subsister hors de l'UE. Ca en devient ridicule et déplorable, surtout lorsqu'on voit le ton agressif...

à écrit le 28/01/2015 à 23:20
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il faut boycotter les produits allemands, les code-barres commençant par 40 à 44 : pays producteur Allemagne

le 29/01/2015 à 8:37
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Boycotter ceux qui aident les grecs, super intelligent...

à écrit le 28/01/2015 à 23:19
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Mais pourquoi faut il continuer à lire de telles conneries?

le 29/01/2015 à 5:04
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Très bonne question

à écrit le 28/01/2015 à 23:06
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Professeurs a l'ESSEC? Clairement ne connaissant pas la mentalite grecque. De plus, la troika demandait encore plus d'economies pour pouvoir repayer la dette. Ce n'est pas remettre une economie sur les bons rails, c'est seulement pour repayer la det...

à écrit le 28/01/2015 à 22:42
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vous êtes très correctement rémunérés pour écrire ce genre de truc. Parce que le barbier tous les jours quand on ne peut plus se regarder dans la glace ce n'est pas à la portée des sans dents.

à écrit le 28/01/2015 à 22:27
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Citation : « Pour leur malheur les Grecs étaient dans l'euro et n'avaient plus en 2010 de possibilité de dévaluation extérieure. Il ne leur restait que la dévaluation intérieure c'est-à-dire la baisse des salaires de 25% pour retrouver leur compétiti...

le 29/01/2015 à 8:19
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Les grecs n'ont jamais voulu sortir de l'Euro, car ils importe tout et avec du drachm retourneraient à la préhistoire...

à écrit le 28/01/2015 à 22:22
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Je n ai pas trouve l article si mauvais que ca. J ai bien aime le paragraphe sur l histoire antique.

à écrit le 28/01/2015 à 21:50
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Un premier ministre ingénieur et un ministre des finances économiste, c'est un couple gagnant dans la rigueur et le pragmatisme. Cela change d'un gouvernement par des littéraires aux croyances absconses, comme en France.

à écrit le 28/01/2015 à 21:08
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Effectivement, c'est une opinion...comme celle qui affirme que Dieu a crée le monde

à écrit le 28/01/2015 à 21:01
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Message effacé après publication... La Tribune est frileuse ?

à écrit le 28/01/2015 à 20:39
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Les Grecs réclament enfin leur droit à la vie.

le 28/01/2015 à 21:15
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Vous êtes sûr que ce ne sont pas plutôt les grecques ?

à écrit le 28/01/2015 à 20:06
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Les plaisanteries les meilleures ont souvent un mérite commun, celui d'être courtes: A cet égard cet article est bien trop long pour son contenu, burlesque .... Je préfère le prendre au premier degré, tant l'envie d'ouvrir une boîte à claques saluta...

à écrit le 28/01/2015 à 20:03
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Ah, les pseudo économistes aux ordres des puissants sont en service commandé...

à écrit le 28/01/2015 à 19:56
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Cet article avec une photo vieille de plusieurs années de deux profiteurs de l'ancien régime archaïque de charlie 2 gaulle montre a quel point droite française classique n'a rien a envié au tyrans athéniens de l'antiquité Droite française catholi...

à écrit le 28/01/2015 à 19:53
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Les grecs se sont appauvris depuis la crise et la récente croissance que vous pointez du doigt ne profite qu'à quelques uns. Une croissances sans répartition des richesses et de l'emploi ne fonctionne pas. Voilà la raison de la victoire de Tsipras. ...

à écrit le 28/01/2015 à 19:46
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Messieurs, Que faites vous de la dramatique situation de l'enseignement en Grèce? Et pour le système de santé dézingué? Avez-vous un seul mot, une seule pensée par rapport à la hausse effroyable de la mortalité infantile dans ce pays? Une phrase p...

le 29/01/2015 à 8:26
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Les grecs sont bien plus riche que les mqgrebins : ca suffit la démagogie. En réalité, les gauchistes sont tout étonnés de voir que, oui, une dette ca se rembourse et que les avertissement des déclinologues, comme ils les apoel, étaient fondé.

