La Bours de Tokyo quasi-stable à la clotûre (+0,12%)

La Bourse de Tokyo a terminé la séance de lundi quasi stable (+0,12%), les investisseurs se montrant prudents en l'absence d'indicateurs et avant un jour férié au Japon.
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A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a grappillé 12,16 points à 10.141,99 points.

L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a grimpé de son côté de 0,19%, prenant 1,62 point à 868,35 points.

L'activité a été assez faible, avec 1,95 milliard d'actions échangées sur le premier marché.

Le Nikkei n'avait pas clôturé à un aussi haut niveau depuis le tremblement de terre du 11 mars 2011. Il a engrangé quelque 20% de gains depuis le début de l'année, les investisseurs étant moins inquiets pour l'économie mondiale depuis que la crise d'endettement européenne donne des signes d'apaisement.

Nombre d'opérateurs gardaient bon moral lundi, rasséréné par des statistiques macroéconomiques encourageantes publiées la semaine dernière aux Etats-Unis, suggérant que la reprise est sur les rails.

Les valeurs bancaires ont ainsi encore repris du terrain: Mitsubishi UFJ Financial Group 1,37% à 445 yens, Mizuho Financial Group 2,12% à 144 yens et Sumitomo Mitsui Financial Group 1,31% à 2.924 yens. Le groupe de services financiers Nomura a grimpé de 2,23% à 413 yens.

Mais en l'absence d'indicateurs frais, les investisseurs sont restés prudents, a fortiori à la veille d'un jour férié au Japon.

Certains commencent à craindre une surchauffe du marché, au vu de la forte montée de ces dernières semaines.

"Le yen restant faible, l'index a peu de chance de subir une correction brutale", a pourtant estimé Yumi Nishimura, courtière chez Daiwa Securities cité par Dow Jones Newswires.

Considéré comme une valeur refuge par les investisseurs en temps d'incertitude économique, le yen qui avait flambé l'année dernière s'est effrité ces dernières semaines, de quoi donner du baume au coeur des groupes exportateurs dont les comptes sont plombés par une devise nippone trop vigoureuse.

Au vu de l'optimisme renaissant pour la croissance mondiale, les secteurs de la construction ont été dopés, d'autant qu'ils vont aussi bénéficier des chantiers lancés pour remettre sur pied la région du Tohoku (nord-est du Japon), dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

Le cimentier Taiheiyo Cement a bondi de 2,86% à 180 yens, le fabricant d'engins de chantiers Komatsu de 2,91% à 2.508 yens et l'entreprise de sidérurgie JFE Holdings de 2,52% à 1.871 yens.

La compagnie d'électricité desservant le centre-ouest du Japon, Kansai Electric Power (Kepco), a chuté au contraire de 4,18% à 1.330 yens. Première actionnaire de la société, la municipalité d'Osaka a fait savoir qu'elle allait lui demander de démanteler ses réacteurs nucléaires, un an après la catastrophe de Fukushima dans le nord-est du pays. La requête n'est toutefois pas certaine d'aboutir.

Dans le sillage de son homologue du Kansai, Tokyo Electric Power (Tepco), compagnie alimentant Tokyo et gérant la centrale accidentée de Fukushima, a perdu 3,56% à 217 yens.

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