Natixis convainc sur ses résultats trimestriels

La banque a enregistré un bénéfice de 464 millions d'euros pour son premier trimestre. Une performance supérieure aux attentes.

Natixis commence bien l'année. La banque a annoncé mardi soir un résultat net de 464 millions d'euros pour le premier trimestre 2010, au-dessus des attentes du marché, signant ainsi un troisième trimestre consécutif dans le vert.

Les analystes tablaient pour leur part sur un bénéfice net de 365 millions d'euros après une perte de 1,8 milliard d'euros un an plus tôt liées à de lourdes dépréciations dans son portefeuille d'actifs toxiques du fait de la crise.

Du coup, la réaction en Bourse a été très positive ce mercredi. Le titre Natixis grimpe de 6,67% à 4 euros.

La banque, détenue à 71,54% par BPCE (Banque populaire - Caisse d'épargne), indique dans un communiqué que son produit net bancaire (PNB, équivalent pour les banques du chiffre d'affaires), calculé hors impact des actifs toxiques, a progressé de 24% sur les trois premiers mois de l'année à 1,64 milliard d'euros tandis que ses provisions pour pertes sur le crédit ont baissé de 37%.

Elle a, dans le même temps, confirmé son objectif d'un PNB supérieur à six milliards d'euros pour 2010. Sa maison-mère BPCE a de son côté rapporté un résultat net de 1,01 milliard d'euros pour le premier trimestre.

La semaine dernière, BNP Paribas et Société Générale ont fait état d'un bénéfice net de respectivement 2,28 milliards et 1,06 milliard d'euros pour le premier trimestre. Touchée de plein fouet par la crise financière, Natixis a procédé dès 2008 à une réorganisation complète de ses activités et bénéficie depuis l'été 2009 de la garantie de sa maison-mère sur ses actifs toxiques.

Sous la pression des marchés financiers, les deux établissements ont, comme les autres banques françaises, fini par chiffrer en fin de semaine dernière leur exposition à la Grèce. Elle s'élève à 2,1 milliards d'euros pour BPCE dont 882 millions pour Natixis. L'agence de notation Fitch a estimé mardi que l'exposition des banques françaises à la Grèce n'aurait pas d'incidence immédiate sur leur note.

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