Cyber Press Publishing enregistre un chiffre d'affaires semestriel en baisse

Cyber Press Publishing est toujours à la peine. Le groupe de presse indépendant spécialisé dans la presse des loisirs pour les 3 à 35 ans, a annoncé un chiffre d'affaires en recul de 15% au premier semestre 2006. Confronté à la crise de la presse magazine en France, il a dû abandonner douze titres au premier semestre.

Cyber Press Publishing n'a toujours pas le moral. Après quatre années difficiles, les épreuves se poursuivent. Le groupe de presse indépendant a annoncé un chiffre d'affaires semestriel en baisse de 15% à 12,09 millions d'euros contre 14,29 millions, au premier semestre 2005. Une mauvaise performance sur le semestre alors que pourtant au deuxième trimestre 2006 les ventes ont progressé de 21% par rapport au premier trimestre.

Le recul du chiffre d'affaires de Cyber Press Publishing au premier semestre est dû au fait qu'il a abandonné douze titres non rentables. Plus précisément, il a arrêté la parution de onze magazines et il a reporté de juin à juillet, celle d'un douzième titre. Le groupe n'a donc édité que 117 titres contre 129 au premier semestre 2005. Créé en 1996, Cyber Press Publishing est spécialisé dans la presse des loisirs pour les 3 à 35 ans. Il publie notamment Kids's Mania pour les 8-13 ans, Tweety Girls pour les jeunes filles, Bugs Bunny Mag, le titre consacré au cinéma Ciné Live ou encore le magazine musical Rolling Stone.

Le groupe est victime de la morosité actuelle du secteur de la presse magazine en France. Un contexte qui est difficile notamment pour la presse pour les adolescents, un des coeurs de cibles de Cyber Press Publishing. Les ventes en kiosques et par abonnements sont en baisse ainsi que les recettes publicitaires, qui constituent le nerf de la guerre. Le chiffre d'affaire publicitaire de Cyber Press Publishing est en recul de 16% au premier semestre 2006. Cyber Press Publishing qui a mis en place en mars 2005 un plan de redressement, va poursuivre ses efforts de restructuration dans les prochains mois. Le groupe veut continuer à rationaliser ses activités et à réduire ses frais généraux. Le groupe reste confiant quant à un retour à la rentabilité en 2006.

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