L?excuse semble un peu facile. Le groupe de textile American Apparel, adulé par les « bobos » et qui a publié ses résultats annuels jeudi soir, invoque le licenciement forcé de 1.500 collaborateurs pour justifier l?absence d?objectifs financiers pour 2010. Une absence sanctionnée, ce vendredi, par un plongeon de 14 % du cours de Bourse, à Wall Street. Pour mémoire, American Apparel, qui prône des valeurs éthiques telles que l?emploi de travailleurs immigrés, avait été contraint par les services de l?immigration de se séparer de 1.500 employés qui n?avaient pas l?autorisation de travailler aux Etats-Unis. American Apparel s?en trouve, à l?en croire, si désorganisé qu?il ne peut fournir pour le moment de prévisions de résultats pour cette année. Un peu fort de café, quand on sait que le départ des 1.500 employés en question remonte au second semestre 2009. Et qu?à l?époque, American Apparel avait assuré que cet événement n?aurait pas d?impact significatif sur ses résultats? Si le groupe navigue à vue, c?est sans doute plutôt en raison d?une conjoncture économique toujours maussade qui ne pousse pas à l?achat de vêtements tous simples et pas donnés, typiques de l?offre d?American Apparel.
American Apparel file un mauvais coton
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