Face aux "Fake News" : Facebook et Google s'allient aux médias français

Le réseau social et le moteur de recherche ont choisi de s'allier avec des médias locaux pour lutter contre les fausses informations diffusées sur internet. L'annonce intervient alors que la France s'apprête à travers une année ponctuée de scrutins électoraux majeurs.
Facebook va mettre en place un dispositif permettant d'améliorer le signalement par ses utilisateurs d'informations potentiellement erronées et leur vérification grâce à un partenariat avec huit médias français.

Les géants américains Facebook et Google ont annoncé lundi le lancement en France de nouveaux outils pour lutter contre la propagation de "fake news", ou fausses informations, sur internet. Ces dispositifs interviennent alors que l'année 2017 est ponctuée de plusieurs scrutins décisifs pour l'Hexagone.

Des médias partenaires chargés de vérifier les signalements des internautes

Facebook va mettre en place un dispositif permettant d'améliorer le signalement par ses utilisateurs d'informations potentiellement erronées et leur vérification grâce à un partenariat avec huit médias (l'AFP, BFMTV, L'Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes). Dans le détail, si un utilisateur signale une information erronée et confirmée comme telle par deux médias partenaires après vérifications, la publication affichera alors un pictogramme mentionnant que l'information est fausse.

Le réseau social, qui compte 24 millions d'utilisateurs se connectant chaque jour à son réseau en France, étend ainsi à l'Hexagone des outils déjà utilisés aux États-Unis et en Allemagne.

Des scrutins électoraux majeurs en France et en Allemagne

La riposte intervient après une salve de critiques ayant notamment ciblé Facebook, accusé de laxisme concernant la diffusion, sur sa plateforme, d'informations erronées lors de l'élection présidentielle américaine.

Plusieurs pays, où sont organisés des scrutins importants dans les mois à venir, craignent que des campagnes de désinformation et la propagation de discours haineux sur internet impactent le résultat des élections.

En Europe, l'Allemagne s'est montré particulièrement ferme sur la question des "fake news" à l'approche des élections fédérales, qui se tiendront en septembre prochain. Facebook a lancé le mois dernier un partenariat avec une association de journalisme d'investigation locale, Correctiv, chargée de vérifier les informations potentiellement fausses.

Empêcher les sites de "fake news" de monétiser les rumeurs qu'ils propagent

"La motivation financière est à l'origine d'une grande partie des fausses informations. C'est pourquoi une information labellisée contestée ne pourra pas être convertie en publicité ni faire l'objet d'un post sponsorisé", précise également Facebook.

Le réseau social et le moteur de recherche avaient déjà annoncé, mi-novembre, une nouvelle mesure visant à interdire l'accès à leur régie publicitaire aux sites diffusant des fausses informations.

Facebook s'associe par ailleurs au dispositif élaboré par l'alliance de médias First Draft avec le News Lab de Google. Baptisé CrossCheck, il permettra de mettre en commun les expertises d'acteurs des médias et des technologies - français et internationaux - toujours dans le but de détecter de potentielles "fake news".

(avec Reuters)

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Commentaires 8
à écrit le 19/02/2024 à 14:45
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Google? On parle bien de Google qui va faire la chasse aux fausses informations quand vous voyez leur Play store rempli de fausses publicités de jeux et d'applications dont on se fait noyer en boucle ces dernières années ? Même les descriptifs de pag...

à écrit le 28/09/2017 à 6:22
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Les fake chiffres des radios et télés françaises

à écrit le 08/02/2017 à 9:28
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Gogole et Q de chèvre s'en remettent a l'AFP ah!ah!ah!

à écrit le 08/02/2017 à 9:16
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BFMTV, L'Express, France Médias Monde (France 24, France info), France 2, Libération, Le Monde et 20 Minutes... Bref, une belle brochette de médias atlantistes, islamo-gauchistes et "macro-niais" (pour reprendre le qualificatif d'un commentateur d’un...

à écrit le 08/02/2017 à 9:01
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Cela devrait faire comme d'habitude, tandis que les blagues potaches du Gorafi devraient être censurées toutes les "ré-informations" des sites de droite cathos et d'extrême droite seront elles prises en compte. Soit ils mettent des humains compét...

à écrit le 08/02/2017 à 4:12
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Les Renards en charge du Poulailler!

à écrit le 08/02/2017 à 2:39
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Tiens.. Ici AUSSI, c'est payé par gogole et fassebouk... Le fric, c'est magic.

à écrit le 07/02/2017 à 17:04
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Et si la rumeur est juste On fait comment ?

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