La Bourse de Paris évoluait autour de l'équilibre jeudi en début de matinée (-0,10%), dans un marché sans grande direction, pris en tenaille entre les espoirs d'intervention des banques centrales et les perspectives économiques mondiales maussades. A 09h25, l'indice CAC 40 lâchait 8,22 points pour s'inscrire à 3.442,28 points, dans un marché anémique, faute d'intervenants. Les places boursières restent soutenues, de manière générale, par les espoirs d'interventions des banques centrales. Outre une action des banques centrales en Europe et aux Etats-Unis, les investisseurs attendent désormais un geste des autorités monétaires chinoises alors que le ralentissement économique se confirme dans ce pays, considéré comme le moteur de la croissance mondiale.
En l'absence d'actualité sur les entreprises, les mouvements sur les valeurs sont essentiellement techniques. Ainsi on notait le redressement de Lafarge (+0,85% à 37,24 euros) après plusieurs jours dans le rouge et le repli des banques qui avaient bien progressé au cours des dernières séances. BNP Paribas cédait 0,53% à 33,66 euros, Société Générale abandonnait 0,34% à 20,27 euros et Crédit Agricole lâchait 0,23% à 3,97 euros. Alstom prenait 0,13% à 27,78 euros. La banque HSBC a relevé son objectif de cours sur la valeur à 37,5 euros contre 33 euros, estimant que le groupe a souffert de sa forte expositions en Europe mais devrait se reprendre grâce à une hausse des commandes et au redressement de sa trésorerie. Mercredi, le groupe industriel a annoncé son intention de recourir au chômage partiel pour 600 salariés de deux sites en Allemagne.
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