à écrit le 28/01/2015 à 19:34
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Les auteurs comparent ici la croissance grecque prévue pour 2015 à 2,9% avec celle française déjà réalisée en 2014 de 0,4%. Pourraient-il, par souci d'honnêteté intellectuelle, donner soit les deux estimations pour 2015, soit ce qu'il s'est passé pou...

à écrit le 28/01/2015 à 19:34
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"Les grecques ont injustement rejeté le gouvernement" heureusement que les hommes ne se sont pas fait avoir, eux.... Apprendre le français avant de parler économie.... Par ailleurs, les auteurs pourraient ils citer les produits grecs ayant bénéficié ...

à écrit le 28/01/2015 à 19:31
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Ils ont evince ceux qui ont remis sur pied leur economie... quand la croyance prend le pas sur l observation empirique... mis a part un surplus budgetaire primaire truque car ne prenant compte des charges liees au secteur bancaire qui est pourtant...

le 28/01/2015 à 21:51
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beaucoup d'autres gens le disent, en revanche les fonctionnaires ont souffert mais ne veulent pas disparaitre : ce sont eux qui ont voter

à écrit le 28/01/2015 à 19:22
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Le papier est très bien fait. Comme savent le faire les profs de l'ESSEC. En bref ceux qui savent. Je suggérerai toutefois aux deux sommités, devant lesquels je m'agenouille humblement faute d'un docte économique savoir, d'aller lire leur éclairage s...

le 29/01/2015 à 8:35
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Demande à des brutes s'il faut vivre à crédit, ils vous diront oui' s'il faut rembourser, il vous diront non. Que nous importe ces gens sans moralité ? Sinon il faudrait arrêter avec cette rumeur de triche des grecs : tout le monde savait puisque...

le 29/01/2015 à 10:55
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Amen... Et Vive Georges...

le 30/01/2015 à 17:44
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Brassens je veux dire...

à écrit le 28/01/2015 à 19:07
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Ne vous inquiétez pas messieurs, on passera vous faire une petite bise à Cergy au round 2.

à écrit le 28/01/2015 à 19:06
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" la victoires du populisme anti-reforme en France" ??? Mais HOLLANDE, le PSF et toute sa clique est déjà au pouvoir, mes amis. La populace gouverne......

à écrit le 28/01/2015 à 18:56
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Bravo au peuple des 'sansdents' Grecs! L'austérité concerne toujours les mêmes, en France comme en Grèce, les salariés, les retraités et les prestations sociales. Par contre les politiques eux votent ces lois, ces impôts mais ils prennent toujours bi...

le 28/01/2015 à 19:07
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" L'austérité concerne toujours les mêmes" Oui, ceux qui volent les autres grâce à la violence d'Etat..

à écrit le 28/01/2015 à 18:32
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On se demande pourquoi seules les grecques ont rejeté le gouvernement précédent ? Les grecs en étaient ils donc contents ?

à écrit le 28/01/2015 à 18:28
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Que les grecs fassent la politique de leur choix et aillent se financer eux-mêmes sur les marchés. Aucune raison de subventionner leurs dettes. Ils crèveront en 3 mois et reviendront à la drachme, ça sera tout bénef pour eux et un moindre mal pour no...

à écrit le 28/01/2015 à 18:22
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D'après ce que j'ai compris de l'article, grâce à l'euro, ce sont les pauvres qui paient à la place des riches. Et en plus ils râlent !

le 28/01/2015 à 18:29
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Vous n'avez pas bien compris. Tout le monde paye ... Sauf les riches bien sûr, ici comme partout ailleurs depuis 50 ans.

le 28/01/2015 à 21:57
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Bravo Messieurs pour votre article . Mais au vu des commentaires publiés,je me dis qu'il est décidément difficile d'énoncer des vérités qui vont à l'encontre des raisonnements habituels . en France , le nombre de" gros mots "augmente tous les jours ...

le 29/01/2015 à 1:36
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Faire des efforts pour quoi ? Si c'est pour que chacun ait le droit de vivre décemment de son travail , oui Mais si c'est pour sauvegarder un monde où une infime minorité (100 personnes ;1000 ou 10000 personnes peu importe) détiennent autant de p...

le 29/01/2015 à 5:28
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relisez mieux !

le 29/01/2015 à 8:41
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@ un physicien : oui, j'ai compris globalement la même chose!

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