Goldman Sachs ne déroge pas à sa réputation de roc face à la crise financière. Au deuxième trimestre, la banque américaine a dégagé un résultat net de 3,4 milliards de dollars (2,4 milliards d'euros), en hausse de 89% par rapport au premier trimestre 2009 et de 65% par rapport au deuxième trimestre 2008, qui couvrait la période allant de mars à mai l'année dernière.
Par action, le bénéfice se monte à 4,93 dollars, contre 3,54 dollars attendus. Hors élément exceptionnel, le résultat par action monte même à 5,7 dollars. Goldman Sachs a été pénalisé par le versement d'un dividende à l'Etat fédéral au titre des fonds publics (10 milliards de dollars), avancés à la banque l'automne dernier.
Le chiffre d'affaires du groupe atteint 13,76 milliards de dollars (9,85 milliards d'euros) entre avril et juin, en hausse de 46% par rapport au deuxième trimestre 2008. Le marché tablait sur un produit net bancaire de seulement 10,7 milliards de dollars.
L'activité a été dopée par la performance de la division Trading, qui a presque doublé par rapport à l'année dernière, à 10,8 milliards de dollars. Les activités Fixed Income, Currency and Commodities (FICC) ont généré des ventes record de 6,8 milliards de dollars sur le trimestre, avec des performances "records" sur les produits de crédit.
En revanche, les activités de banque d'investissement, généralement très lucrative, ont reculé de 15% sur un an à seulement 1,44 milliard de dollars de chiffre d'affaires.
Sur les six premiers mois de l'année, le bénéfice net de la banque s'établit à 4,2 milliards de dollars, en hausse de 46% par rapport à 2008. Son chiffre d'affaires semestriel se monte à 23,2 milliards de dollars, en hausse de 31% par rapport à l'année dernière.
En Bourse, l'action a perdu 0,04% à 149,38 dollars. Les marchés avaient anticipé ces excellents résultats, l'action ayant grimpé de plus de 5% lundi.
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