Le marché des changes porté par l'appétit pour le risque

Le dollar continuait de progresser après avoir atteint son plus haut niveau depuis sept mois face au yen alors que le déficit commercial japonais, la perspective du retour de la droite japonaise au pouvoir et le récent appétit pour le risque des investisseurs pèsent sur la devise japonaise. La devise de l'oncle Sam a donc continué de s'apprécier pour se hisser jusqu'à 82,83 yens, son plus haut niveau depuis le 4 avril.

 Principale raison de cette glissade de la monnaie nippone, les fonds spéculatifs non japonais qui vendent massivement le yen depuis que Shinzo Abe, le leader du Parti libéral démocrate japonais, pressenti au poste de Premier ministre après les élections législatives de décembre, s'est dit favorable à de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire pour donner un coup de pouce à l'économie.

Depuis le début du mois, le yen s'est ainsi replié de 3,4% face au billet vert et de 2,92% face à l'euro qui se négocie actuellement à 106,40 yens au plus haut également depuis le mois d'avril.

Espoirs sur la Grèce

A l'exception du yen, le dollar s'est déprécié face aux autres devises après la publication de l'indice PMI préliminaire HSBC indiquant, pour la première fois depuis 13 mois, une expansion de l'activité manufacturière en Chine, en novembre, ce qui a encouragé l'appétit pour le risque. Un regain de confiance dû également au cessez-le-feu déclaré entre Israël et le Hamas.

L'euro s'est par ailleurs apprécié face au dollar pour aller flirter avec le seuil des 1,29 sur fond d'espoirs de voir les ministres des Finances de la zone euro se mettre d'accord sur le dossier grec lundi prochain lors de leur prochaine réunion. La monnaie européenne a également été soutenue par l'adjudication obligataire réussie de l'Espagne, qui vient de boucler son programme de financement pour 2012, alors que la publication d'une série d'indices PMI à travers l'Europe a été globalement en ligne avec le consensus. Pourtant, les indicateurs s'ils ne constituent pas une surprise, ne sont guères réjouissants. Malgré une légère amélioration, l'activité du secteur privé dans la zone euro s'est contractée pour le dixième mois consécutif en novembre. L'indice PMI composite de la zone euro s'est établi à 45,8 en novembre, contre 45,7 en octobre.  

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