La Bourse de Paris en légère hausse, dans de faibles volumes échangés (+0,17%)

A 12H22, l'indice CAC 40 prenait 5,88 points à 3.494,26 points, dans un volume d'échanges limité, de 652 millions d'euros.
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La Bourse de Paris était en légère hausse lundi à la mi-journée (+0,17%), optant pour la prudence après la confirmation par la Bundesbank de ses réticences à ce que la Banque centrale européenne achète de la dette publique des pays vulnérables en zone euro. A 12H22 (10H22 GMT), l'indice CAC 40 prenait 5,88 points à 3.494,26 points, dans un volume d'échanges limité, de 652 millions d'euros.

"Les commentaires de la Bundesbank ne sont pas nouveaux mais poussent à la prudence, dans des volumes très faibles", explique Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque. La Banque centrale allemande (Bundesbank) a maintenu lundi son opposition au projet de rachats d'obligations publiques par la BCE.

Le marché réagit d'autant plus aux différentes déclarations politiques que la journée est dépourvue d'indicateurs économiques majeurs. Selon l'analyste, les investisseurs restent néanmoins convaincus que les dirigeants européens et la BCE vont agir pour apaiser les tensions en zone euro. Ces espoirs étaient alimentés par des informations du magazine allemand Der Spiegel selon lequel la BCE va définir un taux limite d'emprunt pour des pays tels que l'Espagne et l'Italie, et interviendra sur les marchés pour s'assurer qu'il n'est pas dépassé. Cet article permettait en outre au taux espagnol de se détendre fortement, vers le seuil de 6% sur le marché obligataire.

Une telle décision de la BCE serait "d'un point de vue théorique très problématique", a toutefois estimé le ministère allemand des Finances. Les investisseurs se préparaient en outre à la rentrée européenne pour les dirigeants du continent, puisque la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande se retrouvent jeudi à Berlin. "La poursuite de la hausse (des marchés, ndlr) est conditionnée à la capacité des dirigeants européens à permettre à la BCE d'agir", ce qui dépend de la mise en place du futur fonds de secours, des avancées sur les banques en Espagne et une solution en Grèce, selon les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.

Parmi les valeurs, les banques effaçaient leurs gains du début de séance, à l'image de BNP Paribas (-0,21% à 34,93 euros), Crédit Agricole (-0,37% à 4,30 euros) et Société Générale (+0,46% à 21,65 euros). Quelques titres dépendants de la conjoncture tiraient le marché vers le haut, comme Alcatel-Lucent (+0,89% à 1,02 euro) et Schneider Electric (+0,88% à 51,71 euros). D'autres avaient plus de mal à l'instar de Lafarge (-0,72% à 37,73 euros) et Renault (-1,14% à 37,76 euros).

Le décès brutal de Patrick Ricard, le président emblématique de Pernod Ricard, n'a sans surprise pas eu d'impact sur le titre, en légère hausse (+0,38% à 86,62 euros). M. Ricard lâché les rênes opérationnels du groupe en 2008, mais avait conservé la tête du conseil d'administration.

Enfin, NYSE Euronext prenait 0,12% à 20,73 euros. Le CME, le premier opérateur boursier mondial par la capitalisation, envisage de lancer sa propre bourse européenne des produits dérivés, selon des médias américains, venant concurrencer les deux grands marchés européens des dérivés, Eurex (groupe Deutsche Börse) et Liffe (groupe NYSE Euronext).

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