NicOx, une PME pharmaceutique française, vient de signer un accord de collaboration avec le laboratoire américain Merck, pouvant lui rapporter jusqu'à 288,2 millions d'euros. Cette collaboration porte sur le développement de nouveaux médicaments antihypertenseurs (contre l'hypertension) utilisant la technologie brevetée de libération d'oxyde nitrique de NicOx. "Nous sommes très satisfaits d'initier cette nouvelle collaboration avec NicOx dont le but est de traiter l'un des problèmes de santé les plus importants au niveau mondial", a déclaré ce matin dans un communiqué de presse Anthony Ford-Hutchinson, executive vice-president de la recherche médicale du laboratoire Merck.
Le Français va recevoir, selon les termes de l'accord, un paiement initial de 9,2 millions d'euros et pourrait toucher des paiements supplémentaires potentiels, liés au franchissement des étapes de développement des médicaments, de 279 millions d'euros. NicOx a également la possibilité de co-promouvoir les produits, moyennant une rémunération fonction du nombre d'unités vendues auprès de spécialistes tels que les cardiologues, aux Etats-Unis et dans certains pays européens. Des royalties sur les ventes de tous les produits issus de cette collaboration, lui seront également versées par le laboratoire américain, d'un montant conforme aux pratiques de l'industrie.
"Nous entendons utiliser cette opportunité pour favoriser notre transformation en une société biopharmaceutique pleinement intégrée", a déclaré Michele Garufi, PDG de NicOx. Il s'agit du second contrat de collaboration ce mois-ci signé par le laboratoire de Sophia-Antipolis. Début mars, NicOx a alloué au géant américain Pfizer des droits exclusifs pour l'utilisation de sa technologie brevetée dans le domaine de l'ophtalmologie. Une collaboration qui pourrait lui rapporter plus de 300 millions d'euros.
Cette annonce a entraîné un bond de l'action de 25,60% à 8,34 euros à la clôture.
L'action NicOx s'envole après son accord avec Merck
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