Le géant informatique IBM a annoncé mardi 17 septembre, lors d'une conférence réunissant 1 400 développeurs à La Nouvelle Orléans (États-Unis), qu'il compte investir un milliard de dollars (750 millions d'euros environ) sur trois ou quatre ans dans les technologies Linux et open source pour ses serveurs de type Power Systems.
À ce jour, quatre sites IBM dans le monde développent des technologies basées sur des « briques » Linux : Pékin en Chine, New-York et Austin aux États-Unis, et Montpellier (Hérault).
Déploiement stratégique
Dans son site français, IBM pilote déjà un Centre clients (PSCC) orienté vers l'expertise clients, le design, le cloud computing et les solutions d'infrastructures. Selon la direction du groupe, le site de Montpellier prendra une part prépondérante dans ce nouveau déploiement stratégique, en étant positionné comme « nouveau Centre clients pour l'Europe » sur les technologies Linux pour Power Systems. Il sera opérationnel à compter du 1er octobre 2013, selon un communiqué d'IBM France.
Nouvelle approche
« De nombreuses sociétés ont du mal à gérer les solutions de cloud computing, sur la base de technologies PC parfois vieilles de dix ans, indique Brad McCredie, vice-président du développement Power Systems pour IBM. L'avènement du Big Data impose une nouvelle approche des systèmes d'information, ouverte, configurable et conçue dès le départ pour gérer les masses de données du Big Data et du cloud. »
Sur son campus de Montpellier, IBM France gère par ailleurs un Centre d'étude avancé (CAS), inauguré en 2010, auquel s'est ajouté un data center dédié aux PME et PMI, installé à Grabels (Hérault) en 2012.
Nucléaire : après 12 ans de retard, EDF va enfin mettre en service l’EPR de Flamanville
Sujets les + commentés