Le CAC 40 repart à la hausse après les statistiques américaines

L'indice vedette de la place parisienne est brusquement reparti à la hausse aux alentours de 16h00 après la publication d'un indice manufacturier meilleur que prévu aux Etats-Unis. Une heure avant la clôture, le CAC 40 s'octroie 0,15 %.
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Après avoir passé une bonne partie de la journée dans le rouge, le marché parisien est reparti à la hausse cette après-midi à la faveur de publications de statistiques meilleures que prévu aux Etats-Unis. Une heure avant la clôture le CAC 40 s'octroyait 0,15 % à 3.261,7 points.

 

Pourtant la séance avait mal débuté. Après trois séances de hausse et non des moindres, le marché parisien semblait vouloir marquer une pause dans les premiers échanges.

 

Une tendance baissière alimentée par ailleurs par les craintes récurrentes sur le secteur bancaire européen. Le Financial Times est venu  en effet apporter son eau au moulin de la recapitalisation du secteur, sujet lancé par la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, le week-end dernier. Ce matin, le quotidien financier rapportait que les calculs des économistes du FMI mettent en lumière que si les banques devaient inscrire à leur bilan les obligations des Etats de la zone euro à leur valeur de marché, leurs fonds propres chuteraient de 200 milliards d'euros.

 

Parallèlement les problèmes de la Grèce ont refait surface. La commission de contrôle du budget du pays a indiqué que la dette grecque était désormais "hors de contrôle". L'incapacité du pays à tenir ses objectifs de réduction du déficit, dans un contexte de récession, menace la logique même du dernier plan de sauvetage, indique la commission. Un élément qui n'a d'autant rien de rassurant que parallèlement les responsables politiques européens continuent d'étaler au grand jour leurs désaccords. La nouvelle dissonance en zone euro trouve ces racines dans la "règle d'or" budgétaire que Paris et Berlin voudraient imposer à l'ensemble des pays de la zone et dont Herman Van Rompuy, le président de l'Union Européenne a quelque peu tâcler le principe en minimisant la portée d'une telle mesure.

 

Dans ces conditions, le sursaut des marchés était loin d'être acquis. Mais la publication d'un indice ISM manufacturier meilleur que prévu au mois d'août a redonné du baume au coeur des investisseurs. A cela s'est ajouté les derniers chiffres hebdomadaires des allocations chômage qui sont repartis à la baisse sur la semaine écoulée.

 

Sur le front des valeurs, la plus forte baisse revient à Crédit Agricole qui recule de 3 %. Le titre pâtit de l'abaissement de recommandations de la part de plusieurs bureaux d'analyse mais également de l'annonce de sa sortie de l'EuroStoxx 50 à compter du 16 septembre.

 

Par ailleurs, nombre de résultats étaient publiés ce jour du côté des entreprises. A commencer par Pernod Ricard dont les bénéfices ont dépassé pour la première fois le milliard d'euros sur l'exercice écoulé. Du reste, peu sensibles aux résultats d'entreprises les investisseurs ont décidé d'ignorer la nouvelle, le titre perdant en matinée 1,17 %.

 

A l'inverse la plus forte hausse revient à Alcatel-Lucent qui s'adjuge 2,73 %

 

Dans les rangs des valeurs moyennes, les résultats semestriels font également l'actualité. C'est le cas pour Lagardère (-11,13 %), Eiffage (-16,99 %), Eurazeo (-1,09 %). A l'inverse c'est aussi le cas pour Iliade qui s'adjuge 2,35 %.

 

Sur le marché des changes, l'euro continue de glisser face au billet vert. Aux alentours de 10h00 un euro s'échange contre 1,43 dollar. De leur côté, les cours du pétrole s'inscrivent en légère baisse. Le baril de Brent de la Mer du Nord reflue de 0,59 % à 11,24 dollars tandis que le WTI s'échange contre 88,53 dollars (-0,29 %).

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