La fusion entre Publicis et Omnicom prendra plus de temps que prévu

Omnicom et Publicis devaient avoir fini de fusionner début 2014. Mais la transaction a pris du retard et aucune nouvelle date n'a été avancée pour la création officielle du numéro un mondial de la communication.
Aucune date n'a été avancée pour la finalisation du rapprochement des deux groupes

Le point final de la fusion entre l'américain Omnicom et le français Publicis était annoncé pour début 2014. Il faudra attendre encore un peu. La transaction, qui devait donner naissance au numéro un mondial de la communication, "est plus lente que ce que nous avions prévu à l'origine", a indiqué John Wren, le PDG d'Omnicom, à l'occasion de la publication des résultats trimestriel de son groupe, ce mardi. "Il n'est pas évident de prédire exactement" quand le rapprochement entre Publicis et Omnicom sera finalisé, a-t-il ajouté.

Pour expliquer ce retard, John Wren a évoqué la "complexité" de l'opération. Il a aussi parlé de "difficultés" et notamment en ce qui concerne les autorités chinoises de la concurrence. Par ailleurs le volet fiscal de la fusion n'est toujours pas bouclé. Sans oublier que les d'autorités de régulation doivent aussi se prononcer sur la fusion des groupes.

Blocage en Chine sur l'aspect concurrentiel

En ce qui concerne l'aspect concurrentiel, les  Etats-Unis, l'Europe ainsi que douze autres pays ont donné leur feu vert. Il ne manque plus que la Chine. "Le 17 avril, Omnicom et Publicis sont entrés dans la phase 3 du processus d'examen chinois. La phase 3 ouvre une période de 60 jours, qui s'achève le 16 juin 2014", a expliqué John Wren précisant que si le régulateur chinois ne se prononce pas dans ce délai, les prétendants à la fusion auront "besoin de déposer un nouveau un dossier et recommencer le processus".

Incertitudes autour de la "résidence fiscale" du nouveau géant

Autre facteur de lenteur : le volet fiscal de la fusion. Le dossier est toujours en cours d'examen par les services fiscaux français. Les deux groupes ont, par ailleurs, déposé des demandes conjointes auprès des services fiscaux d'autres pays, en particulier aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Le nouveau groupe souhaite en effet une "résidence fiscale exclusive" en Grande-Bretagne a expliqué le PDG du groupe américain.

"Contre toute attente, nous n'avons pas été en mesure à ce stade" d'obtenir les approbations nécessaires à l'établissement du statut fiscal du futur groupe, a-t-il relevé. "Si nous ne pouvons obtenir ces approbations, cela pourrait compromettre la probabilité de satisfaire les conditions nécessaires à la finalisation de notre transaction", a indiqué le patron d'Omnicom.

Les gendarmes de la bourse ont leur mot à dire

Enfin, les deux partenaires attendent le feu vert des autorités réglementaires. John Wren a précisé qu'aucun document n'avait pour l'heure été déposé auprès du gendarme américain de la Bourse, la SEC, ni devant celle des Pays-Bas. Mais il a fait savoir que la documentation nécessaire est en cours d'élaboration.

Omnicom sanctionné à Wall Street

Les investisseurs n'apprécient guère le retard pris dans la fusion. Malgré des résultats en légère hausse par rapport aux prévisions, le titre Omnicom perdait de la valeur à Wall Street mardi 22 avril. Dans les premiers échanges le titre reculait de 0,45% à 71,17 dollars alors que l'indice S&P 500 était orienté en légère hausse.

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Commentaire 1
à écrit le 22/04/2014 à 19:30
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une résidence fisacle en Hollande ou Gande Bretagne. C'est bizarre poutant une entreprise est française et l'autre américaine.

